LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

jeudi, mars 31, 2011

Turquie : le Prix Nobel Orhan Pamuk condamné


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un tribunal turc a condamné le Prix Nobel de littérature Orhan Pamuk à payer 6000 livres turques pour avoir déclaré que «les Turcs ont tué 30.000 Kurdes et 1 million d'Arméniens dans ce pays" dans une interview en 2005. « Cette décision peut poser une grave menace en Turquie en termes de liberté d'expression. Il ne peut y avoir de telle décision au nom de la loi. La procédure n'est pas terminée » a déclaré lundi son avocat Haluk İnanıcı. Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction d'un article en anglais des journaux turcs Hurriyet Daily News et Radikal publié le 28 mars 2011.


Le verdict contre le prix Nobel Orhan Pamuk est mauvais pour la liberté d'expression en Turquie, a dit son avocat


Lundi 28 mars 2011
ISTANBUL – Hurriyet Daily News avec Radikal

Une décision de justice ordonnant à l’un des romanciers les plus connus de Turquie de payer des dommages et intérêts pour ses commentaires sur les Kurdes et les Arméniens menace la liberté d'expression en Turquie, a dit l’avocat de l'auteur.

«Cette décision peut poser une grave menace en Turquie en termes de liberté d'expression. Il ne peut y avoir de telle décision au nom de la loi. La procédure n'est pas terminée » a déclaré lundi Haluk İnanıcı, l’avocat du Prix Nobel turc Orhan Pamuk. "Nous attendons de la Cour de Cassation qu’elle reconnaisse cette menace et qu’elle révoque la décision."

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Turquie : le Prix Nobel Orhan Pamuk condamné

lundi, mars 28, 2011

L’Alliance de quelles civilisations ?


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le 9 mars 2011, le parlement espagnol a refusé une résolution concernant la reconnaissance du génocide arménien commis par la Turquie entre 1915 et 1923. Les voix du PSOE, du PP, du CiU et de l’UPN ont paralysé la motion présentée par les indépendantistes (ERC) et les nationalistes (PNV). Selon la déclaration faite par le Comité National Arménien d'Espagne, "Le temps qui passe ne diminue pas la gravité des faits et il est de la responsabilité de chacun d’arrêter les déclarations qui sont utilisées pour justifier l'impunité. Nous ne voulons pas de représailles, nous exigeons la justice historique ". Souhaitons que cette résolution soit de nouveau proposée, non pas par les partis nationalistes, mais par les démocrates de gauche, comme de droite. Le Collectif VAN vous présente la traduction de cet article en anglais du journal Hetq on Line paru le 26 mars 2011.


Photo : Le Parlement espagnol

Hetq on Line

L'Espagne se retire de la position adoptée par le Parlement européen

[2011/03/26 | 13:38] politique

En passant outre la pétition de la reconnaissance du génocide arménien

Le 9 Mars, le parlement espagnol a refusé une résolution concernant la reconnaissance du génocide arménien commis par la Turquie entre 1915 et 1923. Les voix du PSOE, du PP, du CiU et de l’UPN ont paralysé la motion présentée par les indépendantistes (ERC) et les nationalistes (PNV).

En 2004, le Président Rodriguez Zapatero a présenté l'Alliance des Civilisations aux Nations-Unies. Le Comité National Arménien d'Espagne estime que demander à la Turquie d'assumer sa responsabilité du génocide arménien s'inscrit dans le cadre de cette proposition, et qu’en rejetant la requête de la reconnaissance du génocide arménien, le Parlement espagnol a invalidé cette Alliance. En outre, la Turquie qui avait accepté cette Alliance, la contredit en refusant de reconnaître le génocide.

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L’Alliance de quelles civilisations ?

