LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

jeudi, septembre 30, 2010

Turquie : le MHP organise une prière islamique dans l’église d’Ani


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Selon certaines informations, des membres du principal parti nationaliste d’opposition en Turquie prévoiraient de se rassembler dans une cathédrale arménienne du 11e siècle ce vendredi pour une prière islamique à visée politique, ce qui ne manquera pas d’exaspérer les Arméniens. Le Ministre turc de la Culture, Ertugrul Gunay, aurait prévenu que la prière dans la cathédrale d’Ani vendredi serait considérée comme illégale si elle se transformait en une “manifestation collective.” Les Turcs peuvent y prier uniquement en tant que “citoyens individuels” aurait indiqué Gunay. Décidément, les ultra-nationalistes du MHP ne sont pas à une provocation près. La gestion par l’AKP de cette situation explosive peut potentiellement contribuer à redorer son blason auprès de l’Union européenne. De là à penser que les visées de l’extrême-droite turque et des islamistes au pouvoir en Turquie, se rejoignent, il n’y a qu’un pas. Que nous ne franchirons pas encore… Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article paru le vendredi 28 septembre 2010 dans le journal arméno-américain, Asbarez.


Mardi 28 septembre 2010 | Rédaction d’Asbarez

Des nationalistes turcs veulent prier dans une église médiévale arménienne


ANKARA (RFE/RL) – Selon certaines informations, des membres du principal parti nationaliste d’opposition en Turquie prévoiraient de se rassembler dans une cathédrale arménienne du 11e siècle ce vendredi pour une prière islamique à visée politique, ce qui ne manquera pas d’exaspérer les Arméniens, a annoncé RFE/RL.

Les journaux turcs ont annoncé mardi que les autorités de la région de Kars, au nord-est, ont reçu une demande formelle d’autorisation émanant de la branche locale du Parti du Mouvement Nationaliste (MHP).


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Turquie : le MHP organise une prière islamique dans l’église d’Ani

mercredi, septembre 29, 2010

Monument à la mémoire des 300 orphelins arméniens d’Antoura


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un khatchkar en mémoire des orphelins arméniens tués pendant le génocide arménien, a été inauguré dans le cimetière du Collège St. Joseph d’Antoura (Liban). Le khatchkar porte l’inscription « À la mémoire des martyrs arméniens tués pendant le génocide arménien commis par l’Empire ottoman ». En 1915, l'orphelinat était dirigé par Djemal Pacha, l'un des responsables du génocide arménien, et par la première féministe de Turquie, Halide Edip Adivar : ils étaient chargés de turquifier les orphelins arméniens. Les enfants ont été systématiquement privés de leur identité arménienne ; on leur donnait des noms turcs, on les islamisait de force et ils étaient sauvagement battus si on les entendait parler arménien. Suivant la Convention des Nations-Unies, ce fut l'un des premiers signes du nettoyage ethnique des enfants arméniens. Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais du journal arménien A1+, publié le 24 septembre 2010.


Un khatchkar à la mémoire de 300 orphelins arméniens, dévoilé à Antoura


14:00 | 24 Septembre 2010 | social

Un khatchkar [Nota Cvan : « croix de pierre »] à la mémoire des orphelins arméniens tués pendant le génocide arménien, a été inauguré dans le cimetière du Collège St. Joseph d’Antoura grâce à l'appui matériel de la bienfaitrice libanaise Gohar Khatchaturian.

Le khatchkar porte une inscription en arménien, en arabe, en français et en anglais, « À la mémoire des martyrs arméniens tués pendant le génocide arménien commis par l’Empire ottoman ».


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Monument à la mémoire des 300 orphelins arméniens d’Antoura

jeudi, septembre 23, 2010

Orhan Pamuk et Günter Grass : « Fraternité avec Dogan Akhanli »


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - COMMUNIQUE DE PRESSE DU COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMENIENNE CONTRE LE NEGATIONNISME] - 18 SEPTEMBRE 2010 – 19:15


Orhan Pamuk et Günter Grass : « Fraternité avec Dogan Akhanli »


Les Prix Nobel Orhan Pamuk (Turquie) et Günter Grass (Allemagne), l’écrivain turc Yasar Kemal, le romancier allemand Edgar Hilsenrath, l’auteur, scénariste, compositeur et interprète turc Zülfü Livaneli et son ami le musicien grec Mikis Théodorakis, l’écrivain et journaliste allemand Günter Wallraff (auteur de Tête de Turc), des membres de l’International Association of Genocide Scholars (IAGS), des universitaires internationaux, des associations allemandes d’écrivains, de juristes, de défense des droits de l’homme (dont PEN-Allemagne), etc. réclament la libération de Doğan Akhanlı, intellectuel turco-allemand emprisonné en Turquie depuis 40 jours.

