LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

jeudi, juin 28, 2012

France/Turquie : Erdogan donne le tempo à Hollande


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Fidèle à son habitude, Recep Tayyip Erdoğan donne le tempo des nouvelles relations bilatérales qui se sont ouvertes entre la France et la Turquie depuis l’élection de François Hollande. Il semblerait que l’entretien du mercredi 20 juin 2012 - qui s’est tenu en marge du Sommet de Rio entre le Premier ministre de la République de Turquie et le Président de la République française - ait porté ses fruits. « La nouvelle position de la France » dont il est fait mention dans les déclarations officielles turques, mérite pour le moins d’être explicitée par l’Elysée et le Quai d’Orsay… Le Collectif VAN vous propose cette traduction d’un article du journal turc de langue anglaise, proche du pouvoir AKP en place à Ankara, Today’s Zaman, en date du 21 juin 2012.

Photo : AA

21 Juin 2012 / TODAY’S ZAMAN, İSTANBUL

La Turquie et la France, sur le point de tourner la page après une période de tension dans leurs relations

Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdoğan a rencontré ce mercredi [20 juin 2012] le Président français, François Hollande à Rio de Janeiro, où les deux hommes politiques ont souligné la nécessité d’ouvrir une nouvelle page dans les relations bilatérales après une période de tension dans leurs relations.

La rencontre a eu lieu en marge du sommet Rio +20 de l'Organisation des Nations-Unies. Durant la rencontre, Erdoğan et Hollande ont accepté d’ouvrir une nouvelle page dans leurs relations bilatérales, en particulier dans les relations économiques, et de contribuer à la demande d’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne. Erdoğan a attiré l’attention sur le fait que la dernière visite officielle d’un président français en Turquie datait d’il y a 20 ans, et a invité Hollande à visiter le pays. Le président a réagi positivement à l’invitation. Erdoğan et Hollande ont également échangé sur des sujets régionaux et internationaux. 

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France/Turquie : Erdogan donne le tempo à Hollande

Turquie 2015 : une Haute Autorité du génocide arménien

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’historien turc Murat Bardakci se réjouit du fait que le gouvernement turc ait décidé de mettre sur pied un organisme unique chargé de « traiter toutes les revendications liées au génocide », en prévision du centenaire du génocide arménien en 2015. On aurait pu espérer que l’historien ait enfin accepté l’évidence de la réalité du génocide arménien. Mais l’article qu’il a publié le 19 juin 2012 semble surtout destiné à atténuer « les maux de tête » de la Turquie en suggérant à cette dernière une approche (négationniste) plus intelligente.

Murat Bardakci avait rendu publics fin 2008 les cahiers secrets de Talaat Pacha, ministre de l’Intérieur du Gouvernement Jeune-Turc et instigateur principal du génocide arménien. Talaat Pacha, le « Hitler turc », y avait consciencieusement consigné les 972 000 Arméniens disparus des archives officielles de la population de l’Empire ottoman, entre 1915 et 1916. Malgré les preuves accablantes qu’il avait contribué lui-même à mettre à jour, Bardakci s’opposait fermement à ce que l’on dise que les massacres équivalaient à un génocide. Cela lui avait valu une réponse cinglante de son collègue Murat Belge : « Nous sommes enfin éclairés. On ne peut pas parler de million car il en manque 28 000 et ils ne sont pas tous morts. ». Le Collectif VAN vous livre la traduction d’un article paru sur le site Haberturk le 19 juin 2012.



Légende photo : Talaat Pacha, le « Hitler turc », ministre de l’Intérieur du Gouvernement Jeune-Turc et instigateur principal du génocide arménien de 1915.


Le gouvernement turc va former une Autorité du génocide arménien

De : Murat Bardakci posté mercredi 20 juin 2012

Le cabinet du Premier ministre turc a effectué une rupture cruciale par rapport aux approches passées sur la question du génocide arménien. À partir de maintenant, une seule autorité sera chargée de traiter toutes les revendications liées au génocide.

À propos de cet article

Résumé :


Le gouvernement turc a finalement choisi de former un organisme institutionnel unique pour traiter toutes les revendications liées à la question du génocide arménien. Ceci est un pas en avant, écrit Murat Bardakci - si l’objectif principal de l'organisme est de défendre les actions de la Turquie en 1915 face à un public mondial et s’il évite de publier un matériel inefficace destiné uniquement au peuple turc.

Haberturk (Turquie)


Le gouvernement à la veille d’une décision cruciale sur la question arménienne

Auteur: Murat Bardakci
Publié le: mardi 19 juin 2012
Traduit le: mercredi 20 juin 2012
Traducteur (du turc en anglais) : Timur Gokse (Titre en anglais : Government on Eve of Crucial Decision in Armenian Issue)

Il existe actuellement en Turquie une variété d'institutions, de centres et de bureaux qui s’occupent des revendications arméniennes, y compris le bureau arménien de la Société d’Histoire turque, certains départements au sein de l’Etat-major, d’universités, de fondations et bien d'autres encore.
Ces institutions ont été actives pendant des années, publiant un nombre important de publications qui ont toutes quelque chose de bizarre en commun : elles ne s’adressent à aucun pays, si ce n’est à la Turquie. C'est-à-dire qu’elles n’affrontent pas les revendications de la diaspora arménienne qui est active dans tous les coins du monde. Au lieu de cela, elles essayent d'influencer l'opinion publique turque avec des affirmations telles que : « Ces hommes mentent, ne les croyez pas. En 1915, ils nous ont massacrés. »

