Rencontre Fabius-Davutoglu : la Turquie place ses pions
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu tiendra des pourparlers bilatéraux avec son homologue français Laurent Fabius ce 5 juillet à Paris : « Ankara espère que la France cessera de bloquer cinq chapitres de négociations sur l’accession de la Turquie à l’Union Européenne. » « Le renouvellement de l’accord de 60 ans sur la coopération dans le domaine de la culture est également important. La mise à jour de cet accord permettra à la Turquie d'ouvrir des instituts culturels Yunus Emre en France, tandis que la France pourra renforcer ses trois instituts en Turquie. » « Il ne fait aucun doute que la puissante diaspora arménienne continuera à exercer des pressions sur les législateurs français, pour faire adopter une loi pénalisant la négation du génocide arménien, et ce jusqu'en 2015, année du centenaire du prétendu génocide. » annonce le journaliste. Tout est dit en quelques phrases. Un article du journal Zaman, proche de l’AKP, laissait déjà entendre le 27 janvier dernier que les instituts culturels Yunus Emre serviraient à propager à l’étranger la stratégie négationniste de l’Etat turc pour 2015… Le Collectif VAN vous livre la traduction d’un article en anglais paru sur le site turc Hurriyet Daily News le 4 juillet 2012.
Légende photo: Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères et son homologue turc Ahmet Davutoglu
Une nouvelle page s’ouvre pour Ankara et Paris
ANKARA - Hürriyet Daily News
Serkan Demirtaş serkan.demirtas@tdn.com.tr
4 juillet 2012
Parmi tout le bruit et la fureur concernant la Syrie, et, en particulier, suite à l’histoire de l’avion turc abattu par les forces syriennes, un autre événement très important pour la politique étrangère turque a eu lieu cette semaine.
Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu tiendra des pourparlers bilatéraux avec son homologue français Laurent Fabius le 5 juillet, après des mois de froideur entre les deux alliés, en raison de l'attitude inexplicablement hostile de l’ancienne administration française à l’encontre d’Ankara.
Le départ de Nicolas Sarkozy du Palais de l’Elysée, suite à la victoire du socialiste François Hollande, est déjà un signe qu’un processus de réconciliation peut maintenant s’engager entre Ankara et Paris. Hollande a rencontré le président Abdullah Gül à Chicago et le Premier ministre Tayyip Erdogan au Brésil, en marge des sommets internationaux.
Lire
la suite sur le site du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le
Négationnisme)
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