Israël/Turquie : vers un dégel des relations ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Il y a un an, les forces israélienne menaient un raid sur le Mavi Marmara, un bateau turc de la flottille pour Gaza qui tentait de forcer le blocus israélien pour apporter de l’aide humanitaire à Gaza. L’assaut avaient fait neuf morts. Alors qu’un deuxième convoi humanitaire se prépare à partir vers l’enclave palestinienne, composé d’une douzaine de navires, on annonce que le Mavi Maramara ne participera pas à la flottille, les autorités bloquent son départ, car elles se sont engagées dans des pourparlers secrets avec Israël et ne veulent pas compromettre les négociations. En effet, Après avoir tout d’abord défendu le droit des militants à repartir pour Gaza, au début du mois, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a exhorté les organisateurs de la flottille à suspendre leurs plans d’action. Il leur a demandé d’attendre jusqu’à ce que l’on puisse déterminer si les conditions de vie à Gaza s’amélioraient au vu de l’ouverture le mois dernier du point de passage de Rafah et de la réconciliation récente du Fatah et du Hamas. Selon l’ONU, 80% de la population est dépendante de l’aide humanitaire et l’assouplissement du blocus israélien, toujours selon l’ONU, a eu « un impact positif marginal. » Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru sur le site du Jerusalem Post.
Analyse : la question syrienne réchauffera-t-elle les relations israélo-turques ?
The Jerusalem Post
De TOVAH LAZAROFF
17 juin 2011
L’IHH va annoncer si elle renonce à participer à la flottille pour Gaza ; les experts avertissent qu’un changement d’attitude de la Turquie ne reflète pas un dégel dans les relations tendues
Une année a vraiment fait une différence.
Fin mai 2010, il y a tout juste un an, l’armée israélienne avait dû aborder de force un bateau turc privé, sur lequel flottait le drapeau turc, alors qu’il tentait d’entrer illégalement à Gaza chargé d’aide humanitaire. Neuf citoyens turcs qui avaient résisté à l’armée israélienne furent tués dans le raid.
Après avoir tout d’abord défendu le droit des militants à repartir pour Gaza, au début du mois, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a exhorté les organisateurs de la flottille à suspendre leurs plans d’action.
Il leur a demandé d’attendre jusqu’à ce que l’on puisse déterminer si les conditions de vie à Gaza s’amélioraient au vu de l’ouverture le mois dernier du point de passage de Rafah et de la réconciliation récente du Fatah et du Hamas. En réponse, l’ONG IHH a dit qu’elle réexaminerait sa participation à la flottille.
Lire la suite sur le site du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme)
Israël/Turquie : vers un dégel des relations ?
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