LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

jeudi, novembre 28, 2013

Turquie : un crime raciste toujours pas élucidé

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le 28 décembre 2012, Maritsa Küçük, une vieille Arménienne de Turquie, vivant seule à Samatya, quartier d’Istanbul peuplé majoritairement d’Arméniens, a été sauvagement assassinée après avoir été battue et poignardée. Par la suite, trois Arméniennes âgées, habitant le même quartier, ont été agressées en janvier 2013. Concernant le meurtre de Maritsa Küçük, un Arménien de Turquie, Murat Nazaryan, a été fort opportunément arrêté par la police turque pour désamorcer les accusations de meurtre et agressions racistes. L’homme, un peu simplet, n’est pas vraiment en mesure de se défendre et se sent menacé en prison. Ni la police turque ni l’Etat n’aident à l’avancement de l’enquête : il est fort probable qu’une organisation de l’Etat profond islamo-fasciste soit derrière cette tragédie anti-arménienne, ce qui expliquerait le manque d’empressement des autorités judiciaires turques à démasquer les vrais coupables. Le 18 novembre, les enfants de la victime et l’avocate de la famille, Eren Keskin de l’IHD, ont organisé une conférence de presse pour protester contre l’absence d’avancées dans l’enquête. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en turc, paru dans le journal AGOS, le 18 novembre 2013.

AGOS

Les causes du meurtre de Samatya vont-elles être masquées?

Emre ERTANI

18 novembre 2013

Aujourd’hui, Zadik Küçük et Baydzar Midilli, les enfants de la victime assassinée Maritsa Küçük, et l’avocat Eren Keskin ont assisté à la conférence de presse organisée par la section de l’association des droits de l’homme (IHD) à Istanbul, concernant le meurtre de Samatya. Keskin a souligné que ceci était un meurtre de haine et qu’une enquête efficace n’avait pas eu lieu.

Maritsa Küçük, vivant toute seule à l’âge de 84 ans dans le quartier de Samatya (Fatih), a été assassinée après avoir été battue et poignardée le 28 décembre 2012. Arrêté en mai dernier, Murat Nazaryan a changé son témoignage le 4 novembre lors de la 3e audience du procès dans le Palais de Justice de Çağlayan. Il a affirmé que trois personnes l’avaient amené de force à la maison où le meurtre a eu lieu.

‘Nazaryan doit être mis dans une cellule’

Lors de la conférence de presse organisée aujourd’hui (18 novembre) par la section de l’Association des droits de l’homme (IHD) d’Istanbul, à propos du meurtre de Samatya, l’avocat Eren Keskin a déclaré : « Sur ces terres où le génocide arménien a eu lieu, l’assassinat d’une femme arménienne fait évidemment penser à la haine en cause dans cet acte » Keskin a affirmé que la plus grande crainte de Murat Nazaryan a été d’être transféré de sa cellule où il vivait tout seul, vers une cellule commune de la prison. Il a continué ainsi : « Il pense que s’il dévoile la vérité, il sera tué dans la cellule commune. Nazaryan a été transféré de sa cellule individuelle vers une cellule commune. Pour que Nazaryan puisse parler sans avoir peur, il faut qu’il soit remis dans sa cellule. »


Lire la suite sur le site du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme)

Turquie : un crime raciste toujours pas élucidé 

lundi, novembre 18, 2013

Turquie : la légende de l’or des Arméniens et de leur « voyage »