jeudi, mars 24, 2011

L’adieu aux derniers survivants du génocide arménien


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Victoria Boghosian, l’une des dernières survivantes du génocide des Arméniens en 1915, est décédée le 29 janvier 2011 à l'âge de 101 ans, aux Etats-Unis, à Belmont. Victoria (Vaznaian) Boghosian avait environ 2 ans lorsque sa sœur aînée, Maritza, âgée de 7 ans l’a portée pour échapper au génocide arménien commis dans la Turquie ottomane. Leurs parents, trois frères, des tantes, des oncles et des cousins ont été tués dans les massacres. Finalement, la jeune Maritza a été convaincue par les aînés du groupe, de donner Victoria à une famille turque qui voulait l'adopter. Leur séparation a duré presque trois ans. Maritza savait que sa petite sœur était quelque part par-là, et elle était déterminée à la retrouver. "Quelqu'un lui a parlé 'd’une petite fille' qui correspondait à sa description. Ma mère y est allée. Elle a vu Victoria qui jouait dans la cour et l'a soulevée. Victoria avait oublié l'arménien et parlait turc." a expliqué la fille de Maritza. L’histoire « banale » de dizaines de milliers d’orphelin(e)s arménien(e)s, turquifié(e)s et islamisé(e)s de force. Certain(e)s, comme Victoria, ont eu la chance de retrouver leur identité et de se reconstruire à l’étranger. On estime à plusieurs centaines de milliers le nombre de Turcs qui auraient, sans le savoir, une ascendance arménienne. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais paru le 7 mars 2011 dans The Boston Globe.


Légende photo : Les deux sœurs, Vaznaian-Victoria (debout, troisième en partant de la droite) et Maritza (deuxième en partant de la gauche) réchappées du génocide arménien. (Photo de famille)

Victoria Boghosian : sauvée du génocide arménien par sa sœur

De Gloria Negri
Globe Staff 7 mars 2011

Victoria (Vaznaian) Boghosian avait environ 2 ans lorsque sa sœur aînée, Maritza, âgée de 7 ans l’a portée — en courant, en marchant, en se cachant — pour échapper au génocide arménien commis dans la Turquie ottomane.

Leurs parents, trois frères, des tantes, des oncles et des cousins ont été tués dans les massacres. Maritza Soorsoorian a dit plus tard à ses enfants que les derniers mots de sa mère avant d’être emmenée furent : "Occupe-toi de ta sœur." Et elle l’a fait, la portant vers un lieu sûr, la perdant quelque temps dans une famille turque, puis elle s’est enfuie ensuite avec elle aux États-Unis en 1923.


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L’adieu aux derniers survivants du génocide arménien

mardi, mars 22, 2011

Expulsion des Juifs de Tel Aviv par les Turcs


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Il est intéressant de souligner l'expulsion, peu connue et dont on parle rarement, de la petite communauté juive de la région de Tel Aviv-Jaffa par les Turcs en 1917. La communauté juive craignait avec raison que l'expulsion ne soit le début d'un processus semblable à celui subi par les Arméniens et d'autres non-Turcs en Turquie. Selon un livre publié en allemand à Tel Aviv en 1935, environ 4000 Juifs ont quitté leurs maisons. Partir fut très difficile. Ils ont souffert de la faim et de maladies et environ un cinquième des Juifs de Jaffa sont morts. » Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais, en ligne sur le site « Genocide Prevention Now », d’après les travaux de Adolf Bohm, Hozaah Ivrith, Yair Auron et Nadav Shragai. Le site GPN a pour rédacteur en chef le Professeur Israel W. Charny, Directeur Exécutif de l’« Institute on the Holocaust and Genocide » à Jerusalem. Israel W. Charny est le co-fondateur et l‘ancien président de l’IAGS (International Association of Genocide Scholars). A l’instar de Yair Auron, il fait partie des universitaires israéliens, spécialistes du génocide arménien.

Légende photo : Cimetière de Kfar Saba, Section des Victimes de la Déportation de Jaffa. Copyright : Avihu - 28 Mars 2009.

Un début d’expulsion des Juifs de Tel Aviv par les Turcs en 1917

Genocide Prevention Now

Introduction de l’éditeur : il est intéressant de souligner l'expulsion, peu connue et dont on parle rarement, de la petite communauté juive de la région de Tel Aviv-Jaffa par les Turcs en 1917. La communauté juive craignait avec raison que l'expulsion ne soit le début d'un processus semblable à celui subi par les Arméniens et d'autres non-Turcs en Turquie. Selon un livre publié en allemand à Tel Aviv en 1935, environ 4000 Juifs ont quitté leurs maisons. Partir fut très difficile. Ils ont souffert de la faim et de maladies et environ un cinquième des Juifs de Jaffa sont morts.
Source: Bohm, Adolf (1935). Die Zionistische Bewegung Zvei Bande. Tel Aviv. Hozaah Ivrith Co. Ltd.



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Expulsion des Juifs de Tel Aviv par les Turcs

vendredi, mars 18, 2011

AXA : accusations de fraude et de rétention


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En 2005, un accord de principe avec AXA avait été trouvé à l’issue d’une class-action initiée aux USA par les avocats arméno-américains Mark Geragos, Brian Kabateck et Vartkes Yeghiayan. Cet accord de dédommagement portait sur un montant total de 17,5 millions de dollars. AXA avait hérité de ce dossier lié aux ayant-droits des quelques 10 000 Arméniens de l’Empire ottoman qui avaient souscrit avant 1915 une assurance-vie auprès d'Union-Vie et d'une autre compagnie française, toutes deux reprises dans le giron de l'UAP, puis d'AXA.

Ces compagnies successives avaient gardé pendant 90 ans les fonds de leurs assurés arméniens, exterminés durant le génocide de 1915 en Turquie, sans indemniser les survivants ou les descendants des victimes.

Sur les 17,5M$ de l’accord trouvé avec AXA, trois millions de dollars devaient être rétrocédés à des associations arméniennes de France. Le CCAF avait demandé aux associations arméniennes de France de ...

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AXA : accusations de fraude et de rétention

mercredi, mars 16, 2011

L’humanitaire a débuté lors du génocide arménien


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - On peut sans doute rappeler que l’une des plus tristement célèbres atrocités du 20e siècle, le génocide arménien, a favorisé le mouvement humanitaire contemporain, avance un historien de l’UC Davis dans un article récemment publié dans American Historical Review. Selon Keith David Watenpaugh « C'était la première fois qu'un organisme international majeur, dans ce cas précis, la Société des Nations, est intervenu pour le compte d'une immense population de réfugiés et de survivants du génocide, pour essayer de les aider. Beaucoup d'Américains ont été ...

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L’humanitaire a débuté lors du génocide arménien

lundi, mars 14, 2011

Turquie : Fethullah Gülen, Ergenekon et les médias


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Ankara continue la chasse aux opposants : de nombreux journalistes, dont Nedim Şener et Ahmet Şık, ont été arrêtés jeudi 3 mars. Nedim Şener et Ahmet Şık, soupçonnés de comploter contre le gouvernement islamo-conservateur, ont été inculpés par un tribunal d’Istanbul et écroués tôt dimanche dans une prison de la ville, malgré les critiques internationales. Şener et Şık font partie des journalistes qui ont dévoilé le scandale du gang Ergenekon (autre nom pour l’Etat profond en Turquie) mais ils sont accusés d’en faire partie… “Tous ceux qui ne sont pas proches du gouvernement [AKP] ne peuvent survivre dans les médias. Les membres des médias vivent dans la peur” a dit Ahmet Abakay, président de l’Association contemporaine des journalistes, ou ÇGD. “Cette manœuvre est une menace et de l’intimidation contre les critiques du gouvernement.” Nedim Şener et Ahmet Şık ont travaillé sur des livres concernant une organisation présumée au sein de la police, liée à la communauté religieuse Fethullah Gülen : c’est sans doute la raison pour laquelle ...

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Turquie : Fethullah Gülen, Ergenekon et les médias

mercredi, mars 09, 2011

Turquie : 1 400 corps dans 85 charniers de la honte


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les associations des droits de l’homme en Turquie annoncent qu'environ 1 400 corps ont été trouvés dans 85 charniers en Turquie. Ces charniers sont situés dans le Kurdistan, à l’Est de la Turquie. Les victimes sont des civils et des combattants kurdes. Les associations ont mentionné une rencontre du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan avec les parents des disparus. "Le Premier ministre a dit 'Il n'y a eu aucune disparition pendant mon mandat'. Pourtant 365 meurtres non résolus ont été commis. Est-ce que le Premier ministre ne sait rien de ces gens ?" Les os de certains disparus, retrouvés dans un charnier, ont ensuite été perdus à l'Institut de médecine légale. Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction d'un article en anglais publié sur le site Bianet le 2 mars 2011.

Légende photo : Charnier à Mukti (province de Bitlis). Selon le Hurriyet Daily News , « les squelettes seraient ceux de personnes sur le point de rejoindre le PKK quand elles ont été exécutées par des soldats turcs ».

Les ossements des disparus de nouveau perdus après les fouilles

Lors d’une réunion de l'Association pour la solidarité et le soutien aux parents des disparus, Tosun a exigé la divulgation des documents d'Etat classés confidentiels, pour apprendre qui est enterré où. Bektas a exigé une exactitude raisonnable et une grande attention pendant et après les fouilles.

Ayça SÖYLEMEZ
aycasoylemez@gmail.com
Istanbul - BİA News Center
Mercredi 2 mars 2011

Hanim Tosun, responsable de l'Association pour la solidarité et le soutien aux parents des disparus (YAKAY-DER), a qualifié les charniers "de honte pour la Turquie". Elle a exigé que "les documents classés confidentiels et archivés soient ouverts. L'Etat possède des documents qui indiquent qui est enterré où."


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Turquie : 1 400 corps dans 85 charniers de la honte

Arméniens et Turcs, Allemands et Juifs : même combat ?


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Deutsche Welle a publié un article traitant de l’initiative d’« Une ONG allemande » qui « aide les étudiants arméniens et turcs à surmonter les rancœurs ». L’article développe les tenants et les aboutissants de ce projet allemand visant à améliorer les relations arméno-turques en se basant sur la réconciliation de l'Allemagne avec les juifs. Le ton est donné et il démontre, hélas, que les bons sentiments, lorsqu’ils sont fondés sur des analyses faussées, ne suffisent pas.

Friande de mettre sur un même pied les victimes et les bourreaux, ainsi que leurs descendants, la diplomatie turque utilise souvent cette antienne des « rancœurs » et des « souffrances communes » pour mieux faire valoir les bénéfices d’une « réconciliation » fraternelle.

Positionnée sur ce même créneau, l’ONG allemande DVV oublie – sans mauvais jeu de mots - un énorme « détail » de l’histoire : contrairement à l’Allemagne qui a reconnu être coupable de l’extermination des Juifs d’Europe et a accordé des réparations aux victimes et à leurs descendants (si tant est que l’on puisse réparer un crime aussi monstrueux), l’Etat turc, lui, continue en 2011, de nier avec arrogance le génocide perpétré en 1915, à l’encontre de sa population arménienne.

On se demande d’ailleurs pourquoi l’ONG ne se préoccupe pas plutôt du rôle de l’Allemagne durant le génocide des Arméniens et ne travaille pas à la « réconciliation » germano-arménienne : en 1915, le chef d’Etat-Major de l’armée turque était un Allemand.

Le dialogue entamé par cette ONG vise des étudiants turcs et des « vrais Arméniens d’Arménie » : rappelons que si ces derniers souffrent du blocus imposé par la Turquie, et des incessantes menaces de guerre du couple azéro-turc, ils ne sont pas, pour l’essentiel, les descendants des rescapés du génocide. Car les massacres anti-arméniens ont surtout été perpétrés à l’intérieur des frontières de l’Empire ottoman et non dans celles de l’Arménie russe de l’Empire tsariste.

Depuis la chute de l’URSS en 1991, les ex-citoyens soviétiques qui vivent en Arménie, ont pour souci premier et légitime, d’assurer leurs moyens de subsistance, à l’ombre de deux voisins fort peu accommodants (la Turquie et l’Azerbaïdjan turcophone).

C’est en gardant ces données en tête qu’il faut interpréter cet article dont le Collectif VAN vous propose la traduction. Il est signé Shant Shahrigian, « vrai Arménien de la République d’Arménie ».



Photo: Les étudiants se découvrent beaucoup de choses en commun en discutant

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Arméniens et Turcs, Allemands et Juifs : même combat ?

Erdogan gagne un procès contre le Daily Telegraph


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - On avait « l’habitude » des procès intentés par les autorités turques contre les journalistes de Turquie. Faudra-t-il désormais compter avec les procédures que l’Etat turc va mener contre la presse européenne ? Le Premier ministre de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a gagné mercredi le procès qu’il avait intenté en décembre 2010 au journal britannique le Daily Telegraph pour insulte. Un article du Daily Telegraph, publié le 15 septembre 2010, alléguait que l’Iran avait fait des dons de 25 millions de dollars au Parti pour la justice et le développement (AKP). La cour britannique a décidé que le quotidien britannique devait payer la somme de 25 000 livres britanniques à Erdogan. Les excuses du Daily Telegraph ont été publiées mardi en page 16 et sur le site internet (voir pdf à télécharger). Curieusement la presse occidentale ne répercute pas cette information. Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction d'un article en anglais du journal turc Today's Zaman publié le 2 mars 2011.

Un quotidien britannique condamné à verser une indemnité à M. Erdogan pour avoir insulté le premier ministre


Mercredi 2 mars 2011/ THE ANATOLIA NEWS AGENCY, LONDRES

Le Premier ministre de Turquie Recep Tayyip Erdogan a gagné mercredi le procès qu’il avait intenté au journal britannique le Daily Telegraph pour insulte.

Une cour britannique a jugé que le journal n’avait pas fondé ses allégations sur des bases concrètes et que l’histoire était inexacte.

La cour a décidé que le quotidien britannique devait payer la somme de 25 000 livres britanniques à Erdogan.


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Erdogan gagne un procès contre le Daily Telegraph

mardi, mars 08, 2011

Laisser l'histoire aux historiens


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l’occasion de la disparition de l’historien américain Donald Quataert le 10 février 2011, voici une interview que ce spécialiste de l’histoire ottomane et turque avait accordée au sociologue Tugrul Keskin. Elle a été reprise le 21 avril 2010 par Mehmet Berk Balçık sur son blog. Jusqu'en 2006, Donald Quataert était président du conseil de l‘Institute of Turkish Studies à Washington. Il avait dû démissionner de son poste suite à des pressions du gouvernement turc, relayées par l’Ambassadeur de Turquie aux Etats-Unis, Nabi Sensoy. Son tort ? Avoir, au terme de plusieurs décennies d’études, qualifié de génocide les massacres d‘Arméniens en 1915. Le gouvernement turc, qui est le premier à enfourcher le cheval de bataille de „Liberté pour l’histoire“, a une conception bien spécifique de la liberté… et de l’histoire. Récemment, deux procédures juridiques ont été intentées aux USA par des associations turques, contre des journalistes, des chercheurs et des universités travaillant sur le génocide arménien. L’une d’elle est toujours en cours et vise l’Université du Minnesota ainsi que son Directeur du Centre d’études de l'holocauste et du génocide, Bruno Chaouat. Le Collectif VAN vous propose la traduction de cette interview avec le Prof. Donald Quataert sur la liberté universitaire, la question arménienne et les études turques (l’introduction est en turc, l’interview en anglais), menée par Tugrul Keskin, un sociologue turc « fermement opposé à l'utilisation du terme 'Génocide arménien' »... Nous en profitons pour saluer ici la mémoire de Donald Quataert. A noter : que ce soit sur le site de l‘Institute of Turkish Studies ou dans l’article que consacre Hurriyet à la mort de l’universitaire, il n’est pas fait mention de l’utilisation, par Quataert, du terme de génocide pour les massacres anti-arméniens de 1915.

Légende photo : L’Ambassadeur de Turquie aux Etats-Unis, Nabi Sensoy, a indiqué en 2006 à Donald Quataert que « certaines personnes à Ankara » avaient menacé de supprimer le financement de l’Institut d’Etudes Turques, si Donald Quataert en restait le président. L’historien américain avait eu le « tort » de qualifier les massacres d‘Arméniens en 1915, de génocide.

Introduction en turc. Sur son blog, Mehmet Berk Balçık présente en ces termes l'interview réalisée par le sociologue turc Tuğrul Keskin avec Donald Quataert :

"Donald Quataert est un historien spécialiste de l'histoire ottomane et turque. Il est l'auteur du livre intitulé “Osmanlı İmparatorluğu : 1700-1922″ [Nota CVAN: L'Empire ottoman:1700-1922] édité par İletişim Yayınları. Il enseigne à la fois à Binghamton et à la State University of New York. Jusqu'en 2006, il était également président du conseil de l‘Institute of Turkish Studies, où sont effectués des travaux sur l'histoire turque, la politique et la culture turques. Il a démissionné de la présidence suite aux réactions qu'il a eues après avoir écrit, dans un magazine académique, un article critiquant un livre.


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Laisser l'histoire aux historiens

jeudi, mars 03, 2011

Erdogan dicte sa loi en Allemagne


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Recep Tayyip Erdoğan s'en va-t-en guerre en Allemagne ? Le Premier ministre de la Turquie était en visite en Allemagne fin février. Il était supposé y plaider la cause de la Turquie dans l’Union européenne. The Economist indique que « sa visite a eu l’effet contraire. Les hôtes allemands de M. Erdoğan ont été outrés de son discours délivré dimanche à Düsseldorf devant un vaste public d’immigrants turcs. Erdoğan a accusé l’Allemagne de chercher à assimiler de force sa communauté turque estimée à 3 millions de personnes. "Personne ne pourra nous arracher à notre culture… nos enfants doivent apprendre l’allemand, mais ils doivent d’abord apprendre le turc", a-t-il martelé. » Le PM turc est coutumier de ce genre de provocations. En février 2008, il avait déclaré à Cologne que l'assimilation des migrants est un « crime contre l'humanité ». Il avait répété cette assertion devant le Parlement d'Ankara. Puis, une nouvelle fois, en France, le mercredi 7 avril 2010 au Zénith de Paris : il avait aussi appelé les Turcs de France à demander ...

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Erdogan dicte sa loi en Allemagne

Turquie : “Je suis ce que mon grand-père était”


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En Turquie, la région montagneuse du Dersim abrite de nombreux descendants d’Arméniens, islamisés de force durant le génocide de 1915. Certains redécouvrent aujourd’hui leurs racines et se font baptiser. Malgré les difficultés, ils adoptent un nom et un prénom arméniens. “J’étais l’enfant d’un peuple martyr dont les femmes ont été violées, les hommes, tombés au bord des routes, enfant d’un peuple ancien qui avait subi le génocide. J’étais un enfant arménien. Etant devenu Turc, j’ai oublié ma langue. Etant devenu Kurde, j’ai oublié mon peuple, étant devenu Alévi, j’ai oublié ma religion. Et lorsque à 50 ans, je me suis rappelé qui j’étais et ...

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Turquie : “Je suis ce que mon grand-père était”

mercredi, mars 02, 2011

Turquie : « Que tous les menteurs se taisent »


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Hürriyet Daily News et les membres de son staff éditorial signent, dans la rubrique « Straight » [En direct de…], un article critiquant la mise en scène grotesque à laquelle s’est livré le maire AKP de Bayburt. Comme chaque année, la ville commémore sa libération le 21 février 1918, alors qu’elle était occupée par les Russes et « les irréguliers arméniens » [Nota CVAN : les Komités, comme les nomme la propagande officielle turque]. Le Hürriyet Daily News, journal turc de langue anglaise, s’interroge : « selon quelle logique, des adultes, censés être responsables, ont organisé un exercice avec des enfants de 10 ans parés de costumes d'époque pour effectuer des simulations de crucifixion de Turcs par des Arméniens ? » Le Hürriyet Daily News et ses rédacteurs estiment, avec raison, que l’exercice « serait certainement qualifié, dans de nombreux pays, de crime, d’incitation à la haine raciale ». Une manifestation qu’a sans doute appréciée avant de mourir le leader islamiste Necmettin Erbakan, auquel le Président turc Recep Tayyip Erdogan [AKP] a rendu hommage ce dimanche.

Le quotidien en profite pour féliciter Sezgin Tanrıkulu, numéro deux du Parti républicain du peuple [CHP], qui a déclaré : “Il est honteux pour la Turquie que des discours de haine soient inculqués à des enfants de cette façon.”
On est presque ému. Mais comment expliquer les soudaines préoccupations humanistes de Hurriyet, plus grand média de Turquie, d’obédience kémalo-nationaliste (CHP) et de Sezgin Tanrıkulu, numéro deux de ce même Parti ?

Car la tendance politique kémalo-nationaliste n’a jamais brillé par son soutien à la minorité arménienne. Bien au contraire.

Détail non négligeable, l’article dont nous parlons ici, est paru uniquement dans la version anglaise on-line du quotidien turc Hurriyet. Version destinée, de fait, aux Européens et aux Américains. Il est normal que l’on y fasse bonne figure et que l’on soit outré de ce qui est condamnable.

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Turquie : « Que tous les menteurs se taisent »

mardi, mars 01, 2011

Turquie : Bayburt, manifestation de libération ?


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Pendant que la jeunesse du monde arabe se cherche de nouveaux modèles et fait trembler les dictatures en place, les enfants et les jeunes de Turquie sont, eux, embrigadés dans des manifestations inquiétantes. Bayburt. Ce nom ne vous dira probablement rien, même si vous êtes amateurs de voyages du côté du Bosphore. Fief islamo-nationaliste aux mains de l’AKP, parti au pouvoir issu des anciennes formations politiques de Necmettin Erbakan, Bayburt se trouve à 1131 Km à l’est d’Istanbul et à 178 Km de la mer Noire, à l’intérieur des terres. Un « petit coin de paradis » qui tous les 21 février, célèbre la libération de la ville en 1918 par les troupes turques : suite à la révolution bolchévique de 1917, l’armée russe avait en effet abandonné les positions acquises durant la Première guerre mondiale et s’était retirée du conflit. Comme chaque année, la cérémonie de Bayburt a été organisée par la mairie (tendance AKP) et les représentants militaires. L’occasion de stigmatiser encore une fois les Arméniens et de les présenter à la population turque comme les ennemis à abattre et les auteurs d’exactions inhumaines contre les Turcs. Sachant que les Arméniens sont l’une des ...

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Turquie : Bayburt, manifestation de libération ?