LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

vendredi, octobre 29, 2010

Turquie : le meurtrier de Dink devant un tribunal pour enfants ?


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La 15ème audience du procès du meurtre du journaliste arménien de Turquie Hrant Dink a eu lieu le 25 octobre à Istanbul. C’est la première session après la condamnation de la Turquie par la CEDH. La CEDH a récemment souligné que les forces de sécurité turques portent la responsabilité du meurtre. De nombreux observateurs ont assisté au procès dont les représentants du Barreau de Paris. L'avocate de la famille de Dink, Fethiye Çetin, a réitéré sa demande de fusionner les dossiers de Trabzon et d’Istanbul. Elle a rappelé que les fonctionnaires qui ont effectué l'enquête à Trabzon ont caché les preuves qui auraient fait la lumière dans ce meurtre. « Ils ont créé de fausses preuves et ont demandé aux témoins de modifier leurs déclarations en exerçant des pressions », a rappelé Çetin. Un avocat de la défense a demandé que le suspect Samast soit jugé devant un tribunal pour enfants. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais paru le 25 octobre 2010 sur le site progressiste turc Bianet.


Le procès du meurtre de Hrant Dink

Le meurtrier présumé sera jugé devant un tribunal pour enfants


La 15ème audience du procès du meurtre du journaliste turco-arménien Hrant Dink - première session après la condamnation de la Turquie par la CEDH - a actuellement lieu à Istanbul. L'avocate de la famille de Dink, Çetin, réitérera sa demande de fusionner les dossiers de Trabzon et d’Istanbul. Un avocat de la défense a demandé que le suspect Samast soit jugé devant un tribunal pour enfants.

Erol Önderoğlu - Erhan Üstündağ
Istanbul - BİA News Center
Lundi 25 octobre 2010

Le procès concernant le meurtre du journaliste arméno-turc Hrant Dink continuera aujourd'hui (le 25 octobre). Dink, le fondateur du journal arménien Agos, a été tué devant son bureau à Sisli (Istanbul) le 19 janvier 2007. L'audition d'aujourd'hui est la première session après la condamnation de la Turquie par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). L'audition a commencé à environ 11h30 heure locale.

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Turquie : le meurtrier de Dink devant un tribunal pour enfants ?

Rapport spécial sur la Turquie : l’effet Davutoglu


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site anglais The Economist a publié un rapport très détaillé sur la politique étrangère turque menée par Ahmet Davutoglu, ministre des Affaires étrangères de Turquie depuis 2009. Difficile de déterminer le positionnement de l’auteur (dont le nom n’est pas cité) qui parle « d’allégations » arméniennes pour le génocide de 1915, mais également du « lunatique M. Erdogan [qui] ne facilite pas la tâche de la Turquie pour mener une politique étrangère cohérente, comme l’a démontré l'incident de Davos et son torpillage de la négociation arménienne. » On y apprend également que la crise de la Flottille de Gaza avec Israël « pourrait avoir des conséquences plus graves. Par exemple, le Congrès des États-Unis va désormais probablement adopter une résolution condamnant le génocide arménien de 1915, résolution soumise chaque année, mais que les Turcs, jusqu'à ce jour, avaient toujours réussi à empêcher de passer. » Est-ce vraiment « grave » qu’un génocide nié depuis 95 ans par l’Etat qui l’a perpétré, soit reconnu par le Congrès des Etats-Unis ? C’est pourtant ce que l’on peut souhaiter de mieux à la Turquie pour l’inciter à affronter avec courage son passé. Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet article daté du 21octobre 2010.


Rapport spécial sur la Turquie


Légende photo : Tu aimeras ton voisin, dit Davutoglu

L’effet Davutoglu

Tous les changements en politique étrangère


The Economist - 21octobre 2010

La politique étrangère de la Turquie a toujours été simple. Depuis qu’Atatürk a entraîné le pays dans le monde moderne, en chassant le sultan, en adoptant l'alphabet latin et en supprimant le Califat musulman, le pays a penché à l'Ouest. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, cela a signifié rejoindre l'OTAN (en 1952), soutenir l'Ouest contre l'Union soviétique et aspirer à se joindre au projet européen. De même que l'Amérique, la Turquie aussi a été invariablement pro-Israël.

Elle a largement ignoré le reste de sa région, qui inclut la plupart des pays qui firent un jour partie de l'Empire ottoman. Dans son livre La Nouvelle République turque, Graham Fuller, ancien analyste de la CIA et universitaire, se souvient avoir dit à un ami turc qu’il était spécialiste du Moyen-Orient, et la question qu’il lui a posée fut : « Alors pourquoi es-tu en Turquie ? » Dans la même veine, des diplomates turcs diraient à leurs amis Occidentaux : « Nous vivons dans un voisinage défavorable » et « Le seul ami du Turc est un autre Turc. »

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Rapport spécial sur la Turquie : l’effet Davutoglu

lundi, octobre 25, 2010

Turquie : le racisme de la République et sa genèse


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’historienne turque Ayse Hür a écrit cet été, un article très documenté, publié dans le journal Taraf. Elle y revient avec force détails sur le racisme de la République de Turquie et sa genèse. Une plongée aux racines du nationalisme de la Turquie, érigé en doctrine par Mustafa Kemal Atatürk et qui souligne les similitudes entre l’idéologie panturquiste et celle des Nazis. Ayse Hür décrit le processus qui a mené Atatürk à parler des « éléments islamiques » de Turquie, puis dans un second temps, de « la race turque ». Le terme ‘le peuple turc” a fait son apparition le 8 avril 1923 parmi les ‘Neuf Principes’ énoncés par Mustafa Kemal Atatürk. Le Père des Turcs a imposé son slogan « Heureux celui qui se dit Turc ! » à des générations de citoyens. « Manifestement, la veine raciste du nationalisme turc n’est pas entièrement détruite. Mais c’est très naturel car ‘la nation turque’ a reçu cette éducation dès son berceau, par les plus compétents, et d’une façon des plus intensives... » indique l’intellectuelle turque Ayse Hür. Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet article en turc paru le 12.07.2010.


