Turquie : Journalisme de caniveau et liberté académique
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org
- Ahmet Insel, mis en cause par le journal intégriste Yeni Akit, puis
lâché par le recteur de l’Université Galatasaray, Ethem Tolga, réagit
dans le journal Radikal. Si Ahmet Insel dénonce la presse de caniveau
qui l’a désigné comme agent du PKK, il épargne cependant le recteur
Ethem Tolga. M. Insel tient à défendre malgré tout la liberté
d’expression d’Akit. Soit, mais c’est oublier un peu vite que ce journal
a fait son fonds de commerce d’incitations à la haine raciale et
religieuse d’une extrême virulence : cela a déjà abouti à l’assassinat
de Hrant Dink, l’ami arménien d’Ahmet Insel.
Un exemple récent : Yeni Akit a décrété que l’IVG a été inventée par les chrétiens pour détruire le peuple turc. On pourrait en déduire logiquement qu’éliminer physiquement les chrétiens équivaudrait à une mesure préventive et à de la légitime défense. Si A. Insel veut bien assumer les risques que des articles comme celui de Yeni Akit lui font courir, peut-il prendre la responsabilité de défendre la liberté d’attaquer dans les médias les minorités juive, arménienne ou kurde, qui vivent déjà dans la peur et dont il dit prendre la situation à cœur ?
Le Collectif VAN propose la traduction de cet article et met à disposition un dossier de quatre articles traitant du partenariat entre l’Université Paris 1-Sorbonne et l’Université Galatasaray d’Istanbul.
Légende photo: Ahmet Insel, ancien vice-président de Paris 1, maître de conférences d’Economie à Galatasaray et à Paris 1
Dossier préparé par le Collectif VAN – 18 juin 2012
sur le Partenariat « Université Paris 1-Sorbonne/Université Galatasaray » d’Istanbul
Article 3
Journalisme de caniveau et liberté académique
Radikal
1er mai 2012
Ahmet Insel
La table ronde au sujet du "Rôle des médias dans les affrontements" de l’Institut du développement démocratique (DPI) dont le siège se trouve à Londres, allait avoir lieu le 28 avril à l’Université de Galatasaray. Elle n'a pas pu avoir lieu.
Plus précisément, elle n’a pas eu lieu là-bas. Elle a eu lieu ailleurs, avec les mêmes participants, à la même date et avec le même programme. La raison est que conformément au sujet à débattre pendant la table ronde, il y a eu un tir de sniper de la part d'un média. Pour cette raison, il a été encore une fois démontré combien il est difficile de résister contre ce genre de manipulation qui frappe avec une vitesse à faire tourner la tête, orchestré par des médias sociaux, doublé par une pression étouffante de l’environnement proche de l'institution.
Un exemple récent : Yeni Akit a décrété que l’IVG a été inventée par les chrétiens pour détruire le peuple turc. On pourrait en déduire logiquement qu’éliminer physiquement les chrétiens équivaudrait à une mesure préventive et à de la légitime défense. Si A. Insel veut bien assumer les risques que des articles comme celui de Yeni Akit lui font courir, peut-il prendre la responsabilité de défendre la liberté d’attaquer dans les médias les minorités juive, arménienne ou kurde, qui vivent déjà dans la peur et dont il dit prendre la situation à cœur ?
Le Collectif VAN propose la traduction de cet article et met à disposition un dossier de quatre articles traitant du partenariat entre l’Université Paris 1-Sorbonne et l’Université Galatasaray d’Istanbul.
Légende photo: Ahmet Insel, ancien vice-président de Paris 1, maître de conférences d’Economie à Galatasaray et à Paris 1
Dossier préparé par le Collectif VAN – 18 juin 2012
sur le Partenariat « Université Paris 1-Sorbonne/Université Galatasaray » d’Istanbul
Article 3
Journalisme de caniveau et liberté académique
Radikal
1er mai 2012
Ahmet Insel
La table ronde au sujet du "Rôle des médias dans les affrontements" de l’Institut du développement démocratique (DPI) dont le siège se trouve à Londres, allait avoir lieu le 28 avril à l’Université de Galatasaray. Elle n'a pas pu avoir lieu.
Plus précisément, elle n’a pas eu lieu là-bas. Elle a eu lieu ailleurs, avec les mêmes participants, à la même date et avec le même programme. La raison est que conformément au sujet à débattre pendant la table ronde, il y a eu un tir de sniper de la part d'un média. Pour cette raison, il a été encore une fois démontré combien il est difficile de résister contre ce genre de manipulation qui frappe avec une vitesse à faire tourner la tête, orchestré par des médias sociaux, doublé par une pression étouffante de l’environnement proche de l'institution.
Lire
la suite sur le site du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le
Négationnisme)
Turquie : Journalisme de caniveau et liberté académique
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