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lundi, mars 11, 2013

La liberté d’expression en Azerbaïdjan

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La publication de « Rêves de Pierre » par l’écrivain azerbaïdjanais Akram Aylisli a eu des répercussions très graves sur la vie de l’auteur qui a été déchu de ses titres honorifiques et de sa pension. Bien qu’Aylisli soit considéré comme « Écrivain du Peuple », son œuvre a suscité l’indignation en Azerbaïdjan car elle présente les Arméniens sous un jour positif et est axée essentiellement sur la violence azerbaïdjanaise, dans le cadre de la guerre du Haut-Karabagh. Si certains, en Azerbaïdjan, pensent qu’il faudrait suivre une telle démarche pour consolider la paix avec l’Arménie, d’autres estiment qu’il aurait fallu également représenter la violence arménienne. Pour Aylisli, il s’agit avant tout d’ouvrir la voie et de laisser ses homologues arméniens construire à leur tour un chemin vers la vérité. En filigrane, on devine la rhétorique en vigueur en Azerbaïdjan, selon laquelle le massacre de Khodjaly serait imputable aux Arméniens : est-ce une manière pour l’auteur de « sauver sa peau » ? Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article écrit par Daisy Sindelar le 8 février 2013 sur Radio Free Europe – Radio Liberty.

Légende photo: L’écrivain azerbaïdjanais Akram Aylisli, Photo: Azadllq Radiosu(RFE/RL)


En Azerbaïdjan, colère contre un auteur, mais pas nécessairement contre ses arguments

Radio Free Europe – Radio Liberty
Daisy Sindelar
8 février 2013

Pour accompagner cette traduction, il est bon de visionner un reportage sous-titré en anglais qui donne la parole aux acteurs présents sur le terrain du conflit du Haut-Karabagh en février 1992 (journalistes, hommes politiques, combattants). La vidéo, récemment postée sur YouTube, retrace avec précision la prise de Khodjaly par les combattants arméniens et montre la responsabilité du Front Populaire d’Azerbaïdjan dans le massacre prémédité de la population civile azérie.

L’œuvre de toute une vie vient de s’écrouler cette semaine pour l’auteur azerbaïdjanais Akram Aylisli qui a été déchu de ses titres honorifiques et de sa pension après avoir écrit un roman intitulé « Rêves de pierre » qui présente le rival régional arménien sous un jour sympathique.

Mais dans ce contexte d’indignation à propos de l’œuvre d’Aylisli, un dialogue plus calme a également vu le jour grâce à de nombreux Azéris qui demandent des mesures pour assurer la paix avec l’Arménie.

Les relations entre Bakou et Erevan sont profondément conflictuelles, envenimées par une haine consumante au sujet de la guerre de six ans du Haut-Karabagh, une région séparatiste majoritairement arménienne située sur le territoire azerbaïdjanais.


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