Taraf


CAHIER D’HISTOIRE 12.07.2010

Ayse Hür

Ceux qui n’ont pas de ‘sang turc’

La semaine dernière, alors qu’il critiquait les bandes illégales au sein de l’armée turque TSK, les putschistes, et ceux qui ont diffusé des informations concernant les méthodes utilisées par les services de renseignements du TSK, le chef de l’Etat-major İlker Başbuğ a dit “je ne crois pas qu’ils ont du sang turc” mais personne n’a réagi. En janvier 2008, lorsque 13 lycéens de Kırsehir avaient offert au chef de l’Etat-major de l’époque, Yasar Büyükanıt, un cadre avec un drapeau fabriqué avec leur propre sang, Büyükanıt avait dit en montrant le drapeau aux membres des médias, les yeux plein de larmes d’émotion “Voilà, nous sommes de cette nation” ; personne n’avait réagi non plus. De la même façon, personne n’avait trouvé étrange, lorsqu’en juin 2009, les jeunes membres du Club Informatique de l’Université de Gaziantep avaient fabriqué un drapeau avec leur propre sang et que dans le Quartier Général de l’Etat-major, le Colonel de la Marine Dursun Çiçek avait, au nom de İlker Başbuğ, reçu le drapeau dans un silence religieux. On peut en déduire que dans le TSK et dans notre société, il existe une très forte veine raciste. Venez, jetons un coup d’œil cette semaine à l’historique de cette veine raciste du nationalisme turc.



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Turquie : le racisme de la République et sa genèse

vendredi, octobre 22, 2010

Ankara a aidé la Flottille de Gaza


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le journal israélien Haaretz annonce l’implication du gouvernement turc dans l’organisation de la Flottille de Gaza. La Turquie nie avoir offert de l'aide aux organisateurs. Pourtant, des comptes-rendus de la rencontre à Istanbul entre les chefs des six groupes à l'origine de la flottille, deux semaines avant l'embarquement, et d’autres documents similaires ont été trouvés sur les ordinateurs portables confisqués par les Forces de Défense d'Israël suite à l’arraisonnement de la flottille. Le document le plus important du lot, qui met en lumière le rôle du gouvernement de la Turquie, a été trouvé sur l'ordinateur portable d'une journaliste polonaise, Ewa Jasiwicz, qui est membre du Mouvement Free Gaza. Le Collectif VAN vous propose la traduction de l'article en anglais publié sur le site du journal Haaretz le 21 octobre 2010.



• Publié 21.10.10 02:03
• Dernière mise à jour 21.10.10 02:03

La Turquie nie avoir offert de l'aide aux organisateurs de la flottille de Gaza

Des comptes-rendus de la rencontre entre les chefs de la flottille deux semaines avant l'embarquement et d’autres documents similaires ont été trouvés sur les ordinateurs portables confisqués par les Forces de défense israéliennes.

Par Chaim Levinson

Les données trouvées sur l’ordinateur portable d'un passager de la flottille de Gaza en mai dernier, indique que les organisateurs de la flottille ont reçu l'aide du gouvernement turc au plus haut niveau, y compris celui du Premier ministre Recep Tayyip Edogan ainsi que d'autres hauts fonctionnaires du gouvernement.

Le Mavi Marmara, à bord duquel le raid meurtrier d'Israël sur une flottille de Gaza a entraîné la mort de 9 militants turcs, quitte Haïfa le 5 août 2010

Des comptes-rendus de la rencontre à Istanbul entre les chefs des six groupes à l'origine de la flottille, deux semaines avant l'embarquement, et d’autres documents similaires ont été trouvés sur les ordinateurs portables confisqués par les Forces de Défense d'Israël suite à l’arraisonnement de la flottille.

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Ankara a aidé la Flottille de Gaza

mercredi, octobre 20, 2010

Turquie : fausses informations sur le PKK


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le célèbre journaliste turc Mehmet Ali Birand a admis dans son article du mercredi 13 octobre 2010 que les informations sur le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) dépeignaient des scénarii qui étaient "le produit de l'imagination." Il reconnaît que "La liquidation du PKK a été un sujet de discussion présent dans les médias depuis un certain temps. Une partie de ces informations est créée par nous-mêmes. Nous parlons des visites de ministres, des pourparlers du Premier ministre, de conversations spéciales entre bureaucrates, mais seulement une partie de tout ceci est vraie. L'autre partie est un scénario qui est le fruit de notre imagination." Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais, en ligne depuis le jeudi 14 octobre 2010 sur le site progressiste turc Bianet.

Légende photo: Mehmet Ali Birand


Confessions du journaliste Birand sur les informations sur le PKK

Le journaliste Birand a déclaré dans un article qu'une partie des informations sur le PKK est inventée par le journaliste et non basée sur des données véridiques. Le journaliste Baslangiç a indiqué que beaucoup de ses collègues sont superficiels sur la question kurde parce qu'ils ne connaissent pas le sujet.