Dans l’optique d’alerter l’opinion publique, le Collectif VAN a interpellé les responsables politiques, associatifs et les médias français, ce samedi 18 septembre 2010 à la Fête de la Fraternité de Ségolène Royal, à Arcueil.

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Orhan Pamuk et Günter Grass : « Fraternité avec Dogan Akhanli »

mercredi, septembre 15, 2010

Lancement du site Maragha.org


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’association « Initiative pour prévenir la xénophobie » a créé le site web Maragha.org. Le lancement du site a eu lieu le 9 septembre 2010. Maragha était l’un des plus grands villages arméniens du Nagorno-Karabakh qui a été brûlé et détruit en 1992 par les forces armées azerbaïdjanaises. Des habitants du village ont été pris en otage, torturés et sauvagement assassinés par les Turcs azéris. Des photos, des vidéos, des documents, des preuves de témoins oculaires montrant les atrocités de Maragha sont présentés sur ce site. La même association a déjà lancé en février 2010 le site http://www.xocali.net pour démonter la propagande turque et azérie qui qualifie de « génocide » d'autres événements qui se sont déroulés à la même époque à Khodjalou (Xocali). Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en arménien publié sur le site Tert.am le 9 septembre 2010.


Le site Maragha.org a été lancé


Tert.am

18:02 • 09.09.10

« C’était vraiment comme un Golgotha contemporain, bien longtemps après. » Telles sont les paroles de la baronne Caroline Cox. C’est la tragédie de Maragha que la baronne nomme un Golgotha moderne. Ces mots-là sont affichés en page d'accueil du site web www.maragha.org, dont le lancement a eu lieu aujourd'hui.

Le site a été créé par l’association « Initiative pour prévenir la xénophobie ». Des photos, des vidéos, des documents, des preuves de témoins oculaires montrant les atrocités de Maragha sont présentés sur ce site trilingue (arménien, anglais, russe). Le site sera prochainement complété par de nouveaux faits.

Maragha était l’un des plus grands villages du Nagorno-Karabakh. En 1992, les forces armées azerbaïdjanaises avaient brûlé le village et massacré la population. Le nombre des Arméniens tués durant les événements tragiques de Maragha varie de 80 à 100, dont 30 femmes. Plus de 40 personnes ont été blessées, 63 ont été faites prisonnières.

Tert.am

Traduction Collectif VAN - 9 septembre 2010 - 07:20 - www.collectifvan.org


Lire aussi:


"Maragha, 10 avril 1992. Génocide ordinaire”

Maraghar : Avril, le mois des génocides…

Maraghar : Caroline Cox parle du Golgotha contemporain

Des pirates informatiques qui ont des assassins pour héros


Xocali.net : le site qui dénonce la contrefaçon azérie


Azerbaïdjan : appel au piratage informatique



Article en ligne sur le site du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme)

Lancement du site Maragha.org

mardi, septembre 14, 2010

L’Armée US ne participera pas à un exercice militaire en Turquie


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Samedi, l'ambassade américaine à Ankara a déclaré que les forces aériennes des Etats-Unis ne participeraient pas aux exercices militaires prévus pour octobre en Turquie parce qu’Israël n'avait pas été invité aux exercices militaires. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais publié sur le site PanARMENIAN le 5 septembre 2010.


Les forces aériennes des Etats-Unis ne participeront pas aux exercices militaires en Turquie


5 septembre 2010 - 18:04 AMT 13:04 GMT

PanARMENIAN.Net – Les forces aériennes des Etats-Unis ne participeront pas à un exercice militaire prévu pour octobre en Turquie, a déclaré samedi l'ambassade américaine à Ankara dans un communiqué. Plus tôt, Ahmet Davutoglu, ministre turc des Affaires étrangères a nié les récents rapports des médias suivant lesquels les États-Unis ne participeront pas aux exercices militaires communs en Turquie parce qu'Israël n'a pas été invité.

La semaine dernière, les médias israéliens ont relaté que les États-Unis ont rejeté l'invitation à participer aux exercices de guerre parce qu’Israël n'y avait pas été invité. Le communiqué indique que la Turquie avait invité les États-Unis à prendre part à l'Aigle d'Anatolie, manoeuvre commune annuelle des forces aériennes de la Turquie, des Etats-Unis, d’Israël ainsi que de plusieurs autres pays.


