LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

vendredi, juillet 27, 2012

La Turquie et le concept de « mémoire juste »

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le 17 juillet 2012, le journal arménien d’Istanbul, Marmara, a traduit en arménien un article d'Ömer Taşpınar paru dans le journal conservateur turc Sabah. Le professeur Ömer Taşpınar commence par des compliments à l’adresse du ministre des Affaires étrangères turc Ahmet Davutoğlu. Mais au final, il déconstruit le système de défense du MAE en ridiculisant le concept de ''mémoire juste'' que Davutoglu exploite dans la perspective de 2015, date marquant le centenaire du génocide arménien. C’est simple mais imparable : non, M. Davutoglu, vous ne pouvez pas opposer les souffrances des Turcs durant la Première guerre mondiale, à celles vécues par le peuple arménien au sein de l’Empire ottoman, pour la simple raison que les Arméniens n’étaient pas responsables des pertes turques dans les Balkans, et sur les champs de bataille de Gallipoli et du Moyen-Orient. Le Collectif VAN vous présente la traduction du turc de cet article publié dans le journal conservateur turc Sabah.

Légende photo: Ömer Taşpınar


OMER TASPINAR

SABAH


WASHINGTON

NOTRE QUESTION ARMENIENNE, LA MEMOIRE JUSTE ET 2015

Au retour de son voyage à Paris, la semaine dernière, Ahmet Davutoglu aurait partagé avec des journalistes un concept qu’il manipule depuis longtemps au sujet de 1915. Ce concept est la « mémoire juste ». Davutoglu dit ainsi : il n’y a plus de MAE turc qui dit « il ne s’est absolument rien passé en 1915 ».

« Moi, je ne qualifie pas ce vécu de génocide, mais ce terme est le choix des personnes qui l’utilisent. Nous, nous devons adopter un nouveau langage à propos de ce sujet. Nous ne nions pas vos douleurs, nous les comprenons, nous devons faire ensemble ce qu’il faudrait faire. Mais, ça ne doit pas être une accusation à sens unique ».
 


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La Turquie et le concept de « mémoire juste »

Turquie : libération conditionnelle pour Busra Ersanlı


 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Après 8,5 mois d'incarcération, le tribunal de Silivri (Turquie) a finalement notifié la libération conditionnelle de l'éminente universitaire, Mme Busra Ersanlı, et celle de 15 autres suspects, au cours de la huitième audience du procès de l'Union des Communautés du Kurdistan (KCK). La prochaine audience est prévue pour le 1er octobre 2012. Le Collectif VAN vous propose la traduction d'une dépêche publiée sur le site progressiste turc Bianet le vendredi 13 juillet 2012. S'il se réjouit de la libération (hélas conditionnelle) de Mme Busra Ersanlı et de 15 des inculpés de Silivri, le Collectif VAN déplore que cette mascarade de procès n'ait pas débouché sur la relaxe pure et simple des accusés, parmi lesquels l'éditeur Ragip Zarakolu, qui comparaissait libre. Son fils Deniz Zarakolu, et la traductrice Ayse Berktay ne font pas partie des personnalités libérées ce vendredi. Le Collectif VAN avait écrit au ministre français des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius, à l’occasion de la venue en France de son homologue turc Ahmet Davutoglu le 5 juillet 2012 à Paris.


Agence BİA News

Silivri

Vendredi 13 juillet 2012

Au cours de la huitième audience du procès de l'Union des Communautés du Kurdistan (KCK), la 15e Cour d'Istanbul pour les crimes d'exception a finalement décidé la libération conditionnelle de 16 suspects, dont l'universitaire et éminente professeur Busra Ersanlı.

La Cour a donc libéré l'étudiante Busra Beste Önder, Özgür Gündem, l'éditeur Kazım Şeker, Zekiye Ayık, Kemal Karagöz, Can Şahçelik, Erdoğan Baysan, Medeni Demirkapu, Cüneyt Özil, Birgül Arvaz, Suna Varsak, İbrahim Ethem Yıldız, Mehmet Sıddık Kumek, Uğur Taşdemir, Nizamettin Özmen, Mustafa İpek et la Professeur Büşra Ersanlı.