Semra PELEK
semrapelek@bianet.org
Istanbul - BİA News Center
Jeudi 14 octobre 2010

Le journaliste Mehmet Ali Birand a admis dans son article de mercredi (le 13 octobre) que les informations sur le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) dépeignaient des scénarii qui étaient "le produit de l'imagination." Dans son article intitulé "Ne rêvons pas. Le PKK ne peut pas être liquidé comme ça" il a déclaré qu'une fois que les informations sont publiées, ils commencent à les croire eux-mêmes et avec eux la police et l'armée.

Birand, qui écrit pour les quotidiens nationaux Posta et Hürriyet, a écrit : "La liquidation du PKK a été un sujet de discussion présent dans les médias depuis un certain temps. Une partie de ces informations est créée par nous-mêmes."

"Nous parlons des visites de ministres, des pourparlers du Premier ministre, de conversations spéciales entre bureaucrates, mais seulement une partie de tout ceci est vraie. L'autre partie est un scénario qui est le fruit de notre imagination. Bien que nous sachions que ces scénarii ne se basent pas sur des données réelles, nous y croyons nous-mêmes. Et ensuite, nous allons encore plus loin et nous commençons à commenter ces questions sur la base de ces scénarii".

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Turquie : fausses informations sur le PKK

PM turc : « Le Pakistan est ma seconde patrie »


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan exporte la dialectique récurrente dans son pays et qui est basée sur la paranoïa de l’ennemi intérieur ou extérieur. En visite au Pakistan, il a en effet déclaré que « le Pakistan, la Turquie, l’Afghanistan et l’Iran ont un avenir commun, mais que les ennemis créent des problèmes aux quatre pays ». Il a également dit « que des mains étrangères soutiennent les terroristes au Pakistan et en Turquie, directement et parfois aussi par le biais de quelques ONG ». Il est vrai qu’en matière d’ONG « humanitaires » aux mobiles douteux, la Turquie en connaît un rayon, si l’on s’en réfère aux militants islamo-fascistes turcs de la Flottille de la Liberté. Erdogan a par ailleurs déclaré qu' « Israël "restera isolé" si Tel-Aviv refuse de faire des excuses pour avoir tué des militants turcs des droits de l'homme. Israël doit s’excuser auprès de la Turquie et lui verser des compensations. » La Turquie pratiquerait-elle le double-standard ? Si ce n’est pas le cas, à quand les excuses d’Ankara pour le génocide de 1 500 000 Arméniens ? A quand les compensations ? On attend depuis 1915… Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article paru dans le journal Tehran Times le 16 octobre 2010.


Erdogan : l’Iran, le Pakistan, la Turquie, l’Afghanistan ont un avenir commun


ISLAMABAD/TEHERAN – Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a dit que le Pakistan, la Turquie, l’Afghanistan et l’Iran ont un avenir commun, et que la sécurité de chaque pays dépend de la sécurité des autres pays, mais que les ennemis créent des problèmes aux quatre pays.

Le Premier ministre turc a fait ces commentaires lors d’une interview à Islamabad avec Hamid Mir, a rapporté The News vendredi.

Erdogan a dit que les États-Unis soutenaient quelques ennemis communs au Pakistan et à la Turquie et que le temps était venu de les démasquer et d’agir ensemble.

Le Premier ministre turc a insisté sur le fait que le Pakistan et la Turquie devaient jouer un rôle décisif dans les efforts de stabilisation de l'Afghanistan.

Il a dit que tant le Pakistan que la Turquie avaient souffert sous les régimes des dictateurs militaires qui étaient toujours soutenus par les USA, des politiciens ont été pendus par les régimes militaires dans les deux pays, et qu’à présent les deux pays se battaient contre le terrorisme.

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PM turc : « Le Pakistan est ma seconde patrie »

lundi, octobre 18, 2010

1915 : La Marine sauve 4100 Arméniens


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Ministère de la Défense a rendu compte le vendredi 15 octobre, de la cérémonie qui s'est déroulée dans la journée à Toulon. « Ils sont l’honneur de notre marine nationale. Il y a 95 ans, ces amiraux et ces marins ont accompli l’une des premières missions humanitaires de l’histoire ». Par ces mots M. Hubert Falco, secrétaire d’Etat à la Défense et aux anciens combattants, a souhaité honorer la mémoire des amiraux et marins qui ont permis en 1915 de sauver 4100 Arméniens en face de la Syrie. A noter : "En face de la Syrie" est la nouvelle appellation du mot Turquie ou Empire ottoman en langage diplomatique... Le génocide arménien qui est un crime sans nom (puisque jamais désigné comme tel par nombre de sophistes) a donc été perpétré par un Etat sans nom. Intéressant, non ? Mais ne boudons pas notre plaisir de voir commémorer le 95 ème anniversaire du sauvetage par la Marine française, de 4100 Arméniens rescapés du génocide perpétré par le gouvernement turc en 1915.



Photos : Copyright Ministère de la Défense - Sources : Marine Nationale


1915 : La Marine sauve 4100 Arméniens


Ministère de la Défense 2010
Mise à jour :15/10/2010 - Auteur : LV Ingrid Parrot

« Ils sont l’honneur de notre marine nationale. Il y a 95 ans, ces amiraux et ces marins ont accompli l’une des premières missions humanitaires de l’histoire ». Par ces mots M. Hubert Falco, secrétaire d’état à la défense et aux anciens combattants, a souhaité honorer la mémoire des amiraux et marins qui ont permis en 1915 de sauver 4100 Arméniens en face de la Syrie.

Ce vendredi 15 octobre, la communauté arménienne s’était réunie sur le parvis de la préfecture maritime de Toulon pour se souvenir des marins du croiseur Guichen. Ce navire qui faisait partie de la 3ème escadre française commandée par les amiraux Dartige du Fournet et Darrieus, aperçoit en septembre 1915 des signaux sur le mont Moïse en Syrie. Des villageois arméniens se sont réfugiés sur cette montagne pour échapper à la déportation. Le contre-amiral Darrieus obtient l’autorisation de porter secours à ces réfugiés.