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L’Armée US ne participera pas à un exercice militaire en Turquie

lundi, septembre 13, 2010

La Turquie emprisonne un intellectuel gênant


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Communiqué de presse du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] – 9 septembre 2010 – 19:15 - Issy-les-Moulineaux – contact@collectifvan.org


Le 10 août 2010, l’écrivain turc et défenseur des droits de l’homme Doğan Akhanlı a été arrêté à l’aéroport d’Istanbul, en provenance d’Allemagne où il réside depuis 1991. Doğan Akhanlı, est inculpé pour des motifs de droit commun, concernant sa prétendue implication dans l’attaque d’un bureau de change, pour son « rôle » de chef de gang, et le fait qu’il serait l’instigateur d’un complot visant à renverser l’ordre constitutionnel en Turquie. Par ces accusations mensongères, l’Etat turc cherche à se débarrasser d’un intellectuel turc gênant : l’engagement de l’écrivain turco-allemand en faveur de la reconnaissance du génocide des Arméniens et des Assyriens, toujours officiellement nié par la Turquie, est en lien direct avec son arrestation.

En essayant de « dépolitiser » la procédure engagée contre lui par la Cour criminelle, Ankara cherche à tuer dans l’œuf les protestations et les mouvements de soutien qui s’organisent déjà en Allemagne et qui devraient, espère-t-on, s’étendre partout en Europe et en Amérique. Il est du devoir de chaque citoyen attaché aux valeurs démocratiques et à la défense des droits de l’homme, de ne pas laisser Doğan Akhanlı croupir dans les terribles geôles turques : elles n’ont guère changé depuis l’époque du film Midnight Express. Les refus de remise en liberté sont, d’après ses collègues allemands, destinés à briser totalement cet homme déjà emprisonné et torturé par le passé.

C’est la première fois depuis qu’il s’était réfugié en Allemagne, que Doğan Akhanlı, appelé au chevet de son père, revenait en Turquie. Il avait fui la Turquie en 1991 et vivait à Cologne. Il était devenu citoyen allemand en 2001. L’écrivain Doğan Akhanlı est proche de l’Association allemande AGA de Tessa Hofmann (Reconnaissance, contre les génocides, pour l'entente entre les peuples) et de celle d’Ali Ertem (Association contre les génocides, SKD - Soykirim Karsitlari Dernegi), toutes deux partenaires des actions annuelles du Collectif VAN pour la sensibilisation aux génocides et à leur déni.


Soutenez Doğan Akhanlı.
Liberté pour Doğan Akhanlı.

Séta Papazian
Présidente
Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France
Boite vocale : 09 50 72 33 46 - Email: contact@collectifvan.org
http://www.collectifvan.org

Plus d’informations sur le Stand du Collectif VAN : Forum de rentrée d’Issy-les-Moulineaux du vendredi 10 septembre 2010 (14h à 21h), au samedi 11 septembre (10h à 20h). Secteur O - Palais des Sports Robert Charpentier – 4/6 Boulevard des Frères Voisin - Issy-les-Moulineaux. Métro Mairie d'Issy.


Le Collectif VAN vous propose ci-dessous la traduction d’un appel émanant de l’Association AGA:


Victime de persécutions politiques parce qu’il a dit et écrit la vérité : Dogan Akhanli (né en 1957)

Le 10 août 2010, l’écrivain et défenseur des droits de l’homme
Doğan Akhanlı, qui vit à Cologne, a été arrêté à l’aéroport d’Istanbul alors qu’il tentait d’entrer en Turquie, afin de rendre visite à son père malade. D’après son avocat Haydar Erol, il est détenu depuis le 20 août 2010 dans une prison de la province de Tekirdağ sous prétexte d’une prétendue implication dans l’attaque d’un bureau de change d’Istanbul en 1989. « Cette accusation est fondée sur des témoignages dont l’un au moins a été obtenu sous la torture », dit Erol. Le deuxième témoin supposé (le fils de la victime) a par la suite nié avoir jamais identifié Akhanlı sur une photographie. « C’est la police qui a produit ce scénario », dit l’avocat Erol, dans le but de régler tardivement des comptes avec la gauche politique. Malgré les deux demandes de remise en liberté fondées sur l’inconsistance du dossier que Maître Erol a présentées, un procureur a requis l’inculpation de Doğan Akhanlı pour vol à main armée et homicide. Jusqu’ici trois demandes de mise en liberté ont déjà été rejetées.


