LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

mercredi, juin 22, 2011


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La réponse que l’Unesco consent à donner au Collectif VAN est aussi muette que l’exposition-photo des khatchkars arméniens (croix de pierre ciselées) dont nous avions dénoncé la censure. Pour mémoire, rappelons que toutes les étiquettes mentionnant l’emplacement géographique des monuments exposés ont dû être retirées afin que ne soient pas cités des lieux situés en Turquie, en Azerbaïdjan, et même en Arménie. [1]

Contrairement à ce qu’affirme ci-dessous Sue Williams, Chef de la Section des relations avec les médias, Division de l'information du public, l’intervention visant à dénaturer l’exposition que l’Unesco abrite en son siège parisien, n’est pas le fait d’un simple vice de procédure dont l’Institution impute la faute à l’Arménie, mais bien de pressions émanant de certaines délégations.

Déjà deux jours avant l’exposition, il avait été expressément demandé aux représentants arméniens de modifier le texte de présentation et les deux photos du cimetière de Djougha/Djoulfa [Nakhitchevan-Azerbaïdjan], cimetière médiéval arménien où se dressaient à l’origine 12 000 croix de pierre arméniennes : un patrimoine culturel millénaire qui, en 2005/2006, fut définitivement rasé et réaménagé en camp de tir pour l’armée azérie [2]. Un saccage qui fait désordre lorsque l’on sait que l’Azerbaïdjan a été nommé parmi les Membres du Comité intergouvernemental de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel pour la période 2010 – 2014. Ceci explique sans doute le chemin de croix qui est imposé à l’exposition des khatchkars arméniens…

D’ailleurs, depuis l’inauguration, tous les jours, à l’Unesco, il est nécessaire de retirer un petit papier blanc mystérieusement collé sur le mot « Djoulfa » qui figure sur le panneau explicatif de l’exposition à l’entrée principale. Un petit bout de papier blanc recollé toutes les heures, décollé par la guide arménienne de l’exposition, puis recollé en catimini par un ou des censeurs anonymes, puis re-décollé à nouveau...

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La langue de bois, art immatériel préservé par l’Unesco