Les opérations d’embarquement au moyen de canots et de radeaux amenés jusqu’à la plage dureront 2 jours. Elles sont menées sous les ordres du contre-amiral Darrieus et organisées par les équipages des navires Guichen, Desaix, Amiral Charner et la Foudre. Outre le souvenir de ces marins-sauveteurs, la cérémonie a permis à la communauté arménienne de remettre une plaque commémorative à la marine nationale.


Lire aussi :

Hubert Falco célèbre le 95e anniversaire du sauvetage de plus de 4100 arméniens

La Flotte française et un bel exemple d'ingérence humanitaire

1915 : la marine française sauve plus de 4000 Arméniens


Article en ligne sur le site du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

1915 : La Marine sauve 4100 Arméniens

Turquie : Metin Hülagü, un « universitaire classique »


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un département de langue et littérature arméniennes a été ouvert à l'Université Erciyes en Turquie. L’université, située dans la province centrale anatolienne de Kayseri, avait reçu la permission du Conseil de l’enseignement supérieur (YOK), de lancer un Département d’arménien et d’hébreu dans la faculté d’Arts et de Sciences. Un pas qualifié d’éminemment positif et qui vise, comme d’autres récentes initiatives de l’Etat turc, à présenter le visage d’une Turquie ouverte aux autres, et en l’occurrence, ouverte à ceux qu’elle a exterminés et spoliés.

Le Collectif VAN s’est penché sur l'homme qui dirige ce nouveau programme universitaire, le professeur Metin Hülagü, qui a déclaré : « La paix, la tolérance et le dialogue entre les Turcs et les Arméniens sont notre parti pris ».

On apprend dans l’article du Today’s Zaman que nous avons traduit ici, que « Hülagü a travaillé de nombreuses années sur la question arménienne et qu’il connaît bien les manques relatifs à ce sujet. Son approche de la situation globale est celle d'un universitaire classique. »

Il était dès lors intéressant pour nous, de préciser à nos lecteurs ce qu’est - encore de nos jours - un « universitaire classique » en Turquie.

Car d’ordinaire, les Chaires d’Université sont tenues par d’éminents spécialistes, « amoureux » du sujet traité. Mais, en ce qui concerne ce département de langue et littérature arméniennes de Turquie, il s’avère qu’il se trouve aux mains d’un personnage qui ne semble pas particulièrement arménophile...

On retrouve là encore la stratégie traditionnelle de l'Etat turc, qui consiste à faire obstacle aux reconnaissances du génocide arménien et à l’évolution de sa société civile, tout en présentant une façade respectable basée sur le dialogue et la « réconciliation ». On connaît la chanson.



Légende : Metin Hülagü, qui dirige le département de langue et littérature arméniennes à l'université Erciyes en Turquie.

Metin Hülagü, l'Adjoint du Recteur de l'Université d'Erciyes à Kayseri, a fait parler de lui lors de la pétition d’excuses des intellectuels turcs qui avaient demandé, en décembre 2008, pardon aux Arméniens pour « la Grande Catastrophe »[Nota CVAN : le génocide de 1915].

Cette pétition avait recueilli plus de 30 000 signatures et provoqué un « tremblement de terre psychologique » en Turquie. Metin Hülagü avait donné à l’époque une interview au journal turc Vatan, pour dénoncer le fait que sa signature s’était retrouvée sans son consentement sur le site d'excuses, www.ozurdiliyoruz.com. Il avait déclaré que les signatures étaient fausses. Deux autres universitaires, professeurs d'histoire, Şakir Batmaz et Gülbadi Alan, s’étaient également dit surpris de voir leur nom sur la liste.

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Turquie : Metin Hülagü, un « universitaire classique »

vendredi, octobre 15, 2010

Antoura : un orphelinat ou un camp d’extermination d’enfants ?


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Plus de 95 ans après le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman, des descendants de rescapés continuent leur quête inlassable du fil rompu de leur l’histoire. Ce faisant, ils deviennent à leur tour des passeurs, des transmetteurs de mémoire pour laisser aux générations suivantes la connaissance du passé. Maurice Missak Kelechian est de ces hommes-là. Arménien du Liban, il a entrepris, depuis 2005, un véritable travail de ‘fouilles historiques’ en révélant l’histoire méconnue de l’orphelinat d’Antoura, situé dans les murs du Collège Français St. Joseph d’Antoura au Liban. En 1915, l'orphelinat était dirigé par Djemal Pacha, l'un des responsables du génocide arménien, et par la première féministe de Turquie, Halide Edip Adivar, qui étaient tous deux chargés de turquifier les orphelins arméniens. Les enfants ont été systématiquement privés de leur identité arménienne, on leur donnait des noms turcs, on les islamisait de force et ils étaient sauvagement battus si on les entendait parler arménien : tous ces faits répondent à la définition de l'ONU sur le Génocide. Missak Kelechian rapporte également les souvenirs d’un rescapé qui avait témoigné de ses conditions de vie dans un livre : « La seule chose à laquelle pensaient les orphelins était la nourriture. Poussés au désespoir, ils ramassaient souvent les os de leurs amis morts, les réduisaient en poudre et les diluaient dans des soupes comme nourriture pour survivre. » Alors Antoura était-il un orphelinat ou un camp d’extermination pour enfants ? Le Collectif VAN vous propose la traduction du discours prononcé le 22 septembre 2010 par Maurice Missak Kelechian, lors de l’émouvante cérémonie qu’il a initiée au Collège St. Joseph d’Antoura - grâce au soutien de nombreux mécènes -, « pour aider ses héros à reposer finalement en paix ».

