LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

mardi, janvier 17, 2012

Sénat : Votez la loi contre le négationnisme


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La proposition de loi portant transcription de la Décision-Cadre européenne contre le racisme, la xénophobie et le négationnisme des génocides, portée par la députée Valérie Boyer et adoptée par une majorité de parlementaires, tous partis confondus, le 22 décembre 2011 à l’Assemblée nationale, sera présentée pour ratification au Sénat le 23 janvier 2012 à 15h. Pour réagir à la désinformation grossière et insultante qui s’est déversée dans tous les médias, il importe de convaincre le maximum de sénateurs, de la nécessité de cette loi destinée à protéger, sur le territoire de la République, les citoyens agressés par un négationnisme d’Etat virulent, celui d’Ankara : car ce mensonge étatique, téléguidé par la Turquie, s’infiltre dans toutes les sphères civiles, politiques, culturelles, pédagogiques et économiques de notre société et menace la paix civile en distillant la haine et le racisme contre « les Arméniens ».


Le Collectif VAN met ci-dessous, à disposition de chacun, la lettre à envoyer à tous les représentants de la République française suivie du listing de faits et sites niant le génocide arménien. Les consultations ayant déjà commencé au Sénat, il est urgent que chacun, en rajoutant sa signature, fasse l’effort de l’envoyer par mail, au moins, à ses propres sénateurs. En vous remerciant de votre coopération. Pour un meilleur suivi de cette action commune, veuillez mettre l'adresse "contact@collectifvan.org", en copie de votre mail aux élus.

Les adresses mail des responsables politiques français sont disponibles ici.



LETTRE AUX HOMMES POLITIQUES



Issy-les-Moulineaux, le mardi 17 janvier 2012 - 12:15



Madame, Monsieur,


Une proposition de loi, portant transposition du droit communautaire, et visant à réprimer la contestation de l'existence des génocides reconnus par la loi - et donc du génocide arménien -, a été adoptée en 1ère lecture par l'Assemblée nationale le 22 décembre 2011. Des voix se sont élevées contre cette loi au motif exécrable que la France n’aurait rien à voir avec « les Arméniens et les Turcs ».

Que sous-entend-on exactement ? Que malgré leur intégration exemplaire, les 500 000 citoyens français descendants des rescapés arméniens que la France a accueillis au lendemain de la Première Guerre mondiale, ne seraient pas des Français comme les autres et que leurs préoccupations ne mériteraient pas l’attention des élus ?

Certains historiens voudraient mettre leur corporation à l’abri de toute loi : c’est oublier que la société évolue vers une marchandisation de l’activité historique et que personne n’en contrôle la déontologie. Pour imposer sa contestation du génocide, la Turquie aligne des moyens médiatiques, financiers, juridiques et logistiques contre lesquels il est impossible de lutter avec des moyens académiques. D’ailleurs, pourquoi a-t-il fallu attendre, en France, la Loi de 2001 reconnaissant le génocide arménien de 1915, pour que cet événement-phare de 14-18 soit abordé dans les manuels scolaires de l’Education Nationale ?

« Ce n’est pas au Parlement de dire l’Histoire » entend-on : c’est oublier que les génocides sont perpétrés par les Etats. Il leur appartient donc d’en interdire le parachèvement mené par un négationnisme d’Etat. Le vote des députés français a été accompagné d’intenses pressions et menaces de délégations turques et de lobbies qui avaient fort peu à voir avec le monde universitaire : pérorant, toute honte bue, sur la liberté d’expression, ils seraient bien inspirés de se soucier des arrestations arbitraires des intellectuels turcs et kurdes qui sont l’honneur de la Turquie, tel l’éditeur Ragip Zarakolu, placé en détention depuis le 1er novembre 2011, dans une prison de haute sécurité, pour « terrorisme ». A l'instar des membres de la branche d'Istanbul de l'IHD [Association des Droits de l'Homme de Turquie], cet humaniste courageux soutient, au péril de sa vie, la loi française pénalisant la négation des génocides.

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Sénat : Votez la loi contre le négationnisme