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La Turquie emprisonne un intellectuel gênant

jeudi, septembre 09, 2010

"Maragha, 10 avril 1992. Génocide ordinaire”


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La première projection du film "Maragha, le 10 avril 1992" est prévue à la mi-septembre à la télévision publique d'Arménie. Ce documentaire est le troisième de la série «Génocide ordinaire ». Il raconte un terrible massacre resté méconnu : le 10 avril 1992, des dizaines d'habitants du village de Maragha au Haut-Karabakh ont été pris en otage, torturés et sauvagement assassinés par les troupes azéries. Le gouvernement azerbaïdjanais brandit régulièrement, à l’encontre des troupes arméniennes, de fausses accusations de génocide qui serait survenu en février 1992 à Khodjali. Les pogroms anti-arméniens de Maragha sont eux, hélas, bien réels. Mais ils sont tombés dans l’oubli. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais du journal arménien Tert.am publié le 6 septembre 2010.


17:26 • 06.09.10

Le travail sur le film documentaire "Maragha, 10 avril 1992" est terminé ; c’est le troisième de la série «Génocide ordinaire." Le film raconte le massacre resté méconnu, de dizaines d'habitants du village de Maragha au Haut-Karabakh qui ont été sauvagement assassinés, pris en otage, torturés. Certains des habitants sont toujours portés disparus à ce jour.

La crucifixion de Maragha, que la baronne Caroline Cox a nommée « Un Golgotha moderne, mais bien pire », est présentée par les preuves des témoins oculaires, prouvées dans les scènes du documentaire.

«Les histoires des anciens habitants de Maragha - qui vivent aujourd'hui au village de New Maragha -, éclairent de nombreux faits jusque-là inconnus concernant les causes et les conséquences du 10 avril 1992, jour de la tragédie » a dit Marina Grigoryan, responsable du projet “Génocide ordinaire".

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"Maragha, 10 avril 1992. Génocide ordinaire”

mardi, septembre 07, 2010

Turquie : pas de croix pour la messe de l’Eglise d’Aghtamar


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Malgré leur engagement, les autorités turques ont récemment annoncé qu’elles ne seraient pas en mesure d’installer la croix manquant sur le dôme de l’Église arménienne de la Sainte-Croix. Situé sur l’île d’Aghtamar dans le lac de Van, ce joyau de l’Art religieux arménien a été rénové et transformé en musée - sans croix -, en 2007, dans ce qui ressemble fort à une tentative de persuader l’Union européenne et l’UNESCO que la Turquie protège l’héritage culturel des terres qu’elle occupe. Face aux protestations de la communauté arménienne de Turquie et de la diaspora, le gouvernement turc avait autorisé que l’église d’Aghtamar retrouve sa croix d’origine avant le 19 septembre, date de la première messe arménienne à y être célébrée depuis le génocide de 1915. Une promesse qui ne sera donc pas tenue pour des raisons « techniques »… Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article paru le vendredi 3 septembre 2010 dans le journal arméno-américain, Asbarez.



Asbarez

Pas de croix pour la Sainte-Croix


Vendredi 3 septembre 2010

EREVAN (ArmRadio) — Les autorités turques ont annoncé qu’elles n’installeraient pas de croix sur le dôme de l’Église de la Sainte-Croix récemment rénovée, située sur l’île d’Aghtamar.
Située dans la province sud-est de Van, l’Église de la Sainte-Croix a été rouverte et convertie en musée par les autorités locales après les rénovations. Ceci a cause un tollé parmi les Arméniens de Turquie et de l’étranger, qui ont condamné la profanation de ce site religieux par le gouvernement turc. Suite à la pression locale et internationale, le gouvernement turc a en apparence accepté d’installer une croix sur l’église à l’occasion de la première liturgie et il a permis que des offices religieux y soient tenus [Nota CVAN : un office par an en réalité…].

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Turquie : pas de croix pour la messe de l’Eglise d’Aghtamar

vendredi, septembre 03, 2010

Turquie : Un ancien monastère syriaque vieux de 2000 ans vandalisé


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN diffuse l'article suivant transmis par l'Institut Assyro Chaldéen Syriaque (IACS). Il a été rédigé par une membre de l'IACS qui s'est rendue à Nusaybin (province de Mardin en Turquie) peu après la découverte d'inscriptions racistes à caractère antichrétien sur l'ancien monastère syriaque de Mor Yakup (Saint-Jacob) . La police nationale est accusée par la maire BDP de la ville de cacher les informations en sa possession.