Mon voyage d‘amour

Mon voyage d'amour a commencé en 2005 en voyant une simple photo dans le livre de Stanley Kerr "Les Lions de Marach", qui montrait un groupe avec Djemal Pacha et une note indiquant : "Djemal Pacha, Commandant de la Quatrième Armée turque avec Halide Edib, sur les marches du Collège Français à Antoura, Liban."

Ma passion pour l'histoire arménienne moderne venait de décoller et la découverte d'un morceau de cette histoire dans ma propre arrière-cour était surréaliste ! Et en un rien de temps, je m'embarquais dans une incroyable histoire tue.

J'ai sauté dans ma voiture désirant identifier l'emplacement de l'orphelinat de la photo. Antoura, pour beaucoup de familles libanaises, est un bel endroit où l’on emmène les enfants se promener et prendre un bon bol d’air. Elles ne pouvaient imaginer que sous peu, cela leur couperait le souffle !


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Antoura : un orphelinat ou un camp d’extermination d’enfants ?

jeudi, octobre 14, 2010

Turquie : la messe à Aghtamar, et après ?


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le rédacteur en chef de l’hebdomadaire arméno-turc Agos, Rober Koptas, a indiqué que si la restauration de l'Église d’Aghtamar et la messe qui y a été célébrée pour la première fois depuis 95 ans, sont des étapes importantes, elles ont été accompagnées de quelques problèmes majeurs, aussi. "Le gouvernement turc utilise cet événement comme un outil de propagande bon marché à ses fins politiques" a-t-il dit. « Peut-être qu’au début le gouvernement avait quelques nobles motivations, mais au cours de ces trois dernières années, ses actes ont été entachés de calculs politiques absolus. Cet événement aurait été bien plus significatif s'il avait été destiné à permettre au gouvernement turc et au peuple de se confronter à leur histoire, mais nous comprenons maintenant que c'est simplement un autre geste diplomatique. » Le Collectif VAN vous propose la traduction d'un article en anglais publié sur le site Armenian Weekly le 30 septembre 2010.

Légende photo: Scène à l’extérieur de l’église. (Photo de Talin Suciyan)

Rapport détaillé : la messe à Aghtamar, et ensuite ?

De Harout Ekmanian
Armenian Weekly
30 septembre 2010

VAN (A.W.) -"La Victoire réside dans la réalisation du rêve fou d'un homme …" Cette phrase, écrite en grandes lettres arméniennes accompagnée d’une photo de l'Église de la Sainte Croix sur l’île d’Aghtamar, a été publiée en première page du Van Times, quotidien local, le 19 septembre, en coopération avec le journal Agos d’Istanbul, à l'occasion de la cérémonie de la Sainte Liturgie qui a eu lieu le même jour en cette église.

De grands titres enthousiastes furent courants à la Une d'autres journaux locaux, également. Si des journaux tels que SehriVan, Bolge, Prestij et Vansesi présentaient l'événement comme "une contribution à la paix mondiale et un brillant exemple de tolérance," d'autres journaux tel DoguAnadolu s’enfonçaient dans les détails, critiquant leurs collègues qui trompaient le public en présentant la messe comme une première après 95 ans et non pas 92 ans – faisant correspondre cela avec la date du soulèvement arménien de Van en 1918, dans une tentative visant à alimenter encore plus de haine historique contre "les traîtres arméniens."

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Turquie : la messe à Aghtamar, et après ?

mercredi, octobre 13, 2010

La Flotte française et un bel exemple d'ingérence humanitaire


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - 1915, le signal de l'extermination des chrétiens de l'Empire ottoman est donné. 1 500 000 Arméniens vont disparaître dans le premier génocide du XXème siècle. Certains auront cependant la chance d'être sauvés par la marine française qui croisait en Méditerranée. En septembre 1915, 4000 Arméniens, hommes, femmes, enfants, vieillards, s’étaient regroupés avec bétail, armes et nourriture sur une colline du golfe d'Alexandrette, le Moussa Dagh (Mont Moïse). Face à eux, 15 000 soldats turcs qui ne leur laissaient aucune chance. Les Arméniens érigent de grandes croix sur la colline pour attirer l'attention des bateaux français ou anglais. Après 53 jours de siège, des croiseurs français "le Guichen", le "Jeanne d'Arc" et "le "Desaix " s'approchent des côtes turques. Les amiraux décident de leur propre chef de sauver ces populations chrétiennes. Un hommage leur est rendu le vendredi 15 octobre 2010 à Toulon sous le Haut Patronage de M. Hervé Morin, Ministre de la Défense et en présence de M. Hubert Falco, Secrétaire d'Etat et maire de Toulon, ainsi que SEM. Viguen Tchitetchian, Ambassadeur d'Arménie. 95 ans après les faits, cette première cérémonie du souvenir est organisée par l’Anacra [Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens] et l’Abris’s Club, et elle braque les projecteurs sur ce bel exemple d’ingérence humanitaire.



LA FLOTTE FRANÇAISE AU SECOURS DES ARMENIENS EN 1915

1ER HOMMAGE NATIONAL AUX AMIRAUX

Sauvetage de 4100 Arméniens au Moussa Dagh : exemple d’une ingérence humanitaire


LE CONTEXTE - 24 Avril 1915 : les premières déportations d'Arméniens et le signal de l'extermination totale des chrétiens de l'Empire ottoman dont le nombre passa de 30% de la population à 0,1% de nos jours : 1 500 000 Arméniens, 400 000 Assyro-Chaldéens, 350 000 Grecs Pontiques disparurent ainsi. La vague de la mort ira d'Istanbul jusqu'aux déserts de Syrie.

