LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

jeudi, février 19, 2015

Cinq ans après les protocoles arméno-turcs

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - David Shahnazaryan, analyste du Centre d'études régionales d’Erevan en Arménie, ancien ministre de la Sécurité nationale d’Arménie dans le gouvernement du premier président Levon Ter Petrossian, opposant aux gouvernances de Robert Kotcharian et de Serge Sarkissian, décrit dans la presse turque, l'évolution des relations entre la Turquie et l'Arménie depuis la signature des protocoles en octobre 2009. Son texte est une version abrégée de l'article original paru sur le site Turkish Policy Quarterly (TPQ) à l’automne 2014. On retrouve dans les thèses développées ici les positions plus que conciliantes de Levon Ter Petrossian à l'égard de la Turquie et de la reconnaissance du génocide arménien. Ce n’est pas par hasard qu’elles paraissent sur des médias turcs pas franchement en pointe (c’est un euphémisme) sur la question de la reconnaissance du génocide et l’acceptation de l’indépendance du Haut-Karabagh. Alors que le président arménien, Serge Sarkissian, vient de demander le retrait des protocoles de l'Agenda de l'Assemblée Nationale, le Collectif VAN vous propose la traduction de cet article, publié sur le site turc de langue anglaise, Hürriyet Daily News, le 2 janvier 2015.


Des voisins nerveux : Cinq ans après les protocoles arméno-turcs

Hürriyet Daily News

DAVID SHAHNAZARYAN

2 janvier 2015

L'évolution des relations entre la Turquie et l'Arménie a impliqué diverses phases, avec quelques dynamiques contradictoires.

La République turque a été l’un des premiers pays à reconnaître l'Arménie comme Etat indépendant en 1991. Cela a été suivi de l'établissement de contacts officiels entre Erevan et Ankara. Après le coup d'Etat de 1998 qui a porté Robert Kotcharian au pouvoir en Arménie [Nota CVAN : En réalité, le président Levon Ter-Petrossian a été poussé à démissionner le 3 février 1998, par Robert Kotcharian, devenu président de la République d’Arménie par intérim. Ce dernier a ensuite été élu à ce poste le 30 mars 1998 avec 59,5 % des voix face au candidat communiste Karen Demirtchian], les relations entre l'Arménie et la Turquie sont entrées dans une nouvelle phase.

Kotcharian a décidé de réviser certaines dispositions clés de l'agenda de la politique étrangère du pays, déclarant la reconnaissance internationale du génocide arménien de 1915 dans l'Empire ottoman comme axe de sa politique étrangère. En 2005, le Premier ministre turc de l’époque, Recep Tayyip Erdogan, a écrit une lettre au président Kotcharian proposant que l'Arménie et la Turquie établissent un groupe mixte composé d'historiens et d'autres experts des deux pays pour étudier les développements et les événements de 1915.

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Cinq ans après les protocoles arméno-turcs