LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

vendredi, septembre 23, 2011

Turquie/Israël : la tension monte


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le ministre israélien des Transports, Yisrael Katz (du Likud de Netanyahu) a dit que son pays ne ferait pas d’excuses à la Turquie pour le raid du Mavi Marmara en 2010 au cours duquel neuf Turcs ont été tués par des soldats israéliens, ajoutant que le blocus de Gaza doit continuer. Le ministre turc des Transports Binali Yildirim a déclaré que ce qu'Israël a fait n'était pas tellement différent de ce que font les pirates de Somalie. Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru le 8 septembre sur le site turc Hurriyet Daily News.


Intensification dangereuse des tensions turco-israéliennes


Hurriyet Daily News

MURAT YETKİN

Jeudi 8 septembre 2011

Afin d’avoir une meilleure image de l’état de la tension entre la Turquie et Israël, il serait peut-être nécessaire d’énumérer le nombre de déclarations et d’incidents survenus ces derniers jours.
En voici un échantillon :

• En réponse au Premier ministre turc Tayyip Erdoğan qui accusait Israël d’avoir trop longtemps retardé les réparations des drones de reconnaissance, utilisés par l’armée turque pour combattre les militants du Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, des sources israéliennes de la Défense ont dit que ce n’était pas intentionnel.

• Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a inspecté une unité navale et a dit que sa marine était l’une des armes les plus stratégiques et puissantes d’Israël ; ceci était en réponse à la déclaration d'Erdogan qui avait un jour auparavant indiqué que la marine turque serait plus visible et agressive dans les eaux internationales de la Méditerranée.

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Turquie/Israël : la tension monte

jeudi, septembre 22, 2011

Turquie/Israël : rien ne va plus


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « La Méditerranée orientale ne sera plus un endroit où les forces navales israéliennes pourront librement exercer leurs pratiques "d’intimidation" contre des navires civils, a déclaré un responsable turc vendredi. Ahmet Davutoglu a déclaré quant à lui que : "La Turquie prendra toute les précautions qu'elle estime nécessaires pour la sécurité de la navigation maritime en Méditerranée orientale." » Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru sur le site du quotidien turc Hurriyet le 2 septembre 2011.


Légende :DAILY NEWS photo, Selahattin SÖNMEZ



‘La brutalité d’Israël en Méditerranée orientale est terminée’


2.9. 2011
Serkan Demirtaş
ANKARA – Hürriyet Daily News

La Méditerranée orientale ne sera plus un endroit où les forces navales israéliennes pourront librement exercer leurs pratiques "d’intimidation" contre des navires civils, a déclaré un responsable turc vendredi.

Ce responsable a dit que ce serait le résultat de la déclaration du chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu : « La Turquie prendra toute les précautions qu'elle estime nécessaires pour la sécurité de la navigation maritime en Méditerranée orientale. »

Parmi les diverses sanctions contre Israël annoncées vendredi par le ministre des Affaires étrangères, Davutoğlu, celle concernant la sécurité maritime en Méditerranée a retenu l’attention. Cependant, il n’a pas expliqué ce qu’il voulait dire par « prendre toutes les précautions. »

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Turquie/Israël : rien ne va plus

mardi, septembre 20, 2011

Turquie : décret sur la restitution des biens confisqués


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le gouvernement turc a adopté un décret pour restituer toutes les propriétés immobilières confisquées, appartenant aux fondations des minorités en Turquie, mesure qui aurait dû être prise depuis longtemps en vue d’accroître les droits des minorités dans le pays. Selon ce décret, qui a été publié dans le journal officiel turc samedi, les fondations des minorités pourront réclamer les biens immobiliers qu'elles avaient déclarés en 1936. Tous les biens immobiliers, les cimetières et les fontaines seront restitués à leurs propriétaires légitimes. Des dédommagements pour les biens immeubles appartenant actuellement à des tiers seront versés. Si ce décret est un premier pas vers une restauration des droits bafoués des minorités en Turquie, d’aucuns se demandent s’il sera aboutira réellement à la restitution des biens spoliés et si ce n’est pas encore une fois, comme pour les protocoles, un simple effet d’annonce de la Turquie. Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru sur le site du quotidien turc Today's Zaman le 28 août 2011.