Légende photo: : Daté de plus de 2000 ans, cet ancien temple païen fut transformé en monastère par Saint Jacob (Mor Yakup en araméen) durant les premiers siècles du christianisme. Il y fonda à côté la première université au monde qui s’étendait jusqu’en Syrie. Sur le plan religieux, ce lieu est surtout le symbole de la naissance de la branche Jacobite du Christianisme (par Saint Jacob) qui par la suite se scinda en deux Eglises : l’Eglise syriaque orthodoxe et l’Eglise syriaque catholique.


Dans la nuit du 13 au 14 juillet 2010 à Nusaybin dans la région de Mardin, l’ancien monastère syriaque Mor Yakup (Saint Jacob) qui fut la première université au monde, a été dégradé par des graffitis à caractère antichrétien

« Dehors les malhonnêtes », « dehors les sionistes », « dehors les mécréants », « dehors les non-croyants », « chiens sionistes », « Allah et Muhammed », « sourate 73 : la guerre contre les mécréants et les hypocrites » : Telles étaient les inscriptions en turc et en arabe taguées à la peinture blanche tout autour de l’ancien monastère Mor Yakup à Nusaybin, ville frontalière à la Syrie. Les faits ont eu lieu dans la nuit du 13 au 14 juillet 2010 vers 1h du matin, heures durant lesquelles le monastère n’est pas surveillé. Les auteurs ont coupé les grillages pour s’introduire sur le site et dégrader la façade du monastère avec des graffitis à caractère antichrétien. Dans une région à majorité kurde, les tags visaient spécifiquement la population assyro-chaldéenne-syriaque. La région de Mardin appelé aussi « Tur Abdin » (« la montagne des serviteurs de Dieu » en araméen) est connue pour sa communauté autochtone assyro-chaldéenne-syriaque de confession chrétienne et de langue araméenne. Durant l’été, des milliers d’entre eux issus de la diaspora d’Europe, se pressent dans le Tur Abdin et dans les villages d’où ils sont originaires. La ville de Nusaybin et son monastère de Mor Yakup (cf encadré sous la photo) est l’un de leur centre religieux et culturel le plus important. C’est pourquoi les dégradations du mois dernier ont suscité de vives réactions de la part des assyriens chaldéens syriaques de la région et de la diaspora, mais aussi des élus locaux.

« Jamais dans le passé, notre commune de Nusaybin n’avait connu d’actes semblables à l’encontre d’une église ou de notre communauté ».

Lorsque les dégâts ont été découverts le lendemain matin par le gardien, Daniel Cete, un syriaque de 37 ans, la mairie et la police ont été immédiatement averties. Il précise que « la police s’est rendue sur les lieux pour établir un rapport. Le musée de Mardin a envoyé trois personnes pour nettoyer les dégradations et un communiqué de presse a été rédigé par le maire et les associations de la ville ». Vivant à Nusaybin depuis dix ans, M. Cete ajoute que « Jamais dans le passé, notre commune de Nusaybin n’avait connu d’actes semblables à l’encontre d’une église ou de notre communauté ».

Suite à cet événement, 600 habitants de la ville et des villages aux alentours se sont rassemblés à Nusaybin, d’origine turque, kurde et assyro-chaldéen-syriaque pour témoigner leur indignation. Alors que la Turquie est toujours engluée dans l’affaire du monastère Mor Gabriel, cet acte met surtout en lumière les relations entre les assyriens chaldéens syriaques dans le Tur Abdin, les habitants et les élus locaux. Les syriaques de Mardin et l’évêque de Mor Gabriel ont adressé des courriers à la mairie à la préfecture de police, au préfet et au premier ministre turc afin de condamner ces actes, et réclamer la mise en place d’un système de vidéosurveillance autour du monastère. La réaction de la diaspora assyrienne, chaldéenne et syriaque n’a pas tardé. Des partis et des personnalités politiques de la diaspora assyrienne chaldéenne syriaque d’Europe, tels que l’European Syriac Union – E.S.U, ont également dénoncé ces dégradations. En dehors des menaces à l’encontre de cette communauté, c’est un édifice chargé d’une histoire millénaire et résultant des échanges culturels entre les différentes civilisations qui se sont croisées sur ces terres, qui a été pris pour cible. Telles étaient les déclarations et les revendications d’E.S.U. auprès du parlement européen et de l’Unesco à ce sujet. La chaîne communautaire Suroyo TV a même consacrée une émission spéciale à ce sujet.

