« Les Hommes Debout » contre les génocides
COMMUNIQUE DE PRESSE DU COLLECTIF VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] – Vendredi 11 avril 2014
Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] franchit le cap de ses dix années d’existence et organise – à l’occasion du 99e anniversaire du génocide arménien de 1915 et du 20e anniversaire du génocide des Tutsi - sa 9e Journée annuelle de sensibilisation aux génocides et à leur négation. Cet événement aura lieu le dimanche 27 avril 2014, de 10h à 20h, sur le Parvis de Notre Dame de Paris, en partenariat avec 28 associations[1] internationales des droits de l’homme.
Le Collectif VAN - qui œuvre pour le partage des mémoires, contre le racisme et la négation des génocides - place le 20e anniversaire du génocide des Tutsi et son million de morts en 1994 au Rwanda, au centre de son exposition à ciel ouvert.
A cet effet, cinq stèles de trois mètres de haut, affichant les Hommes Debout[2], œuvres du plasticien Bruce Clarke avec le Collectif pour les Hommes debout, se dressent sur le Parvis. La démarche de Bruce Clarke « est une tentative de réparation symbolique envers les morts à l’usage des vivants ». Les artistes Vatché et Dibasar offrent sur quatre autres stèles leur vision des Arméniens, Juifs, Tutsi et Darfouri, tombés lors de génocides passés ou en cours.
En ce dernier dimanche d'avril, dédié chaque année à la célébration de la mémoire des victimes de la déportation dans les camps nazis, des bulles s'élèvent sur le Parvis, comme autant de pensées, en hommage aux victimes des génocides. Le public est amené à participer à cette action de sensibilisation en suspendant des petits papiers de toutes les couleurs sur les fils de la mémoire.
Une exposition recto-verso
Disposées face à la cathédrale Notre-Dame, les neuf stèles du Collectif VAN offrent un double parcours thématique : artistique d’un côté, il se veut politique de l’autre. Au verso des panneaux, se poursuit un travail de sensibilisation au sort des minorités de Turquie qui subissent depuis un siècle, génocides, meurtres, violences et discriminations. Des visages d’hommes, de femmes, d’enfants, interpellent les passants : « Que fait l’Europe pour me protéger ? » Pour ses dissidents - kurdes essentiellement - la Turquie est la plus grande prison politique du monde devant la Chine et l'Iran.
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« Les Hommes Debout » contre les génocides