Le gouvernement donne son accord pour la restitution des biens confisqués aux Fondations des non-musulmans


Today's Zaman

28 aout 2011 - FATMA DIŞLI ZIBAK, İSTANBUL

Le gouvernement turc a adopté un décret visant à restituer toutes les propriétés immobilières confisquées, appartenant aux Fondations des minorités en Turquie, mesure qui aurait dû être prise depuis longtemps, en vue d’accroître les droits des minorités dans le pays.

Selon ce décret, qui a été publié dans le journal officiel turc samedi, les fondations des minorités pourront réclamer les biens immobiliers qu'elles avaient déclarés en 1936. Tous les biens immobiliers, les cimetières et les fontaines seront restitués à leurs propriétaires légitimes. Des dédommagements pour les biens immeubles* appartenant actuellement à des tiers seront versés.

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Turquie : décret sur la restitution des biens confisqués

vendredi, septembre 16, 2011

L’AKP et les Arméniens de Turquie


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le 14 août, le Parti pour la justice et le développement (AKP), qui est au pouvoir depuis 2002, a célébré le 10e anniversaire de la création du parti. À cette occasion, l’hebdomadaire arméno-turc Agos a demandé aux intellectuels arméniens d’İstanbul ce qu’ils pensaient du parti et de ce qu’il a accompli. J’ai trouvé les réponses de ces intellectuels très intéressantes et je vais vous les résumer". Le Collectif VAN vous livre la traduction du journaliste turc Orhan Kemal Cengiz paru en anglais sur le site du quotidien Today's Zaman le 25 août 2011.


Que pensent les Arméniens du Parti pour la justice et le développement ?


Today's Zaman

25 août 2011

ORHAN KEMAL CENGİZ
o.cengiz@todayszaman.com

Le 14 août, le Parti pour la justice et le développement (AKP), qui est au pouvoir depuis 2002, a célébré le 10e anniversaire de la création du parti. À cette occasion, l’hebdomadaire arméno-turc Agos a demandé aux intellectuels arméniens d’İstanbul ce qu’ils pensaient du parti et de ce qu’il a accompli. J’ai trouvé les réponses de ces intellectuels très intéressantes et je vais vous les résumer.

Ces interviews assez courtes, bien sûr, ne peuvent pas refléter toutes les idées de la communauté arménienne ; cependant après les avoir lues, et en me basant sur mes observations portant sur d'autres intellectuels de la communauté arménienne et d'autres groupes minoritaires, je peux faire quelques généralisations. Les minorités de Turquie considèrent que la période de gouvernement de l’AKP est une amélioration pour la démocratie et pour la situation des minorités de Turquie en général. Cependant, ils pensent que les améliorations de la situation des minorités sont limitées à certains secteurs et ne reflètent pas les réformes gravées dans la pierre. Les minorités sont généralement satisfaites du procès d'Ergenekon, mais sont déçues de l’évolution du procès de Hrant Dink, qui, estiment-ils, n’a fait qu’effleuré la surface, les vrais criminels restant impunis. Comme vous le savez, ces observations reflètent plus ou moins aussi ma compréhension des développements en Turquie.


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L’AKP et les Arméniens de Turquie

Turquie : aide financière pour les journaux des minorités


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le gouvernement turc a pris une mesure certes petite, mais significative, qui m'a rempli d'espoir pour l'avenir des non-musulmans en Turquie. La Press Advertising Association (PAA), une agence gouvernementale, a décidé d'allouer 250°000 lires turques (environ 98°000 euros) à six journaux des minorités. Outre le quotidien grec Apoyevmatini, un autre journal grec Iho, les journaux arméniens Jamanak, Marmara et Agos ainsi que le journal juif Salom, bénéficieront de cette aide financière gouvernementale annuelle. Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru sur le site du quotidien turc Today's Zaman le 23 août 2011.


Today's Zaman

Les journaux des minorités survivront-ils ?

23 août 2011

ORHAN KEMAL CENGİZ
o.cengiz@todayszaman.com

Selon le Minority Rights Group basé à Londres*, environ 23°000 Juifs, 3 000 Grecs, 60°000 Arméniens et 15°000 Assyriens vivent en Turquie aujourd’hui, soit un total d’environ 100°000 personnes.

