La Turquie et les droits des minorités
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org
- Il semble nécessaire pour un accusé de se défendre avec les
meilleures armes possibles. La première de celles-ci reste l’expression.
Or, en Turquie, où vivent de nombreuses communautés issues de diverses
ethnies, le droit à la défense et le droit à l’éducation dans la langue
maternelle ne sont pas reconnus officiellement : seuls quelques cours
optionnels sont proposés. Si ces droits semblent primordiaux, l’article
invite toutefois le lecteur à cerner les limites de leur champ
d’application : outre la nécessité de prendre certaines mesures pour
pallier la difficulté technique de traduction des termes juridiques qui
n’existent pas dans certains dialectes, le débat actuel est centré sur
les Kurdes, de telle sorte qu’il pourrait sembler que ces droits leur
sont exclusivement destinés. Le Collectif VAN vous invite à lire la
traduction d’un article en anglais de Vercihan Ziflioğlu, paru le 19
novembre 2012 sur Hürriyet Daily News.
Les minorités soutiennent le droit à la défense dans la langue maternelle
ISTANBUL - Hürriyet Daily News
19 Novembre 2012
Vercihan Ziflioğlu
Le débat concernant la défense juridique en langue kurde, qui est actuellement l’un des sujets les plus controversés en Turquie, s’étend à la défense dans la langue maternelle pour d’autres communautés ethniques.
S’adressant à Hürriyet Daily News, Vacid Kadıoğlu, le président de la Fédération des Associations Caucasiennes, a dit : « Le droit à la défense et à l’éducation dans la langue maternelle est le droit de chacun. Manipuler ce droit à des fins politiques est une mauvaise action. »
« Ils nous ont fait oublier notre propre langue maternelle, la langue circassienne. Nous ne pouvons donc pas inscrire la défense dans la langue maternelle à l’ordre du jour » a dit Kadıoğlu.
Les minorités soutiennent le droit à la défense dans la langue maternelle
ISTANBUL - Hürriyet Daily News
19 Novembre 2012
Vercihan Ziflioğlu
Le débat concernant la défense juridique en langue kurde, qui est actuellement l’un des sujets les plus controversés en Turquie, s’étend à la défense dans la langue maternelle pour d’autres communautés ethniques.
S’adressant à Hürriyet Daily News, Vacid Kadıoğlu, le président de la Fédération des Associations Caucasiennes, a dit : « Le droit à la défense et à l’éducation dans la langue maternelle est le droit de chacun. Manipuler ce droit à des fins politiques est une mauvaise action. »
« Ils nous ont fait oublier notre propre langue maternelle, la langue circassienne. Nous ne pouvons donc pas inscrire la défense dans la langue maternelle à l’ordre du jour » a dit Kadıoğlu.
Lire
la suite sur le site du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le
Négationnisme)
La Turquie et les droits des minorités
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