LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

vendredi, octobre 29, 2010

Rapport spécial sur la Turquie : l’effet Davutoglu


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site anglais The Economist a publié un rapport très détaillé sur la politique étrangère turque menée par Ahmet Davutoglu, ministre des Affaires étrangères de Turquie depuis 2009. Difficile de déterminer le positionnement de l’auteur (dont le nom n’est pas cité) qui parle « d’allégations » arméniennes pour le génocide de 1915, mais également du « lunatique M. Erdogan [qui] ne facilite pas la tâche de la Turquie pour mener une politique étrangère cohérente, comme l’a démontré l'incident de Davos et son torpillage de la négociation arménienne. » On y apprend également que la crise de la Flottille de Gaza avec Israël « pourrait avoir des conséquences plus graves. Par exemple, le Congrès des États-Unis va désormais probablement adopter une résolution condamnant le génocide arménien de 1915, résolution soumise chaque année, mais que les Turcs, jusqu'à ce jour, avaient toujours réussi à empêcher de passer. » Est-ce vraiment « grave » qu’un génocide nié depuis 95 ans par l’Etat qui l’a perpétré, soit reconnu par le Congrès des Etats-Unis ? C’est pourtant ce que l’on peut souhaiter de mieux à la Turquie pour l’inciter à affronter avec courage son passé. Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet article daté du 21octobre 2010.


Rapport spécial sur la Turquie


Légende photo : Tu aimeras ton voisin, dit Davutoglu

L’effet Davutoglu

Tous les changements en politique étrangère


The Economist - 21octobre 2010

La politique étrangère de la Turquie a toujours été simple. Depuis qu’Atatürk a entraîné le pays dans le monde moderne, en chassant le sultan, en adoptant l'alphabet latin et en supprimant le Califat musulman, le pays a penché à l'Ouest. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, cela a signifié rejoindre l'OTAN (en 1952), soutenir l'Ouest contre l'Union soviétique et aspirer à se joindre au projet européen. De même que l'Amérique, la Turquie aussi a été invariablement pro-Israël.

Elle a largement ignoré le reste de sa région, qui inclut la plupart des pays qui firent un jour partie de l'Empire ottoman. Dans son livre La Nouvelle République turque, Graham Fuller, ancien analyste de la CIA et universitaire, se souvient avoir dit à un ami turc qu’il était spécialiste du Moyen-Orient, et la question qu’il lui a posée fut : « Alors pourquoi es-tu en Turquie ? » Dans la même veine, des diplomates turcs diraient à leurs amis Occidentaux : « Nous vivons dans un voisinage défavorable » et « Le seul ami du Turc est un autre Turc. »

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Rapport spécial sur la Turquie : l’effet Davutoglu