LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

lundi, juillet 26, 2010

Turquie : le plan La Cage - assassinats des non musulmans


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En Turquie, un dossier secret a été découvert dans le cadre des investigations du procès Ergenekon. Le plan, dénommé Opération La Cage (« Kafes » en turc), projetait des opérations horribles à l’encontre des minorités non musulmanes de Turquie (arménienne, grecque, juive,…) tout en faisant porter la responsabilité des attentats, aux mouvances proches de l’AKP, parti islamiste au pouvoir. L’avocat Erdal Dogan explique que des liens existent sans doute entre les assassinats des prêtres et de Hrant Dink et que ce plan vise à éliminer l’AKP. En outre, l’assassin de Padovese a déclaré que sa cible première était le Pape. Le Collectif VAN vous soumet la traduction de cette interview en anglais parue dans Agos en date du 18 juin 2010.


AGOS weekly newspaper – interview avec l’avocat Erdal Doğan

L'avocat Erdal Dogan a attiré l'attention sur les liens entre le meurtre de l’évêque Padovese et le meurtre d'autres non-musulmans


Funda Tosun
Agos, 18 juin 2010

Il y a-t-il un lien entre les meurtres du prêtre Santoro, de Hrant Dink et le massacre de Zirve, que l’on a qualifiés ‘d’opération’ du plan La Cage, et le meurtre de l’évêque Padovese ?

L'aspect le plus évident des incidents que vous avez indiqués est qu’ils visaient des non-musulmans. Si nous prenons acte du fait que dans ce pays les non-musulmans et les minorités ont toujours été utilisés comme des « proies » à des moments critiques de la politique, il ne serait pas trop exagéré de supposer qu'il existe un lien entre l'assassin de Padovese et les incidents non résolus dénommés « opération » dans les documents de La Cage, qui n'ont pas été entièrement élucidé à ce jour. Étant donné que nous et l'opinion publique pensons cela, il est impératif pour le gouvernement et d'autres institutions judiciaires et administratives - dont le devoir est de résoudre cet incident - de mener une enquête en supposant qu'il existe un lien. Mais l'image à laquelle nous sommes confrontés aujourd'hui est exactement le contraire et les autorités, qui ont le devoir d'enquêter et de résoudre cet assassinat, ont commencé par annoncer immédiatement que c'était un incident « individuel » comme elles l’ont fait dans les trois autres cas. Ces annonces officielles des autorités constituent une infraction en vertu de la loi actuelle.


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Turquie : le plan La Cage - assassinats des non musulmans

vendredi, juillet 23, 2010

Turquie : le pays qui a oublié son nom


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Depuis 1923, la République turque créée par Mustapha Kemal s'est employée à effacer les traces de son passé multi-culturel. Après les génocides des peuples arménien, grec et assyro-chaldéen-syriaque des années 1915/1923, la grande majorité des noms des localités de Turquie a été débaptisée. De plus, le lien historique a été rompu également par le changement de l'alphabet turc qui a coupé les Turcs de leur histoire par impossibilité de déchiffrer les textes antérieurs aux années 1923 : durant l'Empire ottoman, le turc s'écrivait en "osmanli", langue turque en caractères arabes. Le nouveau livre de l'intellectuel arménien de Turquie, Sevan Nisanyan, s'intitule 'Le pays qui a oublié son nom : la Turquie' et il vient combler ce vide intersidéral. Il est soutenu par un site internet Index Anatolicus en cours de mise à jour et qui fait l'inventaire des villes et villages de Turquie. Lorsque vous accédez à ce lien, vous pouvez saisir l'ancien ou le nouveau nom d'un village par exemple, et voir les coordonnées exactes de ce village [Nota CVAN : vous pouvez également cliquer sur le nom d'un lieu et voir ainsi s'afficher l'ancien nom utilisé par les Arméniens, les Assyriens, les Grecs, les Kurdes, etc.]. Le but de ce projet est de documenter tous les noms des lieux d'habitation existant à l'intérieur des frontières de la République de Turquie et tous les noms utilisés dans le passé. D'ores et déjà 39 871 nouvelles inscriptions et 17 637 anciennes appellations des lieux sont présentes dans la base de données. Chaque membre peut compléter la base de données en s'inscrivant sur le site. Google Maps étant interdit en Turquie, le site propose aux citoyens turcs de passer par une autre passerelle.

ADINI UNUTAN ÜLKE
Türkiye’de Adı Değiştirilen Yerler Sözlüğü
Sevan Nişanyan
Everest Yayınları
2010, 555 sayfa, 24 TL.


Source/Lien : Index Anatolicus


Lire aussi :

http://www.newsweekturkiye.com/haberler/detay/39611/Adini-unutan-ulke (en turc)

http://www.suryaniler.com/kultur-sanat.asp?id=661 (en turc)

http://www.aknews.com/tr/aknews/1/149832/ (en turc)


Article en ligne sur le site du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Turquie : le pays qui a oublié son nom

mercredi, juillet 21, 2010

Le Dialogue d’Ani et la « réconciliation » arméno-turque


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Dialogue d’Ani est une nouvelle plateforme de la société civile entre les organisations de la société civile de l’Arménie et de la Turquie. Initié par le bureau de la Fondation Heinrich Böll pour le Caucase du sud et la Turquie, ce projet a comme objectif de mettre en relation la société civile des deux pays ainsi que de soutenir le processus de dialogue et de modeler la politique régionale. Décidément, jamais « réconciliation » des « sociétés civiles » n’aura semblé à ce point correspondre aux efforts menés par les États et les institutions internationales, en vue d’un rapprochement entre l’Arménie et la Turquie, rapprochement annonciateur de contrats commerciaux juteux de part et d’autre. Hasard ou coïncidence, notons que le bureau de la Fondation Heinrich Böll pour le Caucase du sud et la Turquie est basé à Tbilissi et que la Géorgie mène une politique très amicale envers l’Azerbaïdjan et la Turquie et, à l’inverse, bien peu amène envers l’Arménie… Le Collectif VAN vous livre la traduction d’un article paru dans le quotidien turc Todays Zaman.


Todays Zaman
11 juillet 2010
YONCA POYRAZ DOĞAN
İSTANBUL

Le Dialogue d’Ani renforce les liens entre les peuples turc et arménien

Ani, qui fut un jour la capitale d’un empire, une cité florissante et un important carrefour de voies de communication, est aujourd’hui en ruines, mais en raison de son architecture impressionnante et de son importance culturelle, elle est l’un des éléments majeurs de l’héritage culturel de la région frontalière de la Turquie et de l’Arménie.

“La relation spéciale entre la Turquie et l’Arménie se révèle dans la cité d’Ani. D’un côté, elle est le symbole de la rivalité entre les deux Etats, mais de l’autre, elle est un exemple de culture prospère et d’échanges économiques dans la région”, indique le bureau du Caucase du sud et de la Turquie de la Fondation Heinrich Böll, qui a instauré le processus du Dialogue d’Ani en coopération avec l’Institut du Caucase.

Le Dialogue d’Ani, une nouvelle plateforme de la société civile entre les organisations de la société civile de l’Arménie et de la Turquie, a comme objectif de mettre en relation la société civile des deux pays ainsi que de soutenir le processus de dialogue et de modeler la politique régionale. “Les relations turco-arméniennes qui ont été très tendues, et ce même avant l’indépendance de l’Arménie, ont été jusqu’à présent caractérisées par une politique menée à un haut niveau et activée du sommet vers la base. Des mots clés, tels que ‘diplomatie du football' viennent à l’esprit lorsque l’on pense aux efforts de l’État en vue d’un rapprochement,” a déclaré la directrice du bureau du Caucase du sud de la Fondation Heinrich Böll, Dr. Iris Kempe, basée à Tbilissi.

Elle a noté qu’en octobre 2009, la Turquie et l’Arménie ont signé des protocoles bilatéraux pour l’ouverture de la frontière et l’instauration de relations diplomatiques, mais la ratification des protocoles par les parlements des deux pays est au point mort. “Et l’approche du sommet vers la base ne va certainement pas générer un grand succès dans un avenir proche”, a-t-elle dit.

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Le Dialogue d’Ani et la « réconciliation » arméno-turque

mardi, juillet 20, 2010

Turquie : pas d’ouverture de la frontière


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le 15 juillet, un article du Todays Zaman indiquait que la Turquie pourrait ouvrir la frontière avec l’Arménie dans le cadre d’exercices organisés par le Centre euro-atlantique de coordination des réactions en cas de catastrophes de l’OTAN (EADRCC), qui doivent avoir lieu en Arménie du 11 au 17 septembre 2010. Aujourd’hui le ministre turc des Affaires étrangères revient sur ces déclarations affirmant qu’une ouverture même provisoire de la frontière est hors de question. Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article paru le 19 juillet dans le journal turc Todays Zaman.


L’ouverture de la frontière avec l’Arménie est hors de question, dit Davutoğlu


Le ministre des Affaires Etrangères Ahmet Davutoglu a exclu les perspectives d'ouverture de la frontière turco-arménienne dans un futur proche, en disant que les articles des médias à ce sujet n’étaient pas exacts.

Les commentateurs turcs ont évoqué la possibilité d'ouverture de la frontière suite aux rapports en début du mois indiquant que le Ministère de l'Intérieur avait parlé aux autorités locales des provinces frontalières de Kars et Igdir de préparatifs d'une ouverture possible. Le ministère avait demandé aux bureaux des gouverneurs des deux provinces combien de temps cela prendrait pour rendre les accès et les routes entièrement fonctionnels en cas d'une éventuelle ouverture de la frontière, selon les rapports.

Davutoglu, s’adressant samedi aux journalistes à Almaty, Kazakhstan, a dit que la communication avec les autorités locales n’était rien d’autre qu'un échange d'informations sur le niveau d'état des préparations dans le cas d’une éventuelle situation de post-catastrophe, comme un tremblement de terre, et sur les manières d’apporter de l'aide aux victimes. "Il n'y a rien sur l'ouverture de la frontière. Ce n'est pas à l'ordre du jour du gouvernement et les articles à ce sujet sont faux", a dit Davutoglu aux journalistes, après une réunion de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

La Turquie a fermé sa frontière en 1993 pour montrer sa solidarité avec l'Azerbaïdjan dans sa guerre avec l'Arménie dans le Haut-Karabagh. Quand la Turquie a signé deux protocoles sur le rétablissement de liens diplomatiques et l'ouverture de la frontière avec l'Arménie en octobre dernier, l'Azerbaïdjan en colère avait protesté, disant que la normalisation des relations turco-arméniennes, sans que des progrès soient faits dans le conflit de Haut-Karabagh, comporterait des risques pour la stabilité régionale. La Turquie a ensuite fait marche arrière, disant que la frontière ne sera jamais ouverte, à moins que l'Arménie ne se retire du territoire azerbaïdjanais qu'elle a occupé.

Davutoglu a discuté avec son homologue azerbaïdjanais, Elmar Mammadyarov, lorsqu’il était à Almaty et la question de la frontière a été abordée. "J'ai dit à Elmar aussi qu'il n'y a aucune chose en suspens telle que l'ouverture de la frontière. Personne ne devrait avoir de telles attentes", a-t-il dit.

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Turquie : pas d’ouverture de la frontière

lundi, juillet 19, 2010

Istanbul 2010 : les architectes arméniens à l’honneur


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La société civile turque sort peu à peu du coma négationniste dans lequel l’avait plongée 95 ans d’amnésie et de mensonges destinés à faire oublier la présence millénaire du peuple arménien en Turquie, présence éradiquée par le génocide arménien de 1915. L’apport essentiel des architectes arméniens au patrimoine architectural d’Istanbul va bientôt faire l’objet d’une exposition et d’un livre dans le cadre du programme Istanbul 2010, Capitale européenne de la Culture. Ce projet, mené par l'architecte turc Hasan Kuruyazici, est confiancé par la Fondation Hrant Dink basée à Istanbul et HAYCAR, un groupe de solidarité d'architectes turcs et d’ingénieurs civils. Rappelons qu’en novembre 2007, l’hebdomadaire arménien de Turquie, Agos, avait reproduit un article paru dans le journal turc « Star ». L‘auteur Mehmet Altan y énumérait tous les édifices de premier plan que les architectes arméniens avaient bâtis à Istanbul par le passé. On y découvrait que « La Perle du Bosphore » est parsemée d’édifices de première importance, construits par une « dynastie » de Balian : Krikor Balyan, Senekerim Balyan, Garabet Amira Balyan, Sarkis Balyan. La démarche de Hasan Kuruyazici s’inscrit dans la continuité de ce même souci de vérité. Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction d'un article en anglais du journal turc Today’s Zaman du 7 juillet 2010.


Les architectes arméniens seront immortalisés dans un nouveau livre et une exposition

Mercredi 7 juillet 2010

TODAY’S ZAMAN İSTANBUL

Comme le dit le proverbe, la curiosité est un vilain défaut, mais le plus souvent, elle a des résultats agréables. La curiosité de l'architecte Hasan Kuruyazici a produit exactement cela – sous la forme d'un projet de livre.

Intéressé par les architectes qui ont construit les vieux édifices grandioses dans les quartiers historiques d'Istanbul, tels que Galata, Cihangir et Tarlabasi, Kuruyazici a l'intention de documenter les contributions des architectes arméniens d'Istanbul dans le paysage urbain de la ville. Le résultat est un livre et un projet d'exposition, intitulé(e) "Les Architectes arméniens d'Istanbul et leurs contributions dans l'architecture d'Istanbul."

Le projet, qui est cofinancé par la Fondation Hrant Dink basée à Istanbul et HAYCAR, un groupe de solidarité d'architectes turcs et d’ingénieurs civils, cherche à mettre en évidence le rôle des architectes arméniens oubliés, dans le façonnage de l'architecture urbaine d'Istanbul au cours des 19ème et 20ème siècles.

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Istanbul 2010 : les architectes arméniens à l’honneur

vendredi, juillet 16, 2010

Ahmet Refik : “Deux comités, deux massacres”


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Chercheur assyrien de Turquie établi en Australie, Racho Donef a publié en 2006 une traduction du livre de l’écrivain turc Ahmet Refik, “Deux comités, deux massacres”, paru en 1919, en osmanli (langue turque en alphabet arabe). Dans sa préface, le traducteur précise : « Ahmet Refik a écrit “Deux comités, deux massacres” pour condamner l’Ittihat et les gangs arméniens, pour les massacres des Arméniens commis par les Turcs et inversement. Personnellement, je ne suis pas d’accord avec la juxtaposition d’Ahmet Refik Altınay, qui pourrait donner la fausse impression d’une certaine symétrie au sujet des massacres. Cette approche pourrait absoudre les Jeunes-Turcs du grand crime qu’ils ont commis. » Racho Denef note également que certains chercheurs ont utilisé le livre de Refik « comme un témoignage sur le génocide arménien . D’un autre côté, certains historiens turcs l’ont utilisé pour montrer que les Arméniens ont massacré les Turcs ». Le Collectif VAN vous propose la traduction de la préface de Racho Donef, traducteur du livre de Ahmet Refik « Deux comités, deux massacres ».


Préface du traducteur


Ahmet Refik a écrit “Deux comités, deux massacres” en 1919. Historien, poète, l’écrivain Ahmet Refik est né en 1880. Il est diplômé de l’Académie Militaire en 1898. Il enseigne la géographie et le français dans diverses écoles et, en 1908, après la proclamation de la seconde Période Constitutionnelle, il devient professeur d’histoire. Il est l’éditeur du journal Tercüman-ı Hakikat et de Millet. En 1909, Ahmet Refik supervise la publication du Magazine Militaire (Askeri Mecmua) de la section média de l’État-major militaire. La même année, il est élu à la Société d’Histoire Ottomane (Tarihi Osmani Encümeni), nouvellement fondée. Par la suite, il part en France pour y faire des recherches historiques et en 1912, lors de la guerre des Balkans, il devient Inspecteur de la Censure militaire.

Ahmet Refik se retire en 1913 en raison de problèmes de vue. En 1918, il revient à la profession d’enseignant et devient professeur d’histoire ottomane à l’Université d’İstanbul. En 1919, Ahmet Refik est nommé professeur d’histoire turque. Il est mort d’une pneumonie en 1937, à l’âge de 57 ans. Il a publié 116 livres. (1)


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Ahmet Refik : “Deux comités, deux massacres”

jeudi, juillet 15, 2010

Génocide arménien : découverte de nouvelles photos


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « La collection des documents d'archives visuelles sur le génocide arménien de l'Institut-Musée du Génocide arménien a été enrichie par la découverte de nouvelles photos. Cette découverte a été faite dans les archives arméniennes et représente des scènes et des traces d'horribles massacres perpétrés dans la région de Yerznka (aujourd'hui Erzincan) et Khnus. » Le Collectif VAN vous présente la traduction d’un article en anglais publié sur le site de la Radio Publique d’Arménie le 2 juillet 2010.


L'Institut-Musée du Génocide arménien a identifié de nouvelles photos inconnues sur le génocide arménien


02.07.2010 17:58

La collection des documents d'archives visuelles sur le génocide arménien de l'Institut-Musée du Génocide arménien a été enrichie par la découverte de nouvelles photos. Cette découverte a été faite dans les archives arméniennes et représente des scènes et des traces d'horribles massacres perpétrés dans la région de Yerznka (aujourd'hui Erzincan) et Khnus.

Les photos originales de haute qualité étaient jointes aux mémoires manuscrites d’un rescapé du génocide arménien. Les textes à l’arrière des photos donnent des explications quant aux lieux géographiques où ces photos ont été prises et également les explications du témoin oculaire.


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Génocide arménien : découverte de nouvelles photos

mardi, juillet 13, 2010

Génocide arménien : procès contre l'Allemagne


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’avocat allemand Stefan Taschjian a intenté un procès contre le gouvernement de la République fédérale d'Allemagne en affirmant que les massacres des Arméniens pendant les années 1915/1916 sont un génocide d’après la Convention des Nations Unies de 1948, et en demandant la reconnaissance de la responsabilité de la République fédérale d'Allemagne dans le génocide, responsabilité identique, d’après la Cour constitutionnelle fédérale allemande, à la responsabilité du Reich allemand. Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais publié sur le site de PanARMENIAN.Net le 22 juin 2010.


L’avocat Stefan Taschjian demande la reconnaissance de la responsabilité de l'Allemagne dans le génocide arménien


22 juin 2010

PanARMENIAN.Net - L’avocat allemand Stefan Taschjian a intenté un procès contre le gouvernement de la République fédérale d'Allemagne en affirmant que les massacres des Arméniens pendant les années 1915/1916 sont un génocide d’après la Convention des Nations Unies de 1948, et en demandant la reconnaissance de la responsabilité de la République fédérale d'Allemagne dans le génocide, responsabilité identique, d’après la Cour constitutionnelle fédérale allemande, à la responsabilité du Reich allemand. Le procès contre le gouvernement de la République fédérale d'Allemagne a été intenté le 21 Juin.

"J'avais prévu d’intenter mon procès le 24 avril 2010, mais mon agenda ne l’a pas permis. Je suis heureux de l’avoir intenté aujourd'hui, à l'arrivée du président arménien en Allemagne. J'espère que la question sera examinée par les autorités des deux Etats. Le soutien de l'Arménie est très important pour le succès de l’affaire », a souligné Stefan Taschjian dans un entretien avec le reporter de PanARMENIAN.Net.


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Génocide arménien : procès contre l'Allemagne

lundi, juillet 12, 2010

Turquie : procès du sociologue Besikci et de l’avocat Şimşek Publié le : 12-07-2010


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Turquie - Istanbul - Le sociologue turc Besikci, qui a déjà été emprisonné 17 années pour délit d’opinion, risque de nouveau la prison à cause d'un article écrit pour le magazine de l’Association des Juristes contemporains [Contemporary Lawyers Association], sous des accusations de "propagande pour le PKK", le Parti des travailleurs du Kurdistan. Le dirigeant du magazine, Şimşek, est également dans le box. Le procès débutera le 28 Juillet 2010. L'initiative d'Ankara pour la liberté de pensée lance un appel pour se porter solidaire des faits qui sont reprochés à Ismail Besikci. La première audience aura lieu le 28 Juillet 2010, à 9:10 à la 11ème Haute Cour pénale d'Istanbul. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais du journaliste turc Erol Onderoglu, paru dans le journal turc progressiste Bianet le 2 juillet 2010, suivie d’un extrait de l’appel des co-signataires.


Procès du sociologue Besikci et de l’avocat Şimşek

Le sociologue Besikci risque la prison à cause d'un article écrit pour le magazine de l’Association des Juristes contemporains [Contemporary Lawyers Association]. Le dirigeant du magazine, Şimşek, est également dans le box. Le procès débutera le 28 Juillet.


Erol Onderoglu
hukuk@bianet.org Istanbul - BIA Nouvelles Center
02 Juillet 2010, Vendredi

Le procureur public en chef d'Istanbul a ouvert un procès contre le sociologue Ismail Besikci sous des accusations de "propagande pour le PKK", le Parti des travailleurs du Kurdistan, hors la loi. Les poursuites sont basées sur un article écrit par Besikci pour le magazine « Droit contemporain et société », publication de la branche d'Istanbul de l'Association des avocats contemporains (CHD).


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Turquie : procès du sociologue Besikci et de l’avocat Şimşek

vendredi, juillet 09, 2010

La Turquie boycotte l’enseignement de l’holocauste


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Selon le site arméno-américain Armenian Weekly, « La Turquie a boycotté la 7e Conférence internationale de l’enseignement de l’holocauste et du souvenir, qui s’est tenue les 12 et 13 juin à Jérusalem. La délégation turque a annoncé son intention de boycotter la conférence après l’attaque de la flottille il y a quelques semaines. » Il aurait été par ailleurs intéressant de connaître l’état de l’enseignement de l’holocauste dispensé en Turquie jusqu’aux événements de la flottille. Pour mémoire, le « Mein kampf » de Hitler est depuis 2005 un best-seller en Turquie. Et un sondage réalisé en Turquie par l’Université Bahcesehir d’Istanbul, montrait qu’en 2009 déjà, 64% des personnes interrogées ne voulaient pas avoir un juif pour voisin. Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet article en anglais publié sur le site d'Armenian Weekly le 24 juin 2010.


La Turquie boycotte la conférence sur l’enseignement de l’holocauste


De: Weekly Staff

JERUSALEM (A.W.) — La Turquie a boycotté la 7e Conférence internationale de l’enseignement de l’holocauste et du souvenir, qui s’est tenue les 12 et 13 juin à Jérusalem. La délégation turque a annoncé son intention de boycotter la conférence après l’attaque de la flottille il y a quelques semaines.

Quelque 200 décideurs dans le domaine de l’éducation d'environ 40 pays, y compris l'Autriche, l'Australie, le Canada, la Croatie, la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Irlande, l'Italie, le Japon, le Mexique, la Pologne, l'Espagne et les États-Unis - ont participé à la conférence éducative qui s’est tenue à Yad Vashem.

Au cours de la conférence, de nombreuses questions ont été posées : comment les organisations internationales devraient-elles lutter contre la négation de l'holocauste ? Comment devraient-elles répondre à ceux qui veulent minimiser l'holocauste ? La visite de sites concernant l'holocauste devrait-elle être obligatoire pour les lycéens ? Les autorités éducatives devraient-elles cofinancer ces voyages ? Comment enseignons-nous les différents contextes historiques sans mettre en concurrence la souffrance des victimes de régimes totalitaires différents ? Comment évitons-nous de tomber dans le schéma qui est de toujours se référer aux juifs comme à des victimes ? En marquant pendant quelques jours par an le souvenir de l’holocauste, accentuons-nous ou diminuons-nous sa signification ?

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La Turquie boycotte l’enseignement de l’holocauste

jeudi, juillet 08, 2010

Jennifer Lopez fait son ménage à Chypre du Nord


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La célèbre chanteuse latino-américaine Jennifer Lopez touchera 3 millions de dollars pour faire une apparition sur la scène d’un hôtel situé dans la partie occupée de Chypre (seul pays de l’Union européenne occupé par un Etat tiers, la Turquie). L’inauguration officielle de l’hôtel qui a coûté 220 M$ est prévue le 24 juillet, jour de l’anniversaire de la star, l’ouverture de l’hôtel étant, elle, prévue quelques jours auparavant, le 20 juillet, date anniversaire de l’invasion turque en 1974. Il est de notoriété publique que les stars de la chanson et de la télévision (y compris les journalistes) font ce que l’on appelle en français des « ménages » : ces prestations payantes, rémunérées au prix fort par leurs commanditaires, mettent en valeur ceux qui ont les moyens de se les offrir. Ce contrat s’inscrit dans une campagne de relations publiques (avec notamment des articles ‘publi-rédactionnels’ parus dans la presse française), campagne destinée à redorer le blason d’Ankara qui occupe militairement la partie nord de l’île de Chypre depuis 1974. Le ménage accepté par la bomba latina risque donc malheureusement de ternir sa propre image… Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en grec publié sur le site de Diaspora Grecque le 30 juin 2010.


3 millions de dollars pour Jennifer Lopez

Pendant son séjour de trois jours, la chanteuse latina passera à Kyrenia et Karpas [Nota CVAN : partie occupée de Chypre],

De plus amples informations se font jour à propos de la visite de la célèbre chanteuse latino-américaine Jennifer Lopez à l’hôtel de Kyrenia pour deux anniversaires.

Selon les informations de la presse chypriote turque, Jennifer Lopez recevra trois millions de dollars pour apparaître le 24 Juillet sur la scène de l'hôtel de Kyrenia situé dans les territoires occupés.

L'hôtel ouvrira ses portes le 20 juillet, jour anniversaire de l'invasion turque, précédant la cérémonie officielle d'ouverture et de gala qui aura lieu le 24 juillet, jour anniversaire de Mme Lopez qui pourra accueillir famille et amis à l'hôtel.

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Jennifer Lopez fait son ménage à Chypre du Nord

mercredi, juillet 07, 2010

Le problème identitaire de l'Azerbaïdjan


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Levon Chorbajian fait, sur le site du magazine d’investigation arménien Hetq on line, la critique de l’ouvrage de Rouben Galichian, L’invention de l’histoire : Azerbaïdjan, Arménie et la vitrine de l’imagination (Institut Gomidas/Printinfo Art Books). On y apprend que depuis 1921, les dirigeants azéris ont été confrontés au problème de forger une identité nationale là où il n’en existait pas auparavant et que leur réponse a été de fabriquer une histoire. Les gens appelés Azéris aujourd'hui sont un amalgame de peuples turc, arabe et persan que l'on connaissait historiquement sous le nom de Tatars caucasiens. Le territoire qui est devenu l'Azerbaïdjan était peuplé non seulement de centaines de milliers d'Arméniens, mais aussi d’un grand nombre de musulmans non-azéris et de quelques chrétiens non-arméniens. Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet article paru le mardi 29 juin 2010.


Hetq
Mardi 29 juin 2010

Critique de livre : prestidigitation sur la scène mondiale

[ 2010/06/28 | 15:02 ]

Levon Chorbajian fait la critique de L’invention de l’histoire : Azerbaïdjan, Arménie et la vitrine de l’imagination (The Invention of History: Azerbaijan, Armenia, and the Showcasing of Imagination).

L’ouvrage de Rouben Galichian, L’invention de l’histoire : Azerbaïdjan, Arménie et la vitrine de l’imagination (Institut Gomidas/Printinfo Art Books) est un livre important qui traite d’une question majeure à laquelle est confronté le peuple arménien, 95 ans après le génocide : survivre face à d’autres disparitions et éradications.

C'est une question qui comporte de multiples dimensions, dont certaines d'entre elles sont bien connues et d'autres non. Galichian, dont les travaux antérieures incluent « Les Cartes historiques de l'Arménie : l'héritage cartographique (I.B. Tauris) et les pays du Caucase dans les cartes médiévales : l'Arménie, la Géorgie et l'Azerbaïdjan » (Institut Gomidas), se concentre ici sur un des aspects les moins connus, l'Azerbaïdjan et ses attaques sur l'histoire, l'identité et la survie arméniennes.

L'Azerbaïdjan a été fondé en 1918 sous la direction du parti panturquiste Musavat. Il n'y avait jamais eu d’Etat azerbaïdjanais dans l'histoire et son nom est tiré du territoire situé au sud du fleuve Araxe, en Perse du nord (l'Iran actuel), où vivaient un grand nombre de locuteurs azéris et où ils continuent à vivre aujourd'hui. Galichian note que les responsables persans ont considéré que l'utilisation de ce nom était une usurpation et, à l’époque, ils ont protesté contre son utilisation.

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Le problème identitaire de l'Azerbaïdjan

mardi, juillet 06, 2010

Turquie : résoudre la question kurde


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le journaliste kurde Ertuğrul Kürkçü a déclaré qu’une Constitution turque qui ne serait pas fondée sur des croyances ethniques et religieuses et qui maintiendrait un niveau égal entre toutes les croyances ethniques et religieuses, résoudrait non seulement la question kurde mais aussi globalement les autres problèmes de la Turquie. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article d’Erol Onderoglu, paru sur le site progressiste turc Bianet le 24 juin 2010.


"Une solution à la question kurde doit être une solution pour la Turquie"


Le journaliste Ertuğrul Kürkçü a déclaré qu’une Constitution qui ne serait pas fondée sur des croyances ethniques et religieuses et qui maintiendrait un niveau égal entre toutes les croyances ethniques et religieuses, résoudrait non seulement la question kurde mais aussi globalement les autres problèmes de la Turquie.

Erol ÖNDEROĞLU
hukuk@bianet.org
Istanbul - BİA News Center
Jeudi 24 juin 2010

Le journaliste Ertuğrul Kürkçü a dit qu’une solution à la question kurde pourrait être avancée si "La constitution ne se base pas sur une croyance ethnique ou religieuse et si elle garantit un niveau égal entre tous les groupes ethniques et les croyances."

Kürkçü a déclaré que ces dernières années, les approches pour résoudre la question kurde sont également apparues chez les nationalistes. "La société de la Turquie a mûri plus rapidement que les partis politiques. S'il y a une tendance sectaire dans la société, c'est plus une exclusion de classe qu'une exclusion ethnique. À cet égard, les divers rapports tendus nourrissent les conflits actuels", a dit Kürkçü.

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Turquie : résoudre la question kurde

lundi, juillet 05, 2010

Hillary Clinton en tournée dans le Caucase


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a quitté Washington jeudi 1er juillet pour un voyage en Europe centrale et dans le Caucase. Kiev, Cracovie, Bakou, Erevan et Tbilissi seront ses étapes du 1er au 5 juillet. Les relations arméno-turques seront à l'ordre du jour à Erevan et Clinton discutera à Bakou des réserves de l'Azerbaïdjan concernant l'ouverture prévue de la frontière entre l'Arménie et la Turquie. Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction d'un article en anglais du journal turc Today’s Zaman paru le 1er juillet 2010.


A Erevan, Clinton pousse pour des pourparlers turco-arméniens

Jeudi 1er juillet 2010
TODAY’S ZAMAN ANKARA

Alors que le processus de normalisation entre l'Arménie et la Turquie est au point mort et qu’il est presque complètement abandonné de l’agenda de politique étrangère d'Ankara, ceci étant en partie dû aux événements mouvementés sur d'autres fronts, la question doit être remise à l'ordre du jour entre la Secrétaire d'État américaine Hillary Clinton et les dirigeants arméniens, lors du voyage de Clinton à Erevan ce week-end.

Il est prévu que Clinton quitte Washington aujourd’hui pour un voyage en Europe centrale et dans le Caucase. Kiev, Cracovie, Bakou, Erevan et Tbilissi seront ses étapes, dans cet ordre, du 1er au 5 juillet.

Mardi, alors qu’il donnait des informations aux journalistes sur le voyage, on a demandé au Secrétaire d'État adjoint aux Affaires européennes et eurasiennes, Philip Gordon, si les relations arméno-turques seraient à l'ordre du jour à Erevan et si la partie américaine discuterait à Bakou des réserves de l'Azerbaïdjan concernant l'ouverture prévue de la frontière entre l'Arménie et la Turquie.

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Hillary Clinton en tournée dans le Caucase

vendredi, juillet 02, 2010

Enseignement : situation dramatique en Turquie


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Selon le "Rapport de Surveillance de l’Éducation" de l'Initiative de Réforme de l’Enseignement, 50% des filles turques âgées de 15 à 19 ans ne vont pas à l'école. Environ 360 000 lycéens ont abandonné l'école en 2008/2009. Les différences régionales et le contexte familial jouent des rôles importants. La question suivante est soulevée dans l'épilogue du rapport : « Pouvons-nous créer un environnement pour nos étudiants dans les collèges d'enseignement secondaire qui ne soit pas homophobe, xénophobe, excluant l’autre, sans violence, sans discrimination sociale ou toute une autre sorte de préjugé et sans utilisation arbitraire de la force ? » Une question essentielle en Turquie. Le Collectif VAN vous propose la traduction de l'article en anglais publié sur le site Bianet le 21 juin 2010.

Situation dramatique de l’enseignement secondaire en Turquie


Selon le "Rapport de Surveillance de l’Éducation" de l'Initiative de Réforme de l’Enseignement, 50% des filles turques âgées de 15 à 19 ans ne vont pas à l'école. Environ 360 000 lycéens ont abandonné l'école en 2008/2009. Les différences régionales et le contexte familial jouent des rôles importants.

Burçin BELGE
burcin@bianet.org
Istanbul - BİA News Center
21 juin 2010, lundi

Le Rapport de Surveillance de l’Éducation 2009, publié par l’Initiative de Réforme de l’Education (EGR) se concentre sur des changements urgents et importants de l’éducation secondaire en Turquie. Le troisième rapport annuel de l’ERG évalue les changements fondamentaux et les développements survenus en 2009 et la politique qui a ouvert la voie à ces changements.


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Enseignement : situation dramatique en Turquie

Turquie : une messe comme instrument de séduction


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Après l’inauguration en grandes pompes de l’Eglise arménienne d’Aghtamar sur l’île du Lac de Van (Turquie) en 2007, le gouvernement turc embraye avec la seconde phase des opérations de séduction destinées à la diaspora arménienne et aux observateurs internationaux. Dans sa ’grande mansuétude’, Ankara autorise en effet un office religieux qui aura lieu dans l’Eglise Sainte-Croix d’Aghtamar, une fois par an. La Turquie compte sur la visite, le 19 septembre 2010, d’au moins 5000 visiteurs arméniens venus des Etats-Unis et d’ailleurs, pour assister à cet événement et… dépenser leurs dollars dans un tourisme « post-génocidaire ». Soulignons que cette église arménienne a été arbitrairement renommée en turc “Akdamar” (veine blanche) et qu’elle a été rouverte non pas en tant qu’église, mais en tant que “musée”, sans croix sur son dôme. Lors de la cérémonie d’ouverture au printemps 2007, des posters géants d’Atatürk et d’immenses drapeaux turcs avaient été déployés sur ses murs. Malgré le battage médiatique qui ne manquera pas, à nouveau, de laisser entendre que l’Etat turc prend soin du patrimoine architecturel arménien, rappelons qu‘à la veille de la Première Guerre mondiale, il y avait plus de 2000 églises arméniennes en Turquie, et que la plupart ont été complètement détruites sous la République turque. Le journaliste arméno-américain Harut Sassounian revient sur la 2ème partie de la campagne de propagande turque, et exhorte les Arméniens du monde entier à ne pas se laisser instrumentaliser à l’occasion de cette première et unique messe annuelle. Le Collectif VAN vous propose la traduction de son éditorial du 1er juillet 2010, paru dans The California Courier.


Campagne de propagande turque, 2ème partie : exploiter encore une fois l’église d’Aghdamar


De Harut Sassounian
Édité par The California Courier
Éditorial de Sassounian du 1er juillet 2010

Les lecteurs se rappellent sans doute que le gouvernement turc s'était engagé dans une opération publicitaire mondiale en 2007, lorsqu’il a rénové et rouvert en tant que musée, l’Église arménienne de la Sainte-Croix sur l’Île d’Aghdamar, Lac de Van.

À l'époque, la Turquie s’était donné un mal fou pour attirer les Arméniens du monde entier aux cérémonies d’ouverture. Les responsables turcs n'avaient pas dissimulé leur but véritable qui était d’exploiter cet événement à des fins de propagande.


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Turquie : une messe comme instrument de séduction

jeudi, juillet 01, 2010

La Turquie ne peut plus régler la question kurde seule


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’intellectuel turc Cengiz Aktar, l’un des initiateurs de la pétition d’excuses aux Arméniens, signe dans le quotidien turc Hurriyet Daily News un article sur la question kurde, dans laquelle est embourbée la Turquie depuis des décennies. Il y rappelle que « L'utilisation galvaudée et imprudente du mot "terreur" a rendu la question kurde totalement obscure et incompréhensible. Le PKK est une organisation qui effectue de temps en temps des actes de terreur, mais dans l’essence, il se bat pour une cause. » Aktar réclame un médiateur « d’une importance égale à celle des États-Unis » et la mise en place de commissions « non pas pour la fraternité, mais pour ne pas se battre l'un contre l'autre, ne pas mourir et peut-être un jour vivre ensemble. » Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet article en anglais, paru dans Hurriyet Daily News le 25 juin 2010.


La Turquie ne peut plus régler la question kurde seule


Vendredi 25 juin 2010
CENGİZ AKTAR

Hurriyet Daily News

Alors que notre gouvernement essayait de réorganiser le Moyen-Orient et d’aplanir les problèmes du monde, nous avons été violemment ramenés aux réalités nationales.

(Voici un bon exemple des raisons pour lesquelles un pays ayant des problèmes internes ne peut agir librement à l'extérieur de ses frontières. Pourquoi ne pouvons-nous pas révoquer les contrats militaires avec Israël ? Parce que l'armée est engagée dans des affrontements avec le Parti illégal des Travailleurs du Kurdistan, ou PKK.)


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La Turquie ne peut plus régler la question kurde seule