LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

mardi, novembre 24, 2020

Urgence Haut-Karabagh : l'UNESCO doit empêcher un ethnocide exemplaire

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] a écrit à Madame Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO. Tout en prenant bonne note du fait que l’UNESCO se propose d’envoyer une mission d’investigation au Haut-Karabagh (Artsakh), l'association alerte sur le caractère d’urgence de la situation en Artsakh si l'on en juge l'inquiétant précédent du Nakhitchevan. Le patrimoine culturel arménien de cette ancienne région de peuplement historique arménien a été entièrement rasé entre 1998 et 2006 par l’Azerbaïdjan, ce qui n’a malheureusement pas empêché l’UNESCO de décerner en septembre 2004 le titre d’« Ambassadrice de bonne volonté » à la Première Dame d'Azerbaïdjan, Mme Mehriban Aliyeva. L’Azerbaïdjan – qui n’a jamais eu à répondre de ses atteintes à un patrimoine culturel, témoin de l’histoire et indissociable de l’identité des peuples – poursuit aujourd’hui sa politique d’éradication de l’héritage arménien en Artsakh. Le Collectif VAN diffuse sur son Blog l'intégralité de la lettre adressée à l'UNESCO qui comprend en annexe une liste de quelques-uns des monastères et édifices arméniens en danger. Ce patrimoine en danger se trouve dans les régions du Haut-Karabagh qui passent sous le contrôle de l'Azerbaïdjan (ou à proximité immédiate de la ligne de démarcation) du fait de l'accord de cessez-le-feu signé le 9 novembre 2020 entre Nikol Pachinian (PM arménien), Ilham Aliyev (président de l'Azerbaïdjan) et Vladimir Poutine pour la Russie.

 
                                             

                                  
 
 
 
 
Madame Audrey Azoulay                                          
Directrice générale de l’UNESCO                                          
7 place de Fontenoy 75007 Paris
                                                                                                               
                                                                                         
Issy-les-Moulineaux, le 22 novembre 2020
 
 
Madame la Directrice générale,
 

Le 9 novembre 2020 a été signé un cessez-le-feu entre l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Russie, suite à la guerre dévastatrice déclenchée par l’Azerbaïdjan le 27 septembre 2020 à l’encontre de la République arménienne du Haut-Karabagh (Artsakh). Selon les termes de ce cessez-le-feu, un grand nombre de monuments qui se trouvaient sous l’autorité de la partie arménienne, sont désormais remis à l’Azerbaïdjan ou fragilisés par leur proximité immédiate avec la ligne de démarcation.

À la détresse ressentie par la perte des terres historiques arméniennes, des victimes civiles et militaires dont la liste s’allonge chaque jour, s’ajoute la certitude de la destruction programmée du patrimoine culturel arménien par le gouvernement azerbaïdjanais qui – malgré ses dénégations - mène une lutte acharnée pour effacer toute trace de la culture séculaire arménienne. Cette campagne active s’accompagne d’une réécriture de l’Histoire niant le caractère arménien des églises et d’un changement des toponymes, promus par le gouvernement azéri et ses représentants.

Nous avons pris bonne note du fait que l’UNESCO se propose d’envoyer une mission d’investigation au Haut-Karabagh et nous vous en remercions. Néanmoins, le caractère d’urgence de l’alerte que nous vous lançons se justifie par d’inquiétants précédents : il convient de rappeler le cas du Nakhitchevan (territoire détaché de l’Arménie au début de la période soviétique pour être rattaché à la RSS d’Azerbaïdjan sous forme de République autonome), où se trouvait l’exceptionnelle nécropole arménienne de Jugha (Djoulfa), dont il ne subsiste plus un seul des 10.000 khatchkars (pierre-croix) en tuf, sculptés du Xe au XVIIIe siècle.

Stoppée temporairement par l’UNESCO, une première vague de destruction de 800 khatchkars s’est malgré tout soldée par l’anéantissement de la nécropole, rasée méthodiquement en 2005 dans le cadre d’une opération planifiée menée par l’armée azerbaïdjanaise. Ce vandalisme – qui n’est pas sans rappeler la destruction des Bouddhas de Bâmiyân en mars 2001 – a été filmé et largement photographié depuis la frontière iranienne.

Ne serait-ce qu’au Nakhitchevan, une liste incomplète de monuments établie par Argam Ayvazyan (natif et spécialiste de la région, auteur de plusieurs ouvrages publiés sur le Nakhitchevan et l’ancienne Jugha) fait état de la destruction de 310 monuments dédiés au culte : citons à titre d’exemple le monastère Saint Thomas d’Akoulis entièrement rasé, comme les 8 autres églises d’Akoulis (Yuxarı Əylis/Verin Agulis),
41 châteaux et forteresses, 26 ponts, 86 pôles d’habitat rural et urbain, 89 cimetières, 28.480 khatchkars et pierres tombales, datés du Ve au XIXe siècle. La majorité de ces monuments ont été détruits entre 1998 et 2006 par l’Azerbaïdjan, ce qui n’a malheureusement pas empêché l’UNESCO de décerner en septembre 2004 le titre d’« Ambassadrice de bonne volonté » à la Première Dame d'Azerbaïdjan, Mme Mehriban Aliyeva.

Il ne reste aujourd’hui plus aucune trace du passé arménien sur le territoire du Nakhitchevan, déjà totalement vidé de sa population arménienne. Sans doute Mme Aliyeva, nommée Vice-Présidente d’Azerbaïdjan depuis février 2017, sera-t-elle en mesure de faciliter une autre mission de l’UNESCO, cette fois-ci au Nakhitchevan, pour constater l’ampleur de cet ethnocide exemplaire.

L’Azerbaïdjan – qui n’a jamais eu à répondre de ses atteintes à un patrimoine culturel, témoin de l’histoire et indissociable de l’identité des peuples – poursuit aujourd’hui sa politique d’éradication de l’héritage arménien en Artsakh. D’ores et déjà, des vidéos circulent sur les réseaux sociaux montrant des soldats azéris et/ou djihadistes qui profanent des cimetières, vandalisent des églises, brisent des statues, sans compter les lieux de culte qui ont été sciemment visés durant la phase militaire du conflit : ainsi, ne serait-ce qu’à Chouchi, la cathédrale Ghanzantchetsots a été très endommagée par deux bombardements azéris successifs, et l’église Ganatch Jam – dont des images circulent depuis peu – est partiellement détruite, apparemment des suites d’un incendie postérieur à la signature du  cessez-le feu.

C’est pourquoi, nous vous serions reconnaissants, Madame la Directrice générale, de bien vouloir mettre en place de toute urgence des mesures concrètes pour la protection permanente des sites d’Artsakh dont nous vous proposons en annexe une liste non exhaustive, mais aussi des innombrables khatchkars qui constellent les territoires arméniens passant sous contrôle azéri : citer les dispositions de la Convention de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé et ses deux Protocoles qui stipulent que « les atteintes portées aux biens culturels, à quelque peuple qu’ils appartiennent, constituent des atteintes au patrimoine culturel de l’humanité entière » ne peut hélas suffire. L’exemple du Nakhitchevan est là pour le prouver.

Restant à votre disposition pour de plus amples informations et espérant que nos préoccupations - qui sont également portées par de nombreux acteurs culturels et politiques de premier plan au niveau national et international - retiendront votre attention, nous vous prions de croire, Madame la Directrice générale, à l’expression de notre meilleure considération.

 

Madame Séta PAPAZIAN

 

Présidente du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] 
 
BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux  
Twitter : @Collectif_VAN 
Facebook : collectif.van 
 

Lire aussi : 

Haut-Karabakh : rappelant l’obligation de protection des biens culturels, l’UNESCO propose aux parties l’envoi d’une mission sur place

 
 
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Voir Annexe en pages suivantes
 
ANNEXE : LISTE DES PRINCIPAUX MONUMENTS ARMENIENS QUI PASSENT SOUS LE CONTROLE DE L'AZERBAÏDJAN OU QUI SONT A PROXIMITE IMMEDIATE DE LA LIGNE DE DEMARCATION 
 

Le Haut-Karabagh (Artsakh) compte approximativement 4000 monuments autant religieux qu’historiques dont 1500 dans les territoires qui passent sous le contrôle de l’Azerbaïdjan. Voici une liste non exhaustive des principaux monuments en danger : nombre d’entre eux ont déjà été intentionnellement endommagés ou détruits avant ou pendant la guerre des années 1990. Le gouvernement arménien et sa diaspora ont lancé depuis lors plusieurs campagnes de restauration pour les sauvegarder. Qu’adviendra-t-il désormais ? Il convient de souligner que ces monuments sont reconnus par les spécialistes du monde entier comme des chefs-d’œuvre uniques ayant une valeur universelle. Ces joyaux sont par ailleurs situés dans un paradis naturel qui était visité par des touristes toujours plus nombreux, spécifiquement dans la région de Hadrout, véritable musée à ciel ouvert qui a gardé un habitat traditionnel typique.

 

1 - COMPLEXE MONASTIQUE DE DADIVANK (REGION DE CHAHOUMIAN)


Situé à 1100 mètres d’altitude, le complexe monastique Dadivank (en arménien Դադիվանք) dans la région de Chahoumian (Kelbajar en azéri) est un bijou à la valeur inestimable qui témoigne à lui seul de la présence arménienne en Artsakh. Il est composé de la cathédrale Sourp Asdvadzadsin (Sainte-Mère-de-Dieu) avec ses inscriptions en arménien sur les murs, ainsi que d’une chapelle et d’autres zones secondaires. Le monastère fut fondé par Saint Dadi, un disciple de l’apôtre Thaddée qui a répandu le christianisme en Arménie orientale au cours du premier siècle de notre ère (date du début de la construction de l’ancienne église).

En juillet 2007, la tombe de Saint Dadi a été découverte sous le saint autel de l’église principale. Les princes du Haut Khachen sont également enterrés à Dadivank, sous le gavit de l’église. Dadivank est reconnu comme étant un des monuments artistiques les plus remarquables de l'architecture féodale arménienne en raison de la diversité des motifs décoratifs utilisés, de la finesse de ses sculptures, de ses fresques et de la richesse des inscriptions. 

 

2 - PALAIS DU MELIK DIZAK (HADROUT) 


Le Palais princier du mélik Dizak : les ruines restaurées du complexe du palais de la dynastie Avanian, dite « Avanide » (1261-1828). Le complexe du palais de Melik Yegan est situé dans le village de Togh, dans la province de Hadrout (Khojavend en Azéri). Ce complexe est un modèle rare et fascinant de l'architecture civile arménienne du XVIIIe siècle. Les méliks arméniens (titre princier) du mélikat Dizak - les Yegans - vivaient dans le complexe du palais. La région de Hadrout est connue dans l'histoire de l'Arménie sous le nom de Dizak et est considérée comme un musée en plein air. On y trouve de nombreux monastères, des églises, des villages anciens et des forteresses.

 

3 - GTCHAVANK (HADROUT)

Gtchavank (en arménien Գտչավանք) est un monastère arménien (qui était en cours de restauration) situé dans la région de Hadrout. L’église du VIIe siècle évolue petit à petit vers un complexe plus grandiose qui connaît son apogée au XIIIe siècle. Reconstruit en 1241, le monastère devient un centre intellectuel important de l’Artsakh. Certains de ses manuscrits sont conservés au musée du Matenadaran (Arménie). Gtchavank a accueilli des intellectuels ayant survécu aux attaques d’autres lieux culturels de la région. Le monastère est renommé pour ses fresques du XIIIe et XIVe siècle et ses khatchkars finement ouvragés.

 

Photo du haut :

Gtchavank rénovée par la République du Haut-Karabagh (Artsakh) ces dernières années.

Photo du bas :

Gtchavank à l’époque où l’Azerbaïdjan en « prenait soin ». Il est à craindre que l’édifice retourne désormais à cet état de délabrement, voire pire.

 

4 - TSAKOURI (HADROUT)

Tsakouri (en arménien Ծակուռի) est un village situé non loin du centre régional de Hadrout qui compte plusieurs monuments historiques. Le plus important d’entre eux est l’ancien complexe du monastère de « Tsaghkavank » dont seule l’église « Sainte Mère de Dieu » subsiste aujourd’hui. Construite en 1198, elle possède un portail exceptionnel datant de 1682 et constitue un exemple remarquable d’architecture médiévale. Elle est décrite dans l'Encyclopédie de l'architecture d'Artsakh de Sh. M. Mkrtchyan. Les travaux de rénovation de l’église « Surp Astvatsasin » (Sainte Mère de Dieu) ont débuté en 2019 et devaient se poursuivre, initiés par une campagne internationale de financement participatif qui se trouve stoppée du fait de la nouvelle configuration territoriale.

Les autres monuments historiques du village comprennent le cimetière (XVIIe-XIXe siècles), la source (XIXe siècle), un khachkar (pierre-croix) du XVIIe siècle et les ruines du monastère de Ptkatagh, daté de 1670. Un total de cinq monuments historiques a été enregistré pour Tsakouri. 


5 - TSITSERNAVANK (KACHADAGH)


Tsitsernavank (en arménien Ծիծեռնավանք) est un monastère fondé au IVe siècle sur les terres du royaume d'Arménie, sur les ruines d’un temple païen, dans la région de Kachadagh (Latchin en azéri). C’est l’un des exemples les plus remarquables de l’architecture du haut Moyen Âge arménien, et le tout dernier de ce style.  Il est composé d'une église de type basilical et comprend de nombreux khatchkars à proximité. Atypique, il conserve également certains éléments de la culture païenne. 

 

6 - VANKASAR (MARTAKERT)

L’église de Vankasar (en arménien Վանքասարի եկեղեցի) date du VIIe siècle et est construite en pierre de couleur ocre, sur un sommet de la région de Martakert (Aghdara en azéri) qui lui permet d’être visible à plusieurs kilomètres de distance. Endommagée pendant la guerre de 1991-1993, elle a été restaurée en 2011 et 2012.

 

 

7 - FORTERESSE DE CHOUCHI 

La forteresse de Chouchi est mentionnée pour la première fois au Moyen Âge. La ville (Choucha en azéri) et la forteresse de Chouchi sont ensuite mentionnées en tant qu'éléments importants d'un des districts militaires d'Arménie orientale qui joue un rôle clef dans la campagne du commandant arménien Avan Yuzbashi, soutien de David Bek, contre les forces ottomanes ayant envahi le Caucase du Sud dans les années 1720-1730. Situées dans le mélikat arménien de Varanda, elles sont ainsi mentionnées en 1725 dans un rapport de Kehva Chelebi, chargé de la correspondance entre les méliks du Karabagh et les autorités russes

 

8 - CATHEDRALE GHAZANTCHETSOTS (CHOUCHI)

La cathédrale Saint-Sauveur Ghazanchetsots (en arménien Սուրբ Ամենափրկիչ Ղազանչեցոց Եկեղեցին) de Chouchi est l’une des plus grandes églises arméniennes, et le centre administratif de l’Eglise apostolique arménienne d’Artsakh. Construite au XIXe siècle, elle est désaffectée après les massacres de Chouchi qui font 20.000 morts arméniens en 1920. On y trouve des tombes des Ier et IIe millénaires avant J.C., et des khatchkars médiévaux.

Au cours du XXe siècle, elle connaît diverses utilisations avant d'être endommagée en 1992 durant la guerre du Haut-Karabagh. Restaurée après-guerre, elle est intentionnellement bombardée deux fois le 8 octobre 2020, dans le cadre de la reprise du conflit du Haut-Karabagh. Elle a été vandalisée et taguée depuis la prise de la ville le 7-8- novembre 2020 par les troupes azéries et/ou djihadistes. La ville de Chouchi est connue pour son style architectural : maisons de pierre de la fin du XIXe siècle, avec balcons en bois ouvragé typiques des villes du sud de l'Empire russe.

 

9 - GANATCH JAM (CHOUCHI)

Ganatch jam (Église Saint Jean le Baptiste – en arménien Կանաչ Ժամ եկեղեցի). Selon l'inscription du bâtiment, cette église aux dômes verts a été construite en 1818 à la place de l'ancienne église en bois des Gharabaghtsots. Endommagée, elle a été restaurée récemment, avant d’être bombardée à la fin du conflit de l’automne 2020 ou incendiée après le cessez-le-feu.


10 - MOSQUEE GOHAR AGHA (CHOUCHI)

Construite à Chouchi en 1883 par l'architecte Karbeli Sefi Khan, ce monument de la culture iranienne a bénéficié d’un projet de restauration mis en œuvre par la fondation arménienne “Renaissance du patrimoine historique oriental”.  Il est urgent de placer aussi cette mosquée iranienne sous la surveillance et la protection de l’UNESCO, ne serait-ce que pour contrer toute tentative malveillante de l’Azerbaïdjan de la détruire dans le but d’en imputer les dégradations aux Arméniens.
 
 

11 - TIGRANAKERT (ASKERAN)

Tigranakert (en arménien Տիգրանակերտ) ou Tigranakert d'Artsakh (Արցախի Տիգրանակերտ) est une ancienne cité arménienne située dans la région d’Askeran (Khodjaly en azéri), remontant à l'époque hellénistique et ayant subsisté jusqu'au Moyen Âge. Elle fait partie d'un groupe de cités antiques du même nom, en l'honneur du roi Tigrane II d'Arménie (dont le règne s'achève en 55 avant J.C). La forteresse a été construite sous la domination perse, au XIXe siècle. Les fouilles de Tigranakert ont commencé en 2005. Le complexe abrite un musée récent exposant des pièces historiques datant du Ve siècle avant JC au XVIIe siècle après JC.
 
 

2 - AMARAS (REGION DE MARTOUNI)

Amaras (en arménien Ամարաս) est un centre religieux et éducatif fondé au IVe siècle dans la région de Martouni (Khojavend en azéri). Mesrop Machtots, inventeur de l'alphabet arménien (405) y enseigne cette écriture pour la toute première fois. Détruits puis réédifiés à de nombreuses reprises, les bâtiments actuels datent des XVIIe et XIXe siècles, le monastère connaissant alors un renouveau culturel. Trésor du site, le caveau de Saint Grigoris (Ve) a échappé aux destructions successives. C'est le plus ancien et le mieux conservé d'Arménie.  

 

 

ARTSAKH/HAUT-KARABAGH - NAKHITCHEVAN


 

PLUS DE PHOTOS SUR LE HAUT-KARABAGH :

http://www.wikiwand.com/fr/Tourisme_dans_le_Haut-Karabagh#

https://www.facebook.com/%D5%80%D5%A1%D5%A4%D6%80%D5%B8%D6%82%D5%A9Hadrut-409613289109008/photos/3824357264301243

 
 

ONG : RESEARCH ON ARMENIAN ARCHITECTURE

http://www.raa-am.com/raa/public/publish.php?clear=1&mid=5#

http://www.raa-am.com/raa/public/restoration.php?clear=1&mid=12

 

Présentation par le chercheur Samvel Karapetyan, de la destruction méthodique des églises, monastères et khatchkars arméniens au Nakhitchevan.

Vidéo en arménien mais les images parlent d’elles-mêmes à partir de 12 :55 (anciennes photos comparées aux images satellites).

https://www.youtube.com/watch?v=zDvwSqh0El8

 

BIBLIOGRAPHIE SAMVEL KARAPETYAN

https://en.wikipedia.org/wiki/Samvel_Karapetyan_(author)

 

BIBLIOGRAPHIE ARGAM AYVAZYAN

https://en.wikipedia.org/wiki/Argam_Aivazian

 

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Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

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