LES FAITS - Le 10 septembre 1915, six villages regroupant plus 4000 Arméniens se sont regroupés avec bétail, armes et nourriture sur une colline du golfe d'Alexandrette, le Moussa Dagh (Mont Moïse), et commencent une résistance acharnée pour leur survie contre les troupes turques avec 120 fusils, 300 vieux fusils et quelques pistolets ! Une troupe de 3000 turcs, puis des renforts jusqu'à 15 000 soldats ne laissent aucune chance aux villageois. Ceux ci érigent de grandes croix sur la colline pour attirer l'attention des bateaux français ou anglais. Après 53 jours de siège, les espoirs s'effritent et le désespoir s'installe lorsqu'un croiseur français "le Guichen" de la 3ème escadre française de la Méditerranée avec son commandant le Contre amiral Gabriel Darrieus repère un drapeau de tissu blanc avec une immense croix rouge agité par les rescapés. Le commandant de la flotte l'Amiral Louis Dartige du Fournet avec le "Jeanne d'Arc" et "le "Desaix " et plusieurs autres bâtiments de guerre s'approche des côtes turques et décident devant l'état désespéré de ces populations chrétiennes de les sauver, avant même que des ordres du gouvernement français ne leur parviennent.


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La Flotte française et un bel exemple d'ingérence humanitaire

mardi, octobre 12, 2010

Allemagne : Prix de la Télévision pour "Aghet"


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Aghet - un génocide » a obtenu le prix du meilleur film documentaire ce week-end lors du gala du Prix de la Télévision allemande. Son réalisateur Eric Friedler a été félicité pour son « extraordinaire application dans les recherches et sa grande minutie de transposition cinématographique » par le directeur de la chaîne NDR, Lutz Marmor. Le documentaire "Aghet - un génocide" parle du génocide des Arméniens qui a eu lieu pendant la Première Guerre mondiale dans l’Empire turc ottoman et au cours duquel 1,5 million de personnes ont péri. Cependant, ce génocide n'est pas reconnu aujourd'hui par la Turquie comme un fait historique et il est ignoré par une grande partie du monde. "Aghet" traite également des motifs politiques derrière ce silence continuel qui perdure aujourd'hui. Le Collectif VAN vous propose la traduction d'un article en allemand du site NDR en date du 10 octobre 2010.

Prix de la Télévision pour "Aghet" et "Unser Star für Oslo"


10.10.2010 - 23:50

Kurt Krömer et Sandra Maischberger ont présenté le gala. Deux productions de NDR ont reçu ce week-end le Prix de la Télévision allemande. "Aghet - un génocide" a obtenu le prix du "meilleur film documentaire". De plus, les producteurs de NDR et Pro Sieben de l’émission "Notre star pour Oslo" ont pu apprécier qu’elle reçoive le prix de la catégorie "meilleur divertissement. "

La cérémonie de remise des trophées a eu lieu samedi à Cologne. Les présentateurs du gala étaient Sandra Maischberger et Kurt Krömer. Depuis 1999, le Prix de la Télévision allemande est décerné par ARD et ZDF, RTL et Sat.1 aux meilleurs programmes de la télévision.


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Allemagne : Prix de la Télévision pour "Aghet"

lundi, octobre 11, 2010

Catherine Pederzoli : « L’enseignement de la Shoah est en danger »


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Comité de soutien à Catherine Pederzoli, qui regroupe de multiples associations* dont le Collectif VAN, avait appelé à manifester dimanche après-midi aux abords du ministère de l'Education Nationale à Paris. Près de 300 personnes se sont rassemblées pour exprimer leur solidarité avec Catherine Pederzoli, professeur d’Histoire-Géographie à Nancy, suspendue pour cause d’enseignement de la Shoah.

« L’enseignement de la Shoah est en danger. Ecoutez-nous Monsieur le Président, le négationnisme rampant existe en France. Cette réalité existe et se développe. » a dénoncé Catherine Pederzoli, présente au rassemblement.

« Je ne suis pas la seule dans ce cas, je me suis aperçue que nous étions au moins une vingtaine d'enseignants concernés, mais la majorité refuse de s'exprimer de peur de sanctions » a déclaré l’enseignante.

A la suite de Catherine Pederzoli, de nombreux intervenants se sont succédé au micro dont une autre enseignante en butte à de graves difficultés pour des raisons similaires."

Plusieurs représentants d’associations de la communauté juive ont pris la parole pour dénoncer la sanction qui frappe Catherine Pederzoli. Des témoignages émouvants, notamment celui de Marceline Leridan, déportée à Auschwitz et compagne d’infortune de Simone Veil, ont fortement marqué l'assistance.


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Catherine Pederzoli : « L’enseignement de la Shoah est en danger »

jeudi, octobre 07, 2010

Turquie : profanation d’une église arménienne


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Provocation en Turquie : des centaines de nationalistes (MHP) ont été autorisés par le gouvernement AKP de Recep Erdogan à faire leurs prières islamiques du vendredi 1er octobre 2010 en la Cathédrale arménienne de la Sainte Vierge à Ani. Devlet Bahceli, le leader du parti turc d’extrême-droite, a dit que ces prières étaient organisées en signe de protestation contre la liturgie qui s’est tenue le 19 septembre dernier en l’église arménienne Sourp Khatch d’Aghtamar (Lac de Van, dans l’est de la Turquie). En effet, ce jour-là, pour la première fois depuis le génocide arménien de 1915, une messe avait été célébrée dans la seule église arménienne restaurée par l’Etat turc. L’événement du 19 septembre avait été présenté par le gouvernement turc comme le signe incontestable de ‘sa grande tolérance’. Le service religieux musulman qui a profané ce vendredi 1er octobre la Cathédrale d’Ani, symbole millénaire de la chrétienté de l’Eglise d’Arménie, signe, lui, « la face hideuse du nationalisme turc » selon Hayk Demoyan, directeur de l'Institut du Musée du Génocide arménien à Erevan (Arménie). Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article paru le vendredi 1er octobre 2010 dans le journal arméno-américain, Asbarez.