« Les auteurs de ces actes souhaitent effrayer à nouveau les populations assyriennes chaldéennes syriaques »

Ces faits s’inscrivent dans un certain contexte. Ayant fui leur village dans les années 70-90 pour des raisons économiques, politiques (persécutions quotidiennes) et sécuritaires (conflit entre Kurdes et Turcs), des familles entières d’Assyriens, de Chaldéens et de Syriaques ont quitté leur village du Tur Abdin pour l’Europe. Cependant, depuis l’année 2000, la région connaît un boom démographique pendant l’été. Des milliers d’entre eux retournent sur leur terre natale, dans leurs villages, retrouvent leurs maisons, les restaurent et parfois s’y installent définitivement (le village de Kefro en est un bon exemple), un phénomène de retour soutenu par le gouvernement turc.

Selon Toma Celik, originaire de Tur Abdin et porte parole d’ESU, cet acte de vandalisme commis dans le monastère de Mor Yakup a un but précis : « Effrayer de nouveau les populations assyriennes chaldéenne syriaques afin de les dissuader de retourner sur leurs terres ancestrales. Ce n’est pas de simples enfants qui se cachent derrière ces graffitis, mais bien une organisation », et ajoute que « les auteurs n’ont toujours pas été arrêtés par la police ».

Voulant taire toute polémique, la maire Ayse Gökkan du parti B.D.P (Parti de la Réconciliation Démocratique) (Nota CVAN : parti pro-kurde successeur du DTP, interdit suite à sa large victoire aux élections municipales de 2009), a déclaré que « ce monastère de Mor Yakup n’appartient pas aux chrétiens, mais à tous les habitants de la ville, à tous les peuples car tout le monde l’aime ». Ajoutant que « les auteurs de ce geste ne sont pas de la ville et que par ce geste, ils veulent exprimer leur opposition à la mise en place d’un projet municipal en partenariat avec les habitants de la ville: l’élaboration d’un parc dédié aux cultures et aux croyances » dit-elle. Bien que des empreintes aient été prélevées, la police ne souhaite pas communiquer sur l’enquête et la maire Ayse Gökkan l’accuse de cacher quelque chose. Jusque là, le monastère vieux de 2000 ans (environ) était en attente de restauration et de réparation, à la suite de cet acte, la maire a restauré l’électricité dans l’église, a installé des projecteurs et des surveillances policières permanentes.

Sémiramis

Source : IACS


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Turquie : Un ancien monastère syriaque vieux de 2000 ans vandalisé



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Le monument à la mémoire du génocide assyrien vandalisé à Sydney

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet article de l'agence de presse assyrienne internationale AINA réalisée pour l'Institut Assyro Chaldéen Syriaque. Le monument érigé à la mémoire du génocide assyrien chaldéen syriaque le 7 août à Sydney en Australie a été vandalisé. Un mémorial militaire du parc de Fairfield dédié aux soldats australiens et assyriens ayant combattu ensemble a connu le même sort.


Fairfield, Australie (AINA) -- Le monument érigé à la mémoire du génocide assyrien chaldéen syriaque le 7 août, a été vandalisé. Selon la police de Fairfield, l'acte de vandalisme a eu lieu vers 4h du matin. La police n'a pas trouvé les auteurs. Les vandales ont peint le croissant et l'étoile turque sur le globe du monument, qui est assis sur un socle ressemblant à une main. Ils ont également tagué des phrases telles que «Fuck assyrian dogs» et «Fuck Assyria" sur les côtés gauches et avant du socle. D'ailleurs, la plaque à l'avant du monument a été enlevée.

Selon le Fairfield City Champion, un journal local, un mémorial militaire du parc de Fairfield dédié aux soldats australiens et assyriens ayant combattu ensemble a également été vandalisé avec un mélange fait de béton et de peinture.

Cet acte de vandalisme n'est pas une surprise. Après l'inauguration du monument, les dirigeants de la communauté assyrienne chaldéenne syriaque avaient exprimé leurs préoccupations quant à la sécurité du monument.
Le monument est dédié aux 750.000 Assyriens tués par les Turcs durant la Première Guerre mondiale, entre 1915 et 1918.

Traduction de l'anglais : Sémiramis



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Le monument à la mémoire du génocide assyrien vandalisé à Sydney