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Turquie : libération conditionnelle pour Busra Ersanlı

Israël et la reconnaissance de l’holocauste arménien - III

 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la dernière partie de la traduction d’un article en anglais écrit par le Professeur Israel W. Charny et paru sur le site GPN [Genocide Prevention Now] le 12 juin 2012 concernant les débats sur le génocide arménien à la Knesset le 12 juin 2012.

Numéro 10, printemps 2012

G P N O R I G I N A L B R E AK I N G N E W S

C’est la première fois qu’un gouvernement d’Israël a approuvé la reconnaissance [du génocide arménien]

Un rapport approfondi et une analyse du processus politique, par GPN

Préparé par Israel W. Charny


Déclaration de divers députés de la Knesset lors de la séance sur le génocide arménien, le 12 juin 2012.

(NdT) Résumé de la note de GPN aux lecteurs :

Le journaliste de GPN n’a pas physiquement assisté à l’audience, mais a vu la séance complète lors de sa retransmission à la télévision.


Le président de la Knesset Reuven Rivlin :

Rivlin a parlé avec sensibilité et avec la voix de la morale. Parmi ses remarques, il a cité Avshalom Feinberg, qui, comme souligné dans le rapport de GPN sur la séance de décembre 2011, était un membre de Nili, un groupe d'espions juifs en Turquie lors de la Première Guerre mondiale, dont plusieurs membres, y compris Feinberg, sont devenus les témoins oculaires directs du génocide arménien. Les membres de Nili ont alors joué un rôle important et dangereux pour la communauté juive vivant en Palestine, dirigée alors par la Turquie, car ils ont averti la Yishuv [la communauté juive] que le même destin attendait les Juifs en Palestine (une femme célèbre de ce groupe, Sara Ahronson, a été arrêtée et pendue par les Turcs en Palestine). Lors de la séance de la Knesset d'aujourd'hui, Rivlin a cité Feinberg : « Je me demande si nous vivions à notre époque en 1915 ou si nous vivions vraiment à celle de Titus [l'Empereur romain qui a détruit le Temple] et de Nabuchodonosor [le dirigeant persan qui a exilé les juifs au VIe siècle av. J-C] Rivlin a conclu : « Les faits concernant les massacres des Arméniens sont clairs et incontestables. »

Faisant référence à l’holocauste 25 ans plus tard, Rivlin a souligné qu’après le génocide, « Nous étions les victimes suivantes d’un génocide. Hitler pensait que le monde serait silencieux comme il l’avait été après les massacres des Arméniens. »

Rivlin a plusieurs fois prévenu qu’il ne fallait pas faire de la reconnaissance du génocide arménien une question politique : « Il est interdit de transformer ce sujet en une affaire politique [en ‘américain’ cela s’appellerait ‘du football politique’]. Il nous est interdit de nous détourner des tragédies des autres nations. C’est notre responsabilité. »

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Israël et la reconnaissance de l’holocauste arménien - III

Israël et la reconnaissance de l’holocauste arménien - II


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la deuxième partie de la traduction d’un article en anglais écrit par le Professeur Israel W. Charny et paru sur le site GPN [Genocide Prevention Now] le 12 juin 2012 concernant les débats sur le génocide arménien à la Knesset le 12 juin 2012.

GPN [Genocide Prevention Now]

Numéro 10, printemps 2012

G P N O R I G I N A L B R E AK I N G N E W S

C’est la première fois qu’un gouvernement d’Israël a approuvé la reconnaissance [du génocide arménien]


Un rapport approfondi et une analyse du processus politique, par GPN

Préparé par Israel W. Charny

Explication et analyse GPN

Contrairement à la procédure du Congrès américain, la procédure législative d’Israël appelle d'abord à un vote en séance plénière et si le vote est positif alors la résolution proposée est envoyée devant l’une des commissions de la Knesset. Ensuite, si le vote de la commission est positif, la motion repart en séance plénière pour trois audiences, avec un vote à chaque fois. Une fois ce processus complètement accompli, la résolution devient une décision légale de la Knesset.