Un parti turc organise les prières du vendredi dans la Cathédrale d’Ani


Vendredi 1er octobre 2010

De NANORE BARSOUMIAN

Asbarez

WATERTOWN, MA (A.W.) Le 1er octobre, des sources turques ont annoncé que des centaines de nationalistes turcs ont fait les prières du vendredi – namaz - en la Cathédrale de la Sainte Vierge à Ani.

Devlet Bahceli, le chef du Parti (conservateur) du Mouvement Nationaliste (MHP), ainsi que d'autres responsables du parti, ont prié au premier rang de la foule, à l'intérieur de la cathédrale.

Bahceli aurait fait le voyage à Ani avec des centaines de partisans portant des drapeaux turcs et chantant "Allahu Akbar" (Dieu est grand).

Plus tôt cette semaine, des journaux turcs ont annoncé que la branche de Kars du MHP avait déposé une demande d’autorisation pour les prières ; et le 30 septembre, il a été annoncé que les autorités turques avaient décidé d’autoriser les prières.

Les sources ont aussi annoncé que le leader du MHP, Devlet Bahceli, a dit que les prières du vendredi dans la Cathédrale d’Ani étaient un signe de protestation contre la liturgie du 19 septembre qui s’est tenue en l’église Sourp Khatch à Aghtamar.

Entre temps, le MHP aurait dit que les prières de vendredi à Ani suivaient les pas du conquérant Seldjoukide Alp Arslan, qui, en envahissement Ani en 1064, avait enlevé la croix placée sur la cathédrale et y avait fait les prières du vendredi.

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Turquie : profanation d’une église arménienne

mercredi, octobre 06, 2010

Les Turcs et les Kurdes à la recherche de leur héritage arménien


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La première cérémonie religieuse arménienne célébrée depuis le génocide arménien de 1915 dans une église arménienne située dans l’est de la Turquie, le 19 septembre dernier, aura, selon les Arméniens, des effets à long terme : ils pensent que davantage d’églises seront restaurées et que davantage de Turcs et de Kurdes rechercheront leur identité ethnique. “Je suis kurde. Mais tous les voisins de mon père étaient arméniens,” a déclaré Aziz Aykaç, propriétaire de deux journaux de la ville de Van. “Il y a ici beaucoup de familles qui ont des parents arméniens. Ils le savent, tout le monde le sait, mais personne n’en parle.” Kerim, quant à lui, a dit que lorsque son père est mort, il lui a laissé le terrain d’un monastère, lui disant qu’il devait protéger l’église à tout prix, au nom du Christ : “Son souhait m’a surpris. Nous étions musulmans et je ne comprenais pas pourquoi il voulait que je protège l’église au nom du Christ”, a dit Kerim, ajoutant qu’il avait appris que la famille était en fait arménienne, en posant des questions insistantes à des parents plus âgés. Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet article paru dans le journal turc de langue anglaise, le Hurriyet Daily News, le 24 septembre 2010.



Le service religieux à Aghtamar suscite une recherche de l’héritage arménien dans la Turquie orientale

Vendredi 24 septembre 2010
De VERCİHAN ZİFLİOĞLU
VAN - Hürriyet Daily News

Nota CVAN : le journaliste du Hürriyet Daily News utilise le nom turc d’Akdamar en lieu et place du nom arménien d’Aghtamar. Nous avons volontairement rectifié toutes les occurrences.

La cérémonie religieuse historique qui a eu lieu le 19 septembre dans une église arménienne située dans l’est de la Turquie aura des effets à long terme selon les Arméniens qui pensent que davantage d’églises seront restaurées et davantage de personnes rechercheront leur identité ethnique.

“Des familles de tous les coins de la Turquie viennent nous voir, car elles recherchent les racines de leurs familles. Des membres de ma famille ont fait changer leurs cartes d’identité pour être enregistrés en tant que chrétiens”, a déclaré l’archevêque Aram Atechian, patriarche adjoint du Patriarcat arménien d’Istanbul, au Hürriyet Daily News & Economic Review. “De nombreux individus, dont les cartes d’identité portent la mention ‘musulmane’ dans la section religion, avouent qu’ils sont des Arméniens cachés.”

Suite aux massacres des Arméniens, survenus à la chute de l’Empire ottoman, nombreux sont ceux qui, restés sur place, ont changé leurs noms et pris des identités de Kurdes musulmans. Selon Atechian, le processus de démocratisation qui a cours en Turquie élimine lentement les peurs et conduit les gens à prendre ce type de mesures.

