Conférence de presse des MAE français et arménien : le dialogue en ligne de mire

 

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La conférence de presse du 8 décembre 2020 du ministre français des Affaires étrangères @JY_LeDrian avec son homologue arménien Ara Aivazian, n’étant toujours pas en ligne sur le site de @FranceDiplo (ni au format vidéo ni au format texte), le Collectif VAN vous propose sur son Blog quelques extraits (retranscription non officielle) des propos de Jean-Yves Le Drian.

Ce dernier est égal à lui-même. Qui commet des crimes et exactions ? Qui a employé des mercenaires syriens ? Quel est le patrimoine religieux et culturel en danger ?

Au-delà de la blessure béante, le dialogue pourra-t-il se construire sur de tels non-dits ? 

 

Vidéo YouTube de la conférence de presse :

👉 youtu.be/Yf5jXfDZNk4

 

@armenia @MFAofArmenia @Aivazian_Ara @AmbaFR_Armenie

 

JY Le Drian a notamment déclaré :

 

« Il est indispensable de faire toute la lumière sur les informations fournies faisant état de crimes et d’exactions commis dans le cadre de ce conflit »

 

« Notre action [de la France] s’articule selon trois axes :

Le premier, c’est l’assistance humanitaire (...).

Le second axe, c’est la protection du patrimoine culturel et religieux dans et autour du Haut-Karabakh. »

Le ministre évoque les discussions autour de l’envoi d’une mission technique de l’UNESCO dans la région, « pour faire l’inventaire des biens culturels significatifs des deux communautés en vue de leur préservation ».

« Enfin, c’est sur le terrain politique que la France agit et continuera d’agir : le retour au dialogue en vue d’un règlement politique dans le cadre de notre médiation est une priorité. » (cf. communiqué du 3/12/20 des 3 MAE des paysco-présidant le Groupe de Minsk)

 

• « Retour sûr et durable des personnes déplacées du fait du conflit ».
• « Le départ des mercenaires syriens, déployés auprès de l’une des deux parties au conflit »
• « Les paramètres indispensables à la stabilité et la sécurité de la région. »
• « La protection du patrimoine culturel et religieux ». 

 

« Et pour tout cela nous avons besoin d’un processus de dialogue relancé. Le cessez-le-feu n’est pas un accord, c’est la fin d’une guerre. Et nous pensons maintenant qu’il faut une solution durable à ce conflit, notamment sur ce qui a trait au statut futur du Haut-Karabakh, à sa délimitation administrative, à son mode de gouvernance. Et la France au sein de la co-présidence du Groupe de Minsk assurera toutes ses responsabilités pour y parvenir. C’est la seule voie vers un développement de la région qui permettra une reprise des échanges humains, culturels ´, économiques et un un élément important pour son développement économique est son désenclavement. L’engagement continu de la communauté internationale, et en premier lieu de la France, est nécessaire pour poser les bases d’une telle ouverture avec l’espoir qu’elle portera ses promesses au bénéfice de l’ensemble des États de la région, et la France est et restera au côté de l’Arménie afin de l’accompagner dans cette trajectoire ».

Retranscription non officielle par le Collectif VAN

[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

 

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Lire aussi la lettre du Collectif VAN adressée à Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO:

 

Urgence Haut-Karabagh : l'UNESCO doit empêcher un ethnocide exemplaire