Azerbaïdjan : haro sur le héros
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Un roman d’un auteur azéri qui dépeint les Arméniens sous un jour sympathique a provoqué un tollé en Azerbaïdjan. Jeudi, une foule de plusieurs dizaines de personnes s’est réunie autour de la maison de M. Aylisli et a brûlé son portrait. Et vendredi, lors d'une session du Parlement azerbaïdjanais, les parlementaires ont attaqué le roman, l’un d’entre eux exigeant que M. Aylisli soit déchu de sa nationalité et l’exhortant à partir en Arménie. Un député, Melahet Ibrahimqizi, a déclaré : "Il a non seulement insulté les Azerbaïdjanais, mais également toute la nation turque", en référence à des passages de l'ouvrage qui traitent de la violence historique turque envers les Arméniens. » En Azerbaïdjan, tenir des propos pro-arméniens - ou pis encore - écrire un roman décrivant les massacres perpétrés par les Turcs et les Azéris (Tatars) contre les Arméniens, relève soit de la folie douce, soit de l’héroïsme, tant il est dangereux de s’exposer à la haine anti-arménienne savamment inculquée par les autorités de Bakou. Souhaitons qu’Akram Aylisli poursuive sans encombre son combat contre les mensonges d’Etat. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais mis en ligne sur le site du New York Times le 1er février 2013.
Photos: Azadliq Radiosu, RFE/RL's Azerbaijani Service; APA
The New York Times
1er février 2013
Un roman dépeignant les Arméniens sous un jour sympathique provoque un tollé en Azerbaïdjan
Par Shahla Sultanova
BAKOU, Azerbaïdjan - Un roman d’un auteur azéri qui dépeint les Arméniens sous un jour sympathique a provoqué un tollé en Azerbaïdjan, des députés azerbaïdjanais condamnant cette œuvre et des manifestants brûlant le portrait de l'auteur devant sa maison.
Le roman, «Rêves de pierre», a été publié à la mi-décembre par Akram Aylisli, un ancien député, mais la condamnation ne s’est amplifiée que la semaine dernière, après que les principaux journaux ont commencé à diffuser l’information et à en discuter.
Jeudi, une foule de plusieurs dizaines de personnes s’est réunie autour de la maison de M. Aylisli et a brûlé son portrait. Lors d'une session du Parlement azerbaïdjanais, le vendredi, les parlementaires ont attaqué le roman, l’un d’entre eux exigeant que M. Aylisli soit déchu de sa nationalité et l’exhortant à partir en Arménie.
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site du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme)
Azerbaïdjan : haro sur le héros
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