LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

jeudi, février 28, 2013

L’éditeur Ragip Zarakolu condamné en Turquie


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Turquie : l’éditeur turc Ragip Zarakolu a envoyé vendredi 23 février 2013 un message alarmant publié le jour même sur le site belgo-turc Info-Türk et concernant les nouvelles condamnations qui le frappent. Reconnu coupable en tant que rédacteur en chef du Journal Alternatif, Ragip Zarakolu précise : « C’est la première fois qu’un rédacteur en chef est condamné sous la loi anti-terroriste ». Zarakolu est également condamné en tant qu’Editeur de Belge [Documents], maison d’édition qui a subi pas moins de 44 procès en 40 ans… Cette fois-ci, l’ouvrage incriminé s’intitule Le dossier KCK. Il est signé N. Mehmet Guler. L’auteur est par ailleurs condamné pour son roman Des décisions plus difficiles que la mort. Voilà des exemples édifiants de ce que la Turquie considère être du terrorisme. Par un hasard du calendrier, la Commission des Affaires Étrangères de l’Assemblée Nationale se réunit ce mardi 26 février 2013 à 17 heures pour examiner l’accord de coopération dans le domaine de la sécurité intérieure entre la France et la Turquie. Ankara considère comme du terrorisme la défense des droits de l’homme et les actions en faveur de la reconnaissance du génocide arménien, domaine où Ragip Zarakolu a été un précurseur. Le Collectif VAN vous invite à signer de toute urgence cette pétition pour dire non à cette coopération.


Info-Türk

Nouveau message alarmant de l’éditeur Ragip Zarakolu

Envoyé le vendredi 23 février 2013

Chers Amis,
Ce mois-ci, j’ai reçu trois décisions judiciaires différentes :

1. En tant que rédacteur en chef [légalement non responsable] du Journal Alternatif, je suis condamné. J’aurais dû être acquitté parce qu’il n’y a pas de responsabilité pour les rédacteurs en chef. C’est la première fois qu’un rédacteur en chef est condamné sous la loi anti-terroriste. Ensuite le tribunal a décidé de différer la sentence, sur la base de ce qu’on appelle le troisième package des réformes législatives. C’est une chose qui fait de moi légalement un otage.

2. Pour le premier procès Guler/Zarakolu, qui concerne la publication d’un roman : Des décisions plus difficiles que la mort, de N. Mehmet Guler, j’ai été acquitté et Guler a été condamné. Cette fois le tribunal a décidé de différer la condamnation, mais n’a pas annulé le décret d’interdiction, qui est maintenu.

3. Pour le deuxième procès Guler/Zarakolu, qui vise une œuvre de non-fiction : Le dossier KCK, de N. Mehmet Guler. Nous avons été tous les deux condamnés. Ce n’est pas courant, parce qu’un éditeur n’a pas de responsabilité juridique. Pour ce livre aussi le tribunal a reporté nos peines mais n’a pas annulé le décret d’interdiction du livre.

Sans annulation de la loi anti-terroriste, la justice ne reviendra pas !

Bien à vous,

Ragip Zarakolu


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L’éditeur Ragip Zarakolu condamné en Turquie

jeudi, février 21, 2013

Le Parlement tchèque décide de réécrire l'Histoire

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site de presse officiel de la présidence azerbaïdjanaise a publié le communiqué suivant : "La République tchèque est devenue le premier membre de l'UE à avoir officiellement condamné l'Arménie pour le massacre de civils à Khodjali, et l'avoir reconnu comme un crime contre l'humanité. Le 7 février, la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des députés du Parlement tchèque a adopté à l'unanimité un document condamnant l'Arménie pour le meurtre brutal par l'armée arménienne de 613 civils sans défense dans la ville occupée de Khojaly il y a 21 ans." Si l'information était confirmée (nos recherches sur le site du Parlement tchèque n'ont rien donné), elle serait un exemple terrifiant du pouvoir de propagande (et de persuasion "sonnante et trébuchante") de la dictature azerbaïdjanaise. Mais ne nous affolons pas : nous pourrons sans nul doute compter sur les plus hautes personnalités françaises qui combattent dans notre pays les résolutions historiques de cette nature et qui ne vont pas tarder à exprimer leur réprobation de voir le parlement d'un État européen réécrire l'histoire de ces 20 dernières années... L'article Khojaly : les terribles mensonges azéris leur donnera de quoi alimenter leur argumentation. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article de l’anglais de Parvana Garayeva publié le 19 février 2013 sur le site azéri AzerTAc.