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Un petit village dans la province occidentale de Bursa est devenu le centre d’un conte moderne de chasse au trésor. Des fonctionnaires recherchent de l’or et d’autres effets personnels de familles arméniennes qui ont quitté leur patrie après la guerre d'indépendance turque. » Tout est dit en peu de lignes : la légende de l’or enterré par les Arméniens de Turquie et que les villageois turcs et kurdes s’acharnent à retrouver, au besoin en détruisant des églises arméniennes et des maisons appartenant anciennement à des Arméniens. Et l’autre légende, celle du « départ » de la population arménienne, présenté comme étant volontaire. Peut-on parler « de familles arméniennes qui ont quitté leur patrie » lorsqu’il s’agit de familles déportées par le gouvernement turc dans les déserts de Syrie où elles ont été exterminées en 1915/1916 ? Comble de l’hypocrisie « on ignore si elles ont réussi à terminer saines et sauves leur dangereux voyage » s’inquiète le journaliste. L’historiographie officielle turque a de tout temps cherché à requalifié les faits. Voilà donc qu’un génocide serait un « voyage ». Certes. Mais un voyage sans retour, vers la mort. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais, paru sur le site du journal turc Hürriyet Daily News le 2 novembre 2013.

Hürriyet Daily News

Des fonctionnaires cherchent de l’or enterré sous des maisons arméniennes dans un village de Bursa

BURSA – Doğan News Agency

2 novembre 2013

Un petit village dans la province occidentale de Bursa est devenu le centre d’un conte moderne de chasse au trésor : des fonctionnaires recherchent de l’or et d’autres effets personnels de familles arméniennes qui ont quitté leur patrie après la guerre d'indépendance turque.

Des responsables ont formé une commission dirigée par un archéologue pour effectuer des fouilles dans le village de Keramet sous l’une des maisons du hameau, où l’on soupçonne que des objets de valeur des familles arméniennes sont enterrés.

« Selon le récit des anciens du village, de nombreuses familles arméniennes étaient installées dans le village de Keramet. Elles ont toutes migré sauf une, après la guerre d’indépendance. La famille qui est restée dit qu’apparemment, ces Arméniens qui avaient fui avaient caché leur or et d’autres objets dans notre maison », a déclaré le propriétaire de la maison, Efkan Ari.


Lire la suite sur le site du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme)

Turquie : la légende de l’or des Arméniens et de leur « voyage » 

mardi, novembre 12, 2013

Arméniens islamisés en Turquie : 100 ans de purgatoire

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Les Arméniens musulmans affirment qu’ils se trouvent « dans un purgatoire », en disant qu’ils ne sont acceptés ni par la Turquie, ni par le Patriarche arménien et la communauté. Réunis à une conférence intitulée « Les Arméniens islamisés » qui s’est tenue à l’université Boğaziçi d’Istanbul, les membres de la communauté ont donné des détails sur leur vie, principalement passée à cacher leur identité dans les provinces de l’est et du sud-est de la Turquie. » Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais, paru sur le site du journal turc Hürriyet Daily News le 6 novembre 2013.


Les Arméniens islamisés parlent de leurs 100 ans au ‘purgatoire’


ISTANBUL – Hürriyet Daily News

6 novembre 2013

Les Arméniens musulmans affirment qu’ils se trouvent « dans un purgatoire », en disant qu’ils ne sont acceptés ni par la Turquie, ni par le Patriarche arménien et la communauté.

Réunis à une conférence intitulée « Les Arméniens islamisés » qui s’est tenue à l’université Boğaziçi d’Istanbul, les membres de la communauté ont donné des détails sur leur vie, principalement passée à cacher leur identité dans les provinces de l’est et du sud-est de la Turquie.

« Ils demandent ce que nous avons vécu et je réponds ‘Qu’avons-nous pas vécu ?’ Tout au long de nos vies, nous avons été au purgatoire », a déclaré l’un des participants, identifié sous le nom de Sadık, d’Adıyaman.

Le sentiment de ne pas être accepté par différentes cultures dans la société a défini leur vie, a ajouté Sadık. « J’étais dans un pensionnat, et les autres enfants m’appelaient ‘l’infidèle’. Je ne savais pas ce que cela signifiait, j’ai juste pensé qu’ils ne m’aimaient pas », a-t-il dit.


Lire la suite sur le site du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme)

Arméniens islamisés en Turquie : 100 ans de purgatoire