LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

lundi, octobre 24, 2011

Les Kurdes se remettent en question


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Récemment, j'ai observé une sorte de réveil parmi les Kurdes, qui me donne bon espoir pour l'avenir. Tout d'abord, Osman Baydemir, le maire kurde de Diyarbakir et très récemment Altan Tan, un député kurde, ont fait certaines remarques provocantes, appelant chacun en Turquie à regarder le passé sous des angles différents. La première remarque émanait de Baydemir : “Nous ne devrions pas oublier que les Arméniens ont vécu dans cette région, tant en Mésopotamie qu’en Anatolie, pendant une longue période. Il est inacceptable que la relation n’ait pas encore été normalisée. … La génération d’aujourd’hui n’est pas responsable de ce qu’il s’est passé, mais elle est obligé de dire : ‘Oui, il y a eu un massacre, oui, nous en sommes désolés’.” » Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru le 18 octobre 2011 sur le site du quotidien turc Today Zaman.


Légende photo: Osman Baydemir (le maire kurde de Diyarbakir) et Altan Tan (député kurde)

Today's Zaman

Idées kurdes sur la tragédie arménienne

Mardi 18 octobre 2011
ORHAN KEMAL CENGİZ
o.cengiz@todayszaman.com

Les victimes de graves violations des droits humains ont tendance à devenir un peu égocentriques.

C’est un processus inévitable. Après tant de souffrances et de luttes, leurs douleurs et leurs griefs deviennent à leurs yeux le centre du monde.

Si les victimes n’arrivent pas à se libérer de cet égocentrisme, elles ont le grand potentiel de devenir elles-mêmes des bourreaux.

Cet égocentrisme aggrave les choses. Puisqu’elles se concentrent sur leur état de victime, les victimes ne peuvent pas voir les autres. Elles ne peuvent pas voir le système global qui fait d’elles des victimes. Et bien sûr, après tout ceci, il ne leur reste qu’une haine aveugle envers les criminels, ce qui en retour a le grand potentiel de transformer les victimes en bourreaux.


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Les Kurdes se remettent en question