LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

vendredi, décembre 28, 2012

Turquie : libération du journaliste Soner Yalçın

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La 12ème Haute Cour Criminelle d'Istanbul a ordonné jeudi 27 décembre 2012 la libération de Soner Yalçın, un journaliste emprisonné depuis février 2011, inculpé d '« être membre de l'organisation terroriste Ergenekon », d’« enflammer la haine et la vengeance au sein du public » et de «publier des dossiers top secrets du gouvernement ». Le Collectif VAN vous propose la traduction d'un article en anglais publié sur le site Bianet le 27 décembre 2012.

Bianet

İstanbul
Jeudi 27 décembre 2012

La 12ème Haute Cour Criminelle d'Istanbul a ordonné la libération de Soner Yalçın, un journaliste emprisonné depuis février 2011, qui a été inculpé d '« être membre de l'organisation terroriste Ergenekon », d’« enflammer la haine et la vengeance au sein du public » et de «publier des dossiers top secrets du gouvernement ».
La 12ème Haute Cour Criminelle d'Istanbul a tenu cet après-midi la 15e audience du procès de OdaTV, à laquelle ont assisté les accusés emprisonnés Soner Yalcin, Hanefi Avcı et Yalçın Küçük, ainsi que d'autres accusés Ahmet Sik, Nedim Sener, Barış Terkoğlu, Barış Pehlivan, Sait Çakır, Iklim Ayfer Kaleli, Ahmet Mümtaz İdil, Doğan Yurdakul, Müyesser Yıldız et Coşkun Musluk.

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Turquie : libération du journaliste Soner Yalçın

mercredi, décembre 26, 2012

Les Arméniens fuient la Syrie

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Aujourd’hui, l’exode des Arméniens syriens – l’une des nombreuses répercussions moins remarquées, qui pourraient remodeler certains pays bien au-delà des voisins de la Syrie - soulève des questions concernant le futur de la diversité en Syrie. Et cela oblige l’Arménie, qui dépend de ses puissantes communautés de la diaspora, à augmenter son poids géopolitique, normalement limité, et à faire des calculs délicats pour savoir s’il faut encourager ou ralentir cet exode. Pour le moment, l’Arménie protège ses compatriotes. Elle envoie de l’aide aux Arméniens de Syrie, les aide à rester et à survivre. Mais elle les aide aussi à venir en Arménie, temporairement ou de manière permanente, en accélérant le processus des visas, des permis de résidence et la citoyenneté. » Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais paru sur le site The New York Times le 11 décembre 2012.

Légende photo : jeunes Arméniens-syriens déplacés, à la récente réouverture de l’École Cilicie à Erevan, Armenie.

The New York Times

Les Arméniens fuient de nouveau alors que la Syrie s’embrase

Par ALIA MALEK

Publié: 11 décembre 2012

EREVAN, Armenie — Dans l’École Cilicie, récemment ouverte, de cette ancienne république soviétique, les manuels sont en arabe, photocopiés d’un seul exemplaire provenant d’une Syrie déchirée par la guerre. Le programme d’études est syrien, le drapeau sur le bureau du directeur est syrien et les professeurs et les élèves sont tous Syriens.

Ce sont aussi des Arméniens ethniques, poussés par la guerre civile en Syrie vers une patrie notionnelle qu’ils connaissent à peine.

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Les Arméniens fuient la Syrie

mercredi, décembre 12, 2012

Le British Museum en ligne de mire

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le défi turc à la Cour européenne des droits de l’homme sera un procès test pour le rapatriement d’œuvres d’art d’un pays à l’autre, un désastre potentiel pour les musées du monde entier. Malgré les critiques concernant la situation des droits de l’homme dans leur propre pays, les militants turcs se tournent vers la loi sur les droits de l’homme – une action dramatique pour réclamer des sculptures qui ont un jour orné le Mausolée d’Halicarnasse, l’une des Merveilles du monde, avec entre autres, les Jardins suspendus de Babylone et les pyramides d’Egypte. » Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais paru sur le site The Guardian le 8 décembre 2012.

Légende photo : deux statues en marbre provenant du Mausolée d’Halicarnasse.
Photographie: The Trustees of the British Museum


The Guardian

La Turquie en appelle aux droits de l’homme pour réclamer des sculptures au British Museum

Dalya Alberge
guardian.co.uk, samedi 8 décembre 2012

Des militants vont devant la Cour européenne pour tenter de faire rapatrier des artefacts créés pour le Mausolée d’Halicarnasse.

La législation des droits de l’homme qui a fait annuler les condamnations des terroristes et des violeurs pourrait à présent priver le British Museum de sculptures créées pour l’une des Sept Merveilles du monde antique.

Le défi turc à la Cour européenne des droits de l’homme sera un procès test pour le rapatriement d’œuvres d’art d’un pays à l’autre, un désastre potentiel pour les musées du monde entier.