Comment en sommes-nous arrivés là, alors qu’il fut un temps où 25% de la population totale de la Turquie étaient des non-musulmans ? C’est bien sûr une très longue histoire. Certains ont péri dans des massacres. Certains ont été déportés lors d’échanges de population. Certains ont quitté le pays volontairement. Mais le résultat final est très dramatique. Leur nombre est tombé à moins de 1% aujourd’hui. La dernière vague de migration est survenue après l’assassinat de Hrant Dink en 2007 ; beaucoup de jeunes membres des groupes minoritaires ont quitté la Turquie, dans l’espoir d’une vie meilleure dans d'autres pays.

Comme j'ai déjà essayé de l'expliquer deux ou trois fois dans mes articles, la République turque a appliqué une stratégie rigoureuse de fait accompli à l’encontre des non-musulmans en acculant ces groupes vulnérables dans un coin, par tous les moyens possibles. Les non-musulmans ont été soumis à des pogroms et de lourds impôts, leurs propriétés ont été confisquées et on a refusé à leurs institutions une personnalité légale et une protection ; tout cela dans le but de se débarrasser de ceux qui, parmi ces groupes, étaient restés dans ce pays.


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Turquie : aide financière pour les journaux des minorités

Turquie : à quand la ratification des protocoles ?


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « La Turquie a rendu un grand service à l’Arménie en enlevant les protocoles de son ordre du jour parlementaire » a déclaré Harut Sassounian à un journaliste de PanARMENIAN.Net. « L'Arménie peut désormais entamer un nouveau processus de normalisation des relations sur un pied d'égalité. » Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru sur le site PanARMENIAN.Net le 23 août 2011.


Harut Sassounian : l’Arménie est délivrée du fardeau des protocoles


23 août 2011

PanARMENIAN.Net – L’Arménie est enfin délivrée du fardeau des protocoles arméno-turcs, explique l’éditeur du California Courier.

« La Turquie a rendu un grand service à l’Arménie en enlevant les protocoles de son ordre du jour parlementaire » a déclaré Harut Sassounian à un journaliste de PanARMENIAN.Net. « L'Arménie peut désormais entamer un nouveau processus de normalisation des relations sur un pied d'égalité. »

Le 22 août 2011, la Grande Assemblée Nationale de Turquie a retiré de l'ordre du jour 898 projets de loi, y compris les protocoles arméno-turcs prévoyant la normalisation des relations avec l'Arménie et l'ouverture de la frontière. Le nouveau Parlement turc estime que la question de l'ouverture de la frontière avec l'Arménie n'est plus d’actualité pour le cours politique du pays. De plus, conformément aux règlements parlementaires, un projet de loi qui a été rejeté par le Parlement perd sa force légale pendant six mois.


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Turquie : à quand la ratification des protocoles ?

jeudi, septembre 15, 2011

Une guerre au Karabagh : un désastre pour Bakou ?


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « On devrait considérer la réunion des présidents à Kazan comme une phase normale dans le processus de négociation et non comme une phase finale. La Russie n'abandonnera pas le processus de négociation sur le conflit du Haut-Karabagh, car elle est elle-même intéressée par la sécurité dans le Caucase du Sud. À mon avis, l'Azerbaïdjan et l'Arménie ne peuvent pas convenir d'une séquence de mise en application des principes de Madrid, mais en 2012 le processus de négociation sera entré dans une phase enrichissante » a déclaré Alexey Vlasov, le rédacteur en chef de l’agence Vestnik Kavkaza. Et lors de la dernière rencontre du président russe et d’Ilham Aliyev à Sotchi, où les présidents ont consenti « à poursuivre les pourparlers ». Medvedev, sans l'ombre d'un doute, a rappelé à Aliyev l'aventure de Mikheil Saakashvili en août 2008 et le président azéri a bien compris le message. Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru sur le site Panarmenian.net le 19 août 2011.

Panarmenian.net

Une guerre possible au Karabagh aurait un résultat désastreux pour Bakou

Les accords d’Helsinki de 1975, auxquels Bakou se réfère avec tant d’enthousiasme de temps à autre, se sont avérés être un échec total dans le nouveau contexte, et compter sur eux pour régler divers conflits ne pourra qu’aboutir à d’interminables processus de règlements des conflits.