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Les Turcs et les Kurdes à la recherche de leur héritage arménien

mardi, octobre 05, 2010

Paris : rassemblement de soutien à Catherine Pederzoli


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Aux côtés du Comité de soutien à Catherine Pederzoli, le Collectif VAN appelle à se joindre au rassemblement qui aura lieu ce dimanche 10 octobre 2010 à 15 heures, devant le ministère de l’Education nationale à Paris (110 rue de Grenelle - 75007) : « Soutenons Catherine Pederzoli, professeur d’Histoire à Nancy, suspendue pour les voyages à Auschwitz qu’elle a organisés, et soutenons tous les enseignants et personnels de l’Education nationale ayant été sanctionnés pour les mêmes motifs. Alertons les pouvoirs publics sur les difficultés à pouvoir aborder sereinement dans les établissements scolaires, la question de la Shoah mais aussi celle de tous les génocides, à l’instar du génocide des Arméniens. »



COMMUNIQUE DE PRESSE DU COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMENIENNE CONTRE LE NEGATIONNISME] – 4 OCTOBRE 2010 – 19:15

Le Collectif VAN se joint au rassemblement de soutien à Catherine Pederzoli


Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] a rejoint le mercredi 29 septembre le Comité de soutien à Catherine Pederzoli, professeur d’Histoire-Géographie à Nancy, suspendue pour son travail pédagogique sur la Shoah, mot qu’on lui reproche d’utiliser au lieu de « génocide ». Le Collectif VAN demande la levée immédiate de la sanction incompréhensible qui frappe l’enseignante.

Le Collectif VAN rappelle qu’à 58 ans, Madame Catherine Pederzoli-Ventura a toujours obtenu de ses élèves d’excellents résultats et a toujours été très bien notée. Concernant les faits qui lui sont subitement reprochés, il note que Madame Pederzoli n’a fait que suivre les principes ministériels, en ligne sur l’un des sites de l’Education nationale. Le site http://www.shoah.education.fr/ est depuis 2008 consacré à l’enseignement de la Shoah. On y lit entre autres : « Enseigner la Shoah, c’est transmettre une mémoire et un savoir historique pour faire acquérir aux élèves une connaissance précise de ce crime majeur perpétré en Europe. »

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Paris : rassemblement de soutien à Catherine Pederzoli

lundi, octobre 04, 2010

Après la messe à Aghtamar, la manne céleste à Kars ?


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le nombre important de touristes ayant participé à la liturgie qui s’est tenue dans l’Eglise Sourp Khatch (Sainte-Croix) sur l'île d’Akhtamar, a incité la société turque à obtenir une autorisation pour organiser également une messe dans l'Église Arakelots [des Apôtres] de Kars une fois par an, afin de développer le tourisme dans la ville. L'église est située près de la forteresse de Kars et a été transformée en mosquée en dépit des croix et des images des apôtres sur les murs. La Turquie poursuit ainsi sa politique visant à ajouter aux bénéfices des confiscations, engrangés et fructifiés depuis le génocide de 1915, les dollars et euros d’un tourisme post-génocidaire, essentiellement vécu par les Arméniens de la diaspora comme un pèlerinage vers le pays perdu. Soyons optimistes : cette « ouverture » intéressée débouchera peut-être sur une véritable introspection de la société turque et de l’Etat, afin d’analyser ce passé qui ne passe pas. Le Collectif VAN vous propose la traduction d'un article en anglais publié sur le site News.am le 23 septembre 2010.


Une messe organisée à l’Eglise Arakelots de Kars


news.am
23 septembre 2010
Arménie

Le nombre important de touristes ayant participé à la liturgie qui s’est tenue dans l’Eglise Sourp Khatch (Sainte-Croix) sur l'île d’Akhtamar, a incité la société turque à obtenir une autorisation pour organiser également une messe dans l'Église Arakelots de Kars.

Un représentant du tourisme a déclaré au correspondant NEWS.am que les résidents locaux sont pour l'ouverture de l'Église Arakelots pour des services religieux une fois par an, afin de développer le tourisme dans la ville. L'église est située près de la forteresse de Kars et a été transformée en mosquée.

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Après la messe à Aghtamar, la manne céleste à Kars ?

vendredi, octobre 01, 2010


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le comité de soutien à Catherine Pederzoli, cette enseignante originaire de Nancy suspendue à la suite d’un rapport de l’Inspection générale de l’Education nationale mettant en cause son enseignement de la Shoah, demande, dans un courrier transmis vendredi matin, à être reçu en urgence par le Président de la République, Nicolas Sarkozy. Pour Guy Konopnicki, le porte-parole du comité de soutien, « On essaie aujourd’hui de sanctionner une professeure d’histoire-géographie en changeant l’accusation en cours de procédure. » Le comité de soutien souhaite alerter le Président de la République sur les difficultés que rencontrent les professeurs de l’enseignement secondaire pour aborder le sujet de la Shoah comme d’ailleurs celui du Génocide des Arméniens. Le Collectif VAN, qui a rejoint mercredi 29 septembre le comité de soutien à Catherine Pederzoli, publie ici le dernier communiqué de presse de l’association.


Comité de soutien à Catherine Pederzoli
100 avenue du Général Leclerc
54000 NANCY
www.soutenonscatherine.fr

Vendredi 1er octobre 2010

Communiqué de Presse

Le comité de soutien à Catherine Pederzoli demande à être reçu en urgence par Nicolas Sarkozy


Le comité de soutien à Catherine Pederzoli, cette enseignante originaire de Nancy suspendue à la suite d’un rapport de l’Inspection générale de l’Education nationale mettant en cause son enseignement de la Shoah, demande, dans un courrier transmis vendredi matin, à être reçu en urgence par le Président de la République, Nicolas Sarkozy.

Pour Guy Konopnicki, le porte-parole du comité de soutien, « On essaie aujourd’hui de sanctionner une professeure d’histoire-géographie en changeant l’accusation en cours de procédure. »


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Catherine Pederzoli : Nicolas Sarkozy saisi par le comité de soutien