Dans le cas du projet de loi sur la reconnaissance du génocide arménien, on sait que si le gouvernement manœuvre pour envoyer le projet devant le Comité secret des Affaires étrangères et de la Sécurité, ce sera très probablement sa mort - et jamais aucune information sur qui a dit quoi et ‘qui l’a fait’ ne filtrera. Lorsque la présente résolution a été transmise à l'automne dernier à la Commission de l’Éducation, dont les audiences sont publiques, ce fut une étape majeure vers une reconnaissance possible du génocide arménien. L'audience de décembre devant la Commission de l’Éducation a été largement saluée en Israël comme étant le tout premier examen approfondi du génocide dans la législature d'Israël.

Cependant - un très grand ‘cependant’ - comme rapporté par GPN à l'époque, après plusieurs heures d'une session riche et très émouvante, le président de la Commission de l’Éducation d’alors, Alex Miller, - député de la Knesset pour le Parti Yisrael Beitenu qui est dirigé par le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman (le ministère des Affaires étrangères poursuit son opposition traditionnelle à la reconnaissance du génocide), comme s’il voulait rompre le charme de la session, qui aurait en principe clairement produit un vote en faveur de la reconnaissance, - a annoncé que la séance était terminée. Paf ! Miller a alors promis qu'il y aurait une prochaine séance, mais en fait il n’a jamais rien fait pour la programmer et GPN a appris à titre privé ces derniers mois, des responsables de la communauté arménienne en Israël, que Miller avait dit qu'il refusait de convoquer une telle séance.


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Israël et la reconnaissance de l’holocauste arménien - II

Israël et la reconnaissance de l’holocauste arménien - I

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Lors d’une séance historique de la Knesset en Israël, de nombreux députés de la Knesset, émanant de sept partis politiques différents, ont approuvé à une grande majorité la reconnaissance du génocide arménien. La séance a été menée fermement et avec brio par le président de la Knesset, Reuven Rivlin, qui a parlé avec un sentiment profond d’un impératif tant juif qu'israélien d’approuver une reconnaissance due depuis des années. C’est une question morale, a-t-il souligné à maintes reprises. » « Le gouvernement était officiellement représenté à l'audience par Gilad Erdan, ministre des Affaires environnementales d'Israël, qui a utilisé le mot codé 'holocauste', pour décrire ce qui a été fait au peuple arménien. » Le Collectif VAN vous livre la traduction en 3 parties d’un article en anglais écrit par le Professeur Israel W. Charny et paru sur le site GPN [Genocide Prevention Now] le 12 juin 2012.

Légende photo: La Knesset d’Israël à Jérusalem


Le gouvernement israélien appelle officiellement la Knesset à reconnaître le génocide arménien

Numéro 10, printemps 2012

G P N O R I G I N A L B R E AK I N G N E W S

C’est la première fois qu’un gouvernement d’Israël a approuvé la reconnaissance [du génocide arménien]


Un rapport approfondi et une analyse du processus politique, par GPN

Préparé par Israel W. Charny


Jérusalem, 12 juin 2012

Lors d’une séance historique de la Knesset en Israël, de nombreux députés de la Knesset, émanant de sept partis politiques différents, ont approuvé à une grande majorité la reconnaissance du génocide arménien. La séance a été menée fermement et avec brio par le président de la Knesset, Reuven Rivlin, qui a parlé avec un sentiment profond d’un impératif tant juif qu'israélien d’approuver une reconnaissance due depuis des années. C’est une question morale, a-t-il souligné à maintes reprises.

« Nous devons faire entendre nos voix quand d'autres nations sont visées pour être détruites », a déclaré Rivlin. « Ceux qui ont rédigé la solution finale pour les Juifs ont pensé que le monde serait silencieux, comme il l’a été lorsque les Arméniens ont été assassinés. La Knesset ne peut pas ignorer cet épisode qui est factuel. Nous ne pouvons pas pardonner aux nations qui ignorent notre tragédie et nous ne pouvons pas ignorer la tragédie des autres », a ajouté le président de la Knesset.