Un mauvais exemple est toujours contagieux, et c’est aussi le cas pour un échec en politique. Incapable d'obtenir une victoire en Libye, après la réunion de Kazan la France a tenté de pousser la Russie hors du processus de règlement du conflit du Karabagh. Dans son interview à la radio "Ekho Moskvy", le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a dit que des propositions supplémentaires seraient faites à l’Arménie et à l'Azerbaïdjan pour le règlement du conflit du Nagorno-Karabagh. « La France salue les efforts de la Russie et du président russe qui cherchent à résoudre ce conflit, mais, malheureusement, la réunion à Kazan s’est avérée improductive », a-t-il dit.


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Une guerre au Karabagh : un désastre pour Bakou ?

mercredi, septembre 14, 2011

Les États fantômes au royaume des ténèbres


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La guerre de 2008 Géorgie/Russie démontre le potentiel explosif créé par la présence d’États fantômes : des endroits abritant des forces armées, tenant des élections, bâtissant des économies locales et éduquant les enfants, et qui vivent pourtant dans un brumeux royaume des ténèbres, entre une existence de facto et une légitimité internationale. Avec une population d’environ 70°000 personnes, l’Ossétie du Sud est l’une des plus petites bizarreries de la politique internationale. La République sécessionniste voisine d’Abkhazie, a environ 250°000 habitants (ces chiffres sont contestés). Le Nagorno-Karabakh et la Transnistrie en sont deux autres dans l’ex-Union Soviétique. Les États fantômes entretiennent des guerres, favorisent le crime et rendent les États faibles encore plus faibles. Le Haut-Karabagh est glorifié par l'Arménie et détesté par l'Azerbaïdjan, ce qui mène toutes les parties à stocker des armes en cas de reprise de la violence. Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article paru en anglais dans The New York Times le 16 août 2011.


La menace fantôme


De DANIEL L. BYMAN et CHARLES KING

The New York Times
Publié le 16 août2011

Il y a trois ans ce mois-ci, la Russie et la Géorgie se sont livrées une guerre brève et brutale pour un obscure territoire montagneux appelé Ossétie du Sud, qui avait proclamé son indépendance, vis-à-vis de la Géorgie. Se moquant du droit international, la Russie est intervenue pour défendre l’Ossétie du Sud et a ensuite reconnu les sécessionnistes en tant que gouvernement légitime. Il y a eu des centaines de morts et des milliers de réfugiés ont fui la région controversée.

La guerre de 2008 démontre le potentiel explosif créé par la présence d’États fantômes : des endroits abritant des forces armées, tenant des élections, bâtissant des économies locales et éduquant les enfants, et qui vivent pourtant dans un brumeux royaume des ténèbres, entre une existence de facto et une légitimité internationale.

Avec une population d’environ 70°000 personnes, l’Ossétie du Sud est l’une des plus petites bizarreries de la politique internationale. La République sécessionniste voisine d’Abkhazie, a environ 250°000 habitants (ces chiffres sont contestés). Le Nagorno-Karabakh et la Transnistrie en sont deux autres dans l’ex-Union Soviétique. Plus au sud, il y a la République turque de Chypre du Nord ; les territoires palestiniens de Cisjordanie et la bande de Gaza ; et le territoire autogéré du Somaliland. Une demi-douzaine d’autres morceaux de territoires pourraient être ajoutés à cette liste ; au total, ces pays comptabilisent une population de 40 millions de personnes.



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Les États fantômes au royaume des ténèbres

vendredi, septembre 09, 2011

Crime et discours de haine


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « La vie et la vitalité rayonnaient sur les visages des écoliers et des écolières. Ne mentons pas : je ne ressentais pas de l’admiration, mais de la jalousie. Je ne voulais pas voir cela. Des hommes venaient d’Amérique, et de je ne sais où, pour créer des modèles de civilisation dans les villages les plus reculés de Turquie. En tant qu’Ottoman, je suis parti triste et honteux. » Ahmet Serif – un intellectuel ittihadiste, journaliste, voyageur, faisant partie du gouvernement ottoman - a écrit ces mots après avoir visité Marsovan (aujourd’hui Merzifon près de la mer Noire en Turquie). Pour Ayse Gunaysu, nier ce qu’il leur est arrivé (aux Arméniens) est un crime de haine et tout mot utilisé pour atténuer le crime est un discours de haine. Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article paru le 11 août 2011 sur ArmenianWeekly.