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Le British Museum en ligne de mire

mardi, décembre 11, 2012

Danemark : une exposition négationniste à la Bibliothèque Royale

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Pour contrebalancer l’exposition « Le génocide arménien et la réaction en Scandinavie » qui se tient jusqu’au 15 décembre à la Bibliothèque Royale de Copenhague, événement qui a mis en émoi l’Ambassadeur de Turquie au Danemark, la Bibliothèque Royale va donner la possibilité à l’Etat turc de présenter, dans les mêmes lieux, sa version négationniste de l’histoire. La future exposition se nommerait « Le prétendu génocide arménien ». Malgré les nombreuses critiques d’historiens danois tels que Matthias Bjørnlund qui considère que toutes les versions de l’histoire ne sauraient être présentées car elles ne se valent pas, Erland Kolding Nielsen, le directeur de la Bibliothèque Royale, reste catégorique et déclare que la contre-exposition sera maintenue. Il convient également de rappeler que le Danemark n’a pas reconnu les massacres de la population arménienne par l’Empire ottoman comme un génocide. Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction d’un article en anglais écrit par Christian Wenande et publié sur The Copenhagen Post le 4 décembre 2012.


La Bibliothèque Royale sous le feu des critiques pour une exposition sur le génocide arménien

Mais le directeur de la bibliothèque a balayé la critique en déclarant que la Turquie présentera sa version des événements comme prévu.


The Copenhagen Post

Christian Wenande
4 Décembre 2012

La Bibliothèque Royale a été vivement critiquée après avoir accepté de laisser la Turquie co-organiser une contre-exposition sur le génocide arménien.

La Bibliothèque s’est pliée aux souhaits de l’ambassadeur turc au Danemark de se mêler de l’exposition « Le Génocide arménien et la réponse scandinave » qui est actuellement présentée à l’Université de Copenhague.

L’Ambassade de Turquie a obtenu la possibilité d’exposer la version turque des événements historiques par une manœuvre qui a suscité les critiques de certains cercles, notamment des hommes politiques, des historiens et de l’Ambassade d’Arménie à Copenhague.


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Danemark : une exposition négationniste à la Bibliothèque Royale

Turquie : Rapport sur les biens pillés des Arméniens

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Après deux années de recherches détaillées et laborieuses dans des milliers de documents, la fondation Hrant Dink à Istanbul a produit un travail monumental sur le statut passé et présent des propriétés qui ont un jour appartenues à des fondations caritatives arméniennes à Istanbul - propriétés qui ont toutes été confisquées par le gouvernement turc au cours de ces dernières décennies. L’étude, comprenant quelque 400 pages, fournit une liste des propriétés saisies, illustrant la vue d’ensemble et l’énormité des pillages subis par les écoles, les orphelinats, les églises et les hôpitaux arméniens d’Istanbul, qui dépendaient des revenus générés par les propriétés pour survivre. » Raffi Bedrosyan, l’auteur de l’article ci-dessous, conclut : « l’énormité de ce transfert de richesse devient très difficile à évaluer. Peu surprenant donc, que l’on résiste à affronter l’histoire ou à reconnaître les faits. »

Par un hasard facétieux, ce livre, Déclaration 2012, paraît alors que l’Etat turc entame toute une série de procédures internationales pour réclamer aux plus grands musées du monde, des œuvres artistiques de grande valeur qui auraient été « volées » en Turquie - des œuvres grecques pour l’essentiel - au cours des derniers siècles. Curieusement, c’est la Cour européenne des Droits de l’Homme qu’Ankara a saisie dans le but de récupérer les richesses de « son » patrimoine historique - exposées dans de grands musées étrangers - au motif que « Chaque personne physique ou morale a droit à la jouissance paisible de ses biens ».

Il va sans dire que si le gouvernement turc obtient gain de cause devant cette juridiction, les Arméniens seront alors les premiers intéressés pour faire valoir leurs droits sur les spoliations faramineuses que la Turquie a menées à leur encontre depuis 1915. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais paru sur le site Armenian Weekly le 6 décembre 2012.


Légende photo : carte 2 - Direction des Fondations

Armenian Weekly

Déclaration 2012 : une histoire des propriétés arméniennes saisies à Istanbul

Posté par Raffi Bedrosyan le 6 décembre 2012

Après deux années de recherches détaillées et laborieuses dans des milliers de documents, la fondation Hrant Dink à Istanbul a produit un travail monumental sur le statut passé et présent des propriétés qui ont un jour appartenues à des fondations caritatives arméniennes à Istanbul - propriétés qui ont toutes été confisquées par le gouvernement turc au cours de ces dernières décennies. L’étude, comprenant quelque 400 pages, fournit une liste des propriétés saisies, illustrant la vue d’ensemble et l’énormité des pillages subis par les écoles, les orphelinats, les églises et les hôpitaux arméniens d’Istanbul, qui dépendaient des revenus générés par les propriétés pour survivre.

Le titre du livre, Déclaration 2012, fait référence à la Déclaration de l’État turc de 1936, ordonnant à toutes les fondations caritatives des minorités de dresser une liste de leurs actifs et de leurs propriétés. Au plus fort de la crise de Chypre en 1975, l’État a légiféré de façon arbitraire que toutes les propriétés qui avaient été acquises par les fondations caritatives des minorités après 1936, via des donations, des héritages, des testaments ou qui avaient été offertes, étaient déclarées illégales, car elles ne figuraient pas sur les listes de la déclaration de 1936. Déclaration 2012 fait référence à cette législation illogique et révèle la saisie légalisée mais illicite, ou le vol étatique survenu il y a des années, ainsi que les petites mesures prises récemment pour redresser cette injustice flagrante.


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Turquie : Rapport sur les biens pillés des Arméniens