Le Parlement tchèque adopte une résolution condamnant l'Arménie pour crimes contre l'humanité

19/02/2013 [10:23]

Prague, février 19 (AzerTAc). La République tchèque est devenue le premier membre de l'UE à avoir officiellement condamné l'Arménie pour le massacre de civils à Khodjali, et l'avoir reconnu comme un crime contre l'humanité.

Le 7 février, la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des députés du Parlement tchèque a adopté à l'unanimité un document condamnant l'Arménie pour le meurtre brutal par l'armée arménienne de 613 civils sans défense dans la ville occupée de Khojaly il y a 21 ans.



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mardi, février 12, 2013

Appel urgent pour défendre les Justes azéris

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Ragip Zarakolu, membre fondateur de l’IHD [Association des Droits de l’Homme de Turquie] et de la Fondation d’Histoire Sociale, membre du PEN Turquie et de l'Union des écrivains de Turquie, membre de l'Association des éditeurs de Turquie et du Comité International pour la Liberté de publier, nominé au prix Nobel 2012 par les membres du Parlement suédois et par la Section française du GIT, lance un appel solennel pour défendre un Juste azéri.

L’écrivain Akram Aylisli [Ekram Eylisli] fait en effet face en Azerbaïdjan, à une violente campagne de lynchage et d’appels au meurtre, pour avoir écrit un roman en russe, véritable examen de conscience sur les pogroms anti-arméniens commis en Azerbaïdjan, ce qui lui vaut d'être qualifié de "traître".

Le Collectif VAN s’associe à l’appel urgent de Ragip Zarakolu et vous invite à le diffuser. Nous rappelons à cette occasion que l'éditeur Ragip Zarakolu est lui-même harcelé par le pouvoir judiciaire en Turquie. Premier éditeur à avoir brisé en Turquie le tabou du génocide arménien, ardent défenseur des droits des Kurdes et des minorités non-turques, partenaire des actions du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] depuis de nombreuses années, Ragip Zarakolu a payé un lourd tribut pour son engagement humaniste. Incarcéré de multiples fois, dont la dernière pour "terrorisme" fin octobre 2011, il a été remis en libération conditionnelle le 10 avril 2012 suite à une mobilisation internationale. Son fils Deniz, également éditeur des Editions Belge, emprisonné depuis début octobre 2011, est toujours derrière les barreaux. Leur procès est en cours, comme celui de centaines d'opposants turcs et kurdes qui attendent le "printemps turc" en prison.

Ragip Zarakolu, ami du journaliste arménien de Turquie Hrant Dink, a de bonnes raisons de s'inquiéter du slogan qui appelle au meurtre de l’écrivain azerbaïdjanais Akram Aylisli : «Venez et apportez votre hache! » est une référence explicite à l'acte de l’officier azéri Ramil Safarov qui en 2004 à Budapest, a décapité avec une hache l’officier arménien Gurgen Markarian durant son sommeil. Responsable d'une véritable incitation au crime, le président azéri Ilham Aliyev a octroyé une grâce présidentielle le 31 août 2012 à Ramil Safarov, ainsi que 8 années de salaire et un appartement de fonction, après que Safarov eut bénéficié d’une mesure de transfèrement vers l'Azerbaïdjan. Ramil Safarov avait déjà été élu "Homme de l'année" en 2006 en Azerbaïdjan pour son acte "héroïque". Il y a tout lieu de penser, qu'à l'instar de Hrant Dink, jeté par l'Etat turc en pâture aux nationalistes anti-arméniens, et assassiné le 19 janvier 2007 à Istanbul, l'écrivain Akram Aylisli soit désormais, sans une réelle mobilisation internationale, en danger de mort, dans un pays reconnu comme prédateur des droits de l’homme.