Gunaysu : le négationnisme est un crime de haine et le discours négationniste un discours de haine


11 août 2011
Par Ayse Gunaysu

« C’est comme si un sentiment général ressemblant à celui d’un orphelin flottait sur le quartier [musulman]. La paresse, une attitude apathique envers la vie, est un trait de caractère des musulmans. Au contraire, si vous entrez dans le quartier des chrétiens, votre cœur ressent le bonheur ; vous trouvez des maisons superbement construites, qui témoignent de l’intérêt des propriétaires pour la vie, et des rues propres et larges. Contrairement à l’immobilisme des musulmans, les chrétiens sont toujours en mouvement. La différence est encore plus évidente en ce qui concerne l’éducation. Alors que les citoyens chrétiens savent généralement lire et écrire, les musulmans sont très loin derrière. »

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Crime et discours de haine

mercredi, septembre 07, 2011

Turquie et littérature : il n’y a jamais eu autant de procès


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Des procès concernant plus de 100 livres ont été intentés en Turquie entre 2008 et 2011 et environ 30 écrivains et traducteurs sont passés devant les tribunaux au cours des six premiers mois de cette année, selon des rapports publiés par l’Association des éditeurs turcs. “Des procès sont intentés à des écrivains et des traducteurs, des journalistes sont emprisonnés, des statues sont démolies... “Nous sommes encore très loin de la démocratie dont nous avons besoin. La Turquie n’est pas encore assez laïque et la situation s’aggrave. Il me faut utiliser un terme tel que ‘décervelement’ pour qualifier les actes ...

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Turquie et littérature : il n’y a jamais eu autant de procès

mardi, septembre 06, 2011

Solution politique pour les minorités de Turquie


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le débat de la campagne parlementaire en Turquie concernant le traitement des minorités a suscité l’espoir d’une plus grande tolérance parmi les Arméniens du pays, qui représentent la plus grande minorité non musulmane de Turquie. Mais au moment où les Turco-Arméniens font le point sur leur situation après les élections, la prudence prévaut. « La question principale pour les Arméniens d’ici a toujours été et est toujours le fait qu'ils ne sont pas considérés comme des citoyens légitimes de l'État turc », a dit Ozge Genc, un des directeurs du Turkish Economic and Social Studies Foundation’s Democratization Program. « Et les Arméniens sont souvent traités avec ...

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Solution politique pour les minorités de Turquie

lundi, septembre 05, 2011

Assassinats des chrétiens de Malatya : nouveaux suspects


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un procureur d’Istanbul a cité à comparaître trois ex-commandants militaires et un ex-recteur d’université pour témoigner dans le procès des assassinats en 2007 de trois missionnaires chrétiens dans la province de Malatya. On pense que les assassinats de Malatya font partie du Plan Cage, un complot subversif qui aurait été conçu par des officiers militaires pour saper le gouvernement, en commettant des assassinats de non musulmans et autres actes terroristes. Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru sur le site Panarmenian.net le 24 juin 2011.

Légende photo: Tilman Geske (C), épouse de Tilmann Geske Ekkehart qui a été tué dans la maison d'édition Zirve à Malatya en 2007, visite sur la tombe de son mari le 18 avril 2011.


Des ex-commandants turcs doivent témoigner dans l’affaire des assassinats des chrétiens en 2007

24 juin 2011

PanARMENIAN.Net – Un procureur d’Istanbul a cité à comparaître trois ex-commandants militaires et un ex-recteur d’université pour témoigner dans le procès des assassinats en 2007 de trois missionnaires chrétiens dans la province de Malatya, rapporte aujourd’hui le quotidien Today’s Zaman.

Le procureur Cihan Kansız, qui a une autorisation spéciale pour enquêter sur ces meurtres, a cité le général à la retraite Hurşit Tolon, ancien commandant des forces armées ; Şener Eruygur, un général à la retraite qui a été commandant de la Gendarmerie Générale et qui depuis qu’il est à la retraite consacre son temps à diriger un groupe nationaliste connu sous le nom Atatürkist Thought Association (ADD) ; le général à la retraite Hasan Iğsız ; et l’ancien recteur de l’université İnönü, Fatih Hilmioğlu, pour témoigner dans le cadre de l’enquête Zirve.

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Assassinats des chrétiens de Malatya : nouveaux suspects