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Israël et la reconnaissance de l’holocauste arménien - I

mardi, juillet 17, 2012

Rencontre Fabius-Davutoglu : la Turquie place ses pions

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu tiendra des pourparlers bilatéraux avec son homologue français Laurent Fabius ce 5 juillet à Paris : « Ankara espère que la France cessera de bloquer cinq chapitres de négociations sur l’accession de la Turquie à l’Union Européenne. » « Le renouvellement de l’accord de 60 ans sur la coopération dans le domaine de la culture est également important. La mise à jour de cet accord permettra à la Turquie d'ouvrir des instituts culturels Yunus Emre en France, tandis que la France pourra renforcer ses trois instituts en Turquie. » « Il ne fait aucun doute que la puissante diaspora arménienne continuera à exercer des pressions sur les législateurs français, pour faire adopter une loi pénalisant la négation du génocide arménien, et ce jusqu'en 2015, année du centenaire du prétendu génocide. » annonce le journaliste. Tout est dit en quelques phrases. Un article du journal Zaman, proche de l’AKP, laissait déjà entendre le 27 janvier dernier que les instituts culturels Yunus Emre serviraient à propager à l’étranger la stratégie négationniste de l’Etat turc pour 2015… Le Collectif VAN vous livre la traduction d’un article en anglais paru sur le site turc Hurriyet Daily News le 4 juillet 2012.

Légende photo: Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères et son homologue turc Ahmet Davutoglu

Une nouvelle page s’ouvre pour Ankara et Paris

ANKARA - Hürriyet Daily News

Serkan Demirtaş serkan.demirtas@tdn.com.tr
4 juillet 2012

Parmi tout le bruit et la fureur concernant la Syrie, et, en particulier, suite à l’histoire de l’avion turc abattu par les forces syriennes, un autre événement très important pour la politique étrangère turque a eu lieu cette semaine.

Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu tiendra des pourparlers bilatéraux avec son homologue français Laurent Fabius le 5 juillet, après des mois de froideur entre les deux alliés, en raison de l'attitude inexplicablement hostile de l’ancienne administration française à l’encontre d’Ankara.

Le départ de Nicolas Sarkozy du Palais de l’Elysée, suite à la victoire du socialiste François Hollande, est déjà un signe qu’un processus de réconciliation peut maintenant s’engager entre Ankara et Paris. Hollande a rencontré le président Abdullah Gül à Chicago et le Premier ministre Tayyip Erdogan au Brésil, en marge des sommets internationaux.


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Rencontre Fabius-Davutoglu : la Turquie place ses pions

Turquie : boycott de la présidence de Chypre

  Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « La Turquie et l'État chypriote turc vont essayer d’utiliser la présidence de Chypre grec pour présenter le problème de Chypre aux institutions de l’Union européenne appropriées et informer les politiciens européens ignorants sur Chypre du nord. Selon un plan conçu par Ankara et Nicosie, l’effort porte sur la nécessité d’ajouter Chypre du Nord à l'itinéraire des bureaucrates et des politiciens européens qui se rendront dans la partie sud de l'île, qui a pris la présidence de l’UE pour 6 mois. » Rappelons que la Turquie a envahi le nord de l’île en 1974, occupant ainsi 35% du territoire, et établi une ligne verte (appelée ligne Attila par les Turcs). En 1983, le territoire occupé par la Turquie devient la République turque de Chypre du Nord, qui n’est reconnue que par la Turquie. De facto, la Turquie occupe militairement un territoire de l’UE, mais prétend aujourd’hui informer ces hommes politiques européens « ignorants » et « partisans » de la situation… Le Collectif VAN vous livre la traduction d’un article en anglais paru sur le site turc Hurriyet Daily News le 2 juillet 2012.


Relations Turquie-UE en suspens

NICOSIE

Hurriyet Daily News

Sevil Küçükkoşum sevil.kucukkosum@tdn.com.tr

La Turquie et l'État chypriote turc vont tenter d’utiliser la présidence de Chypre grec pour présenter le problème de Chypre aux institutions de l’Union européenne appropriées et informer les politiciens européens ignorants sur Chypre du nord.

Selon un plan conçu par Ankara et Nicosie, l’effort porte sur la nécessité d’ajouter Chypre du Nord à l'itinéraire des bureaucrates et des politiciens européens qui se rendront dans la partie sud de l'île, qui a pris la présidence de l’UE pour 6 mois. 

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Turquie : boycott de la présidence de Chypre

Turquie : ouverture du procès du KCK

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le procès de 193 accusés, comprenant des intellectuels connus, a débuté le 2 juillet dans le cadre de l’enquête sur l’Union des communautés du Kurdistan (KCK) à Istanbul. Le procès attire l’attention de la Turquie et de la communauté internationale sur le district de Silivri et le tribunal, où seront aussi présentes des organisations non gouvernementales et des associations majeures d’écrivains, tels que PEN et IPA, en tant qu’observateurs. » Le Collectif VAN vous livre la traduction d’un article en anglais paru sur le site turc Hurriyet Daily News le 2 juillet 2012.


Légende photo: La police a pris des mesures de sécurité autour de la prison de Silivri en cas de manifestations. Deux bataillons de commandos ont été envoyés à Silivri, selon des rapports. Photo DHA

Tous les regards sont tournés vers Silivri alors que le procès du KCK débute aujourd’hui

2 juillet 2012
ISTANBUL- Hürriyet Daily News

De Vercihan Ziflioğlu
vercihan.ziflioglu@hurriyet.com.tr

Le procès de 193 accusés, comprenant des intellectuels connus, a débuté le 2 juillet dans le cadre de l’enquête sur l’Union des communautés du Kurdistan (KCK) à Istanbul. Le procès attire l’attention de la Turquie et de la communauté internationale sur le district de Silivri et le tribunal, où seront aussi présent des organisations non gouvernementales et des associations majeures d’écrivains, tels que PEN et IPA, en tant qu’observateurs.

193 personnes sont accusées et 132 d’entre elles ont été arrêtées. Les nombreuses détentions de membres du Parti pour la paix et la démocratie (BDP) et l’emprisonnement du défenseur des droits de l’homme et éditeur Ragıp Zarakolu, de son fils Cihan Deniz Zarakolu et de la chercheuse Büşra Ersanlı ont déclenché d’importantes réactions nationales et internationales.


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Turquie : ouverture du procès du KCK

Écoles turques : distribution de livres insultant les Arméniens

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le Ministère de l'Éducation nationale a défendu un livre contenant des insultes sur les Arméniens, ainsi qu'un certain nombre d'auteurs turcs qui déclarent que le livre a été « écrit avec un sens national et une critique humoristique. »Dans ce livre intitulé Bu Dosyayı Kaldırıyorum: Ermeni Meselesi (Fermer ce dossier: la question arménienne) Yunus Zeyrek, l’auteur, qualifie les Arméniens en termes de « abjects et traitres » et diffame des romanciers tels que le Lauréat du prix Nobel Orhan Pamuk et l'auteure Elif Safak. Les professeurs d’histoire et de littérature ont distribué les livres aux écoliers de leur propre initiative après les avoir reçus. » Le Collectif VAN vous livre la traduction d’un article en anglais paru sur le site turc Hurriyet Daily News le 28 juin 2012.

Légende photo : Un ministre turc défend un livre distribué en milieu scolaire qui qualifie les Arméniens de ‘traitres.’ Photo DHA

Un livre controversé sur les Arméniens suscite l’agitation

ISTANBUL - Hürriyet Daily News

Le Ministère de l'Éducation nationale a défendu un livre contenant des insultes sur les Arméniens, ainsi qu'un certain nombre d'auteurs turcs qui déclarent que le livre a été « écrit avec un sens national et une critique humoristique. »

Dans ce livre intitulé Bu Dosyayı Kaldırıyorum: Ermeni Meselesi (Fermer ce dossier: la question arménienne) Yunus Zeyrek, l’auteur, qualifie les Arméniens en termes de « abjects et traitres » et diffame des romanciers tels que le Lauréat du prix Nobel Orhan Pamuk et l'auteure Elif Safak. Les professeurs d’histoire et de littérature ont distribué les livres aux écoliers de leur propre initiative après les avoir reçus.


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Écoles turques : distribution de livres insultant les Arméniens