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Turquie 2015 : une Haute Autorité du génocide arménien

Turquie : Journalisme de caniveau et liberté académique



Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Ahmet Insel, mis en cause par le journal intégriste Yeni Akit, puis lâché par le recteur de l’Université Galatasaray, Ethem Tolga, réagit dans le journal Radikal. Si Ahmet Insel dénonce la presse de caniveau qui l’a désigné comme agent du PKK, il épargne cependant le recteur Ethem Tolga. M. Insel tient à défendre malgré tout la liberté d’expression d’Akit. Soit, mais c’est oublier un peu vite que ce journal a fait son fonds de commerce d’incitations à la haine raciale et religieuse d’une extrême virulence : cela a déjà abouti à l’assassinat de Hrant Dink, l’ami arménien d’Ahmet Insel.

Un exemple récent : Yeni Akit a décrété que l’IVG a été inventée par les chrétiens pour détruire le peuple turc. On pourrait en déduire logiquement qu’éliminer physiquement les chrétiens équivaudrait à une mesure préventive et à de la légitime défense. Si A. Insel veut bien assumer les risques que des articles comme celui de Yeni Akit lui font courir, peut-il prendre la responsabilité de défendre la liberté d’attaquer dans les médias les minorités juive, arménienne ou kurde, qui vivent déjà dans la peur et dont il dit prendre la situation à cœur ?

Le Collectif VAN propose la traduction de cet article et met à disposition un dossier de quatre articles traitant du partenariat entre l’Université Paris 1-Sorbonne et l’Université Galatasaray d’Istanbul.



Légende photo: Ahmet Insel, ancien vice-président de Paris 1, maître de conférences d’Economie à Galatasaray et à Paris 1


Dossier préparé par le Collectif VAN – 18 juin 2012
sur le Partenariat « Université Paris 1-Sorbonne/Université Galatasaray » d’Istanbul

Article 3

Journalisme de caniveau et liberté académique


Radikal

1er mai 2012

Ahmet Insel

La table ronde au sujet du "Rôle des médias dans les affrontements" de l’Institut du développement démocratique (DPI) dont le siège se trouve à Londres, allait avoir lieu le 28 avril à l’Université de Galatasaray. Elle n'a pas pu avoir lieu.

Plus précisément, elle n’a pas eu lieu là-bas. Elle a eu lieu ailleurs, avec les mêmes participants, à la même date et avec le même programme. La raison est que conformément au sujet à débattre pendant la table ronde, il y a eu un tir de sniper de la part d'un média. Pour cette raison, il a été encore une fois démontré combien il est difficile de résister contre ce genre de manipulation qui frappe avec une vitesse à faire tourner la tête, orchestré par des médias sociaux, doublé par une pression étouffante de l’environnement proche de l'institution. 

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Turquie : Journalisme de caniveau et liberté académique

Université Galatasaray : Ethem Tolga donne des gages aux islamistes

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En avril 2012, le journal islamiste turc Yeni Akit (et ses variantes telles que Haber Vaktim, Radyo Vakit ou Sonsayfa), connu pour ses invectives xénophobes et antisémites, fustige l’Université Galatasaray et le professeur Ahmet Insel. Ce dernier - ancien Vice-Président de Paris 1, maître de conférences d’Economie à Galatasaray et à Paris 1 - aurait fomenté une « Réunion de rebelles du PKK » (sic) dans les locaux de la faculté. Le recteur de Galatasaray, Ethem Tolga, a estimé nécessaire de se justifier auprès de cette presse de caniveau. Le Collectif VAN propose ici la traduction de cet article incluant les déclarations étonnantes de Tolga et met à disposition un dossier de quatre articles traitant du partenariat entre l’Université Paris 1-Sorbonne et l’Université Galatasaray d’Istanbul.


Légende photo: Ethem Tolga, recteur de l'Université Galatasaray d'Istanbul (Turquie)


Dossier préparé par le Collectif VAN – 18 juin 2012
sur le Partenariat « Université Paris 1-Sorbonne/Université Galatasaray » d’Istanbul

ARTICLE 2

(inclut les justifications d’Ethem Tolga en italiques)

Radyo Vakit

La réunion du PKK [à l'Université Galatasaray] suscite la révolte

Yener Dönmez


26/04/2012 - 06:51

Mon article sur la réunion du PKK du 28 avril a soulevé une vague d’indignation.

Les associations des familles de martyrs [NdT : victimes de la guerre contre le PKK] m'ont envoyé des lettres les unes après les autres pour montrer leur indignation qu'une telle réunion du PKK, avec la participation de plusieurs personnalités connues, se tienne en plein cœur de la ville.

A la suite de mon article, le professeur Ethem Tolga, recteur de l'Université Galatasaray, m'a appelé au téléphone.

Le recteur a affirmé qu'il ne savait pas que l'organisateur de la réunion, le DPI [Democratic Progress Institute], avait des liens avec le PKK.



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Université Galatasaray : Ethem Tolga donne des gages aux islamistes

Université Galatasaray : « Réunion de rebelles du PKK »

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En avril 2012, le journal islamiste turc Yeni Akit (et ses variantes telles que Haber Vaktim ou Sonsayfa), connu pour ses invectives xénophobes et antisémites, fustige l’Université Galