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mardi, juillet 20, 2010

Turquie : pas d’ouverture de la frontière


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le 15 juillet, un article du Todays Zaman indiquait que la Turquie pourrait ouvrir la frontière avec l’Arménie dans le cadre d’exercices organisés par le Centre euro-atlantique de coordination des réactions en cas de catastrophes de l’OTAN (EADRCC), qui doivent avoir lieu en Arménie du 11 au 17 septembre 2010. Aujourd’hui le ministre turc des Affaires étrangères revient sur ces déclarations affirmant qu’une ouverture même provisoire de la frontière est hors de question. Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article paru le 19 juillet dans le journal turc Todays Zaman.


L’ouverture de la frontière avec l’Arménie est hors de question, dit Davutoğlu


Le ministre des Affaires Etrangères Ahmet Davutoglu a exclu les perspectives d'ouverture de la frontière turco-arménienne dans un futur proche, en disant que les articles des médias à ce sujet n’étaient pas exacts.

Les commentateurs turcs ont évoqué la possibilité d'ouverture de la frontière suite aux rapports en début du mois indiquant que le Ministère de l'Intérieur avait parlé aux autorités locales des provinces frontalières de Kars et Igdir de préparatifs d'une ouverture possible. Le ministère avait demandé aux bureaux des gouverneurs des deux provinces combien de temps cela prendrait pour rendre les accès et les routes entièrement fonctionnels en cas d'une éventuelle ouverture de la frontière, selon les rapports.

Davutoglu, s’adressant samedi aux journalistes à Almaty, Kazakhstan, a dit que la communication avec les autorités locales n’était rien d’autre qu'un échange d'informations sur le niveau d'état des préparations dans le cas d’une éventuelle situation de post-catastrophe, comme un tremblement de terre, et sur les manières d’apporter de l'aide aux victimes. "Il n'y a rien sur l'ouverture de la frontière. Ce n'est pas à l'ordre du jour du gouvernement et les articles à ce sujet sont faux", a dit Davutoglu aux journalistes, après une réunion de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

La Turquie a fermé sa frontière en 1993 pour montrer sa solidarité avec l'Azerbaïdjan dans sa guerre avec l'Arménie dans le Haut-Karabagh. Quand la Turquie a signé deux protocoles sur le rétablissement de liens diplomatiques et l'ouverture de la frontière avec l'Arménie en octobre dernier, l'Azerbaïdjan en colère avait protesté, disant que la normalisation des relations turco-arméniennes, sans que des progrès soient faits dans le conflit de Haut-Karabagh, comporterait des risques pour la stabilité régionale. La Turquie a ensuite fait marche arrière, disant que la frontière ne sera jamais ouverte, à moins que l'Arménie ne se retire du territoire azerbaïdjanais qu'elle a occupé.

Davutoglu a discuté avec son homologue azerbaïdjanais, Elmar Mammadyarov, lorsqu’il était à Almaty et la question de la frontière a été abordée. "J'ai dit à Elmar aussi qu'il n'y a aucune chose en suspens telle que l'ouverture de la frontière. Personne ne devrait avoir de telles attentes", a-t-il dit.

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