Collectif VAN


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Appel urgent pour défendre les Justes azéris

lundi, février 11, 2013

Turquie : traitement ordinaire d’une communauté minoritaire

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les crimes commis contre les Arméniens en Turquie sont fréquents mais leur importance est largement ignorée par une police qui les considère comme des agressions ordinaires, alors que ce sont en réalité des crimes fondés sur des motifs raciaux et religieux. Mais dernièrement, les Arméniens se montrent plus que jamais inquiets par ces crimes motivés par la haine. Or, comme le souligne Alin Ozinian, cette haine n’est pas nouvelle, elle est profondément ancrée dans une société dont la mentalité considère la minorité arménienne comme un ennemi : « Aussi longtemps que des actes répétés commis contre un même groupe ne sont pas punis, alors ils cessent d’être un crime et deviennent le traitement ordinaire d’une communauté minoritaire par la communauté majoritaire. » Selon l’auteur, Hrant Dink, à travers son journal Agos, a profondément marqué les esprits : les Arméniens de Turquie « ont accepté le fait d’être inquiets et effrayés et de ne plus devoir dissimuler leur identité. » Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article d’Alin Ozinian, publié le 20 janvier 2013 sur le site turc anglophone Today’s Zaman.

Today’s Zaman

Le tournant « Hrant Dink » : l’inquiétude et la conscience

Alin Ozinian*


Le 20 janvier 2013

Deux femmes âgées ont été agressées à Istanbul au cours de ces deux derniers mois. L’une des deux a été renvoyée chez elle après un court séjour à l’hôpital. Elle a perdu un œil.

L’autre victime n’a pas eu autant de chance. Elle a été poignardée, sa gorge a été tranchée et une croix a été tracée sur son corps à l’aide d’un couteau. Elle est morte chez elle où elle a été agressée. Les deux femmes étaient arméniennes et avaient plus de 80 ans.

Depuis le début, la police a considéré ces agressions comme des vols plutôt que des crimes motivés par la haine et a incité les voisins à rester discrets sur le sujet vis-à-vis des demandes de renseignement des médias ; cependant, les photographies publiées après les agressions ont prouvé qu’il ne s’agissait pas là d’agressions ordinaires. Après ces deux incidents, d’autres femmes arméniennes qui vivent à Samatya ont été agressées, certaines agressions étant couvertes par les médias et les autres n’étant pas résolues. Plus récemment, les choses sont devenues plus compliquées avec le meurtre d’un Turc qui enseignait dans une école arménienne à Kadıköy. Une enquête policière a révélé que le dernier message envoyé depuis le téléphone mobile de l’enseignant était adressé à ses amis arméniens qui fêtaient Noël. Dès le début, la police a considéré le meurtre de l’enseignant, qui a été poignardé à mort sans pitié, comme un crime ordinaire et a choisi de partager le message de Noël avec la presse.


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Turquie : traitement ordinaire d’une communauté minoritaire

jeudi, février 07, 2013

Azerbaïdjan : haro sur le héros

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Un roman d’un auteur azéri qui dépeint les Arméniens sous un jour sympathique a provoqué un tollé en Azerbaïdjan. Jeudi, une foule de plusieurs dizaines de personnes s’est réunie autour de la maison de M. Aylisli et a brûlé son portrait. Et vendredi, lors d'une session du Parlement azerbaïdjanais, les parlementaires ont attaqué le roman, l’un d’entre eux exigeant que M. Aylisli soit déchu de sa nationalité et l’exhortant à partir en Arménie. Un député, Melahet Ibrahimqizi, a déclaré : "Il a non seulement insulté les Azerbaïdjanais, mais également toute la nation turque", en référence à des passages de l'ouvrage qui traitent de la violence historique turque envers les Arméniens. » En Azerbaïdjan, tenir des propos pro-arméniens - ou pis encore - écrire un roman décrivant les massacres perpétrés par les Turcs et les Azéris (Tatars) contre les Arméniens, relève soit de la folie douce, soit de l’héroïsme, tant il est dangereux de s’exposer à la haine anti-arménienne savamment inculquée par les autorités de Bakou. Souhaitons qu’Akram Aylisli poursuive sans encombre son combat contre les mensonges d’Etat. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais mis en ligne sur le site du New York Times le 1er février 2013.


Photos: Azadliq Radiosu, RFE/RL's Azerbaijani Service; APA


The New York Times

1er février 2013

Un roman dépeignant les Arméniens sous un jour sympathique provoque un tollé en Azerbaïdjan

Par Shahla Sultanova

BAKOU, Azerbaïdjan - Un roman d’un auteur azéri qui dépeint les Arméniens sous un jour sympathique a provoqué un tollé en Azerbaïdjan, des députés azerbaïdjanais condamnant cette œuvre et des manifestants brûlant le portrait de l'auteur devant sa maison.

Le roman, «Rêves de pierre», a été publié à la mi-décembre par Akram Aylisli, un ancien député, mais la condamnation ne s’est amplifiée que la semaine dernière, après que les principaux journaux ont commencé à diffuser l’information et à en discuter.

Jeudi, une foule de plusieurs dizaines de personnes s’est réunie autour de la maison de M. Aylisli et a brûlé son portrait. Lors d'une session du Parlement azerbaïdjanais, le vendredi, les parlementaires ont attaqué le roman, l’un d’entre eux exigeant que M. Aylisli soit déchu de sa nationalité et l’exhortant à partir en Arménie.


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 Azerbaïdjan : haro sur le héros

lundi, février 04, 2013

Azerbaïdjan : un écrivain accusé de « sympathie pour les Arméniens »

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'hystérie anti-arménienne continue de se développer en Azerbaïdjan suite à la publication du roman « Rêves de pierre » de l’écrivain azéri Akram Aylisli qui y raconte les massacres d'Arméniens de 1919, à Akoulis au Nakhitchevan, puis à Soumgaït et Bakou en 1988 et 1990. L’écrivain azerbaïdjanais, lauréat de prix décernés par l’Etat, est accusé de « sympathie pour les Arméniens » et de vouloir « obtenir un prix Nobel, tout comme Orhan Pamuk [écrivain turc] qui a reconnu le génocide arménien ». Le poète Yagoub Moussa estime que de sombres nuages se profilent au-dessus de la tête de son compatriote Aylilsi, soupçonné d’être d'origine arménienne puisque né au Nakhitchevan dans un village encore peuplé d'Arméniens il y a seulement quelques décennies. Sans s’émouvoir outre mesure de leurs propres contradictions, les autorités azerbaïdjanaises qui prétendent qu’il n’y a jamais eu d’Arméniens au Nakhitchevan et au Karabagh, affirment désormais que toute personne (originaire de ces régions) qui prendrait la défense des Arméniens serait forcément elle-même d’origine arménienne, ces districts ayant été peuplés d’Arméniens dans le passé… Le Collectif VAN vous présente la traduction d’un article en anglais publié sur le site Panorama.am le 1er février 2013.



Panorama.am

01/02/2013 - 18:52

Écrivain azerbaïdjanais : le roman vise à montrer du repentir pour nos actes

L'hystérie anti-arménienne continue de se développer en Azerbaïdjan dans le cadre de la publication du roman «Rêves de pierre» écrit par l’écrivain Akram Aylisli qui raconte les massacres d'Arméniens au Nakhitchevan au début du XXe siècle et à Bakou à la fin du même siècle. L’écrivain azerbaïdjanais, lauréat de prix décernés par l’Etat, a été accusé de « sympathie pour les Arméniens ». La jeunesse pro gouvernementale s’est rassemblée devant sa maison. Les jeunes ont brûlé ses portraits et ont crié des slogans anti-arméniens.

Le site Aznews.az a mené une enquête auprès de critiques littéraires azerbaïdjanais et de personnalités publiques. Il s'est avéré que la plupart d'entre eux n’avait même pas lu le livre. Ceux qui l’avaient lu ont refusé de le commenter. Pendant ce temps, le poète azerbaïdjanais Yagoub Moussa estime que de sombres nuages se profilent au-dessus de la tête d’Aylilsi. «Je pense qu'il s'agit d'une campagne organisée intentionnellement contre Akram. Quelque chose se prépare contre lui », a déclaré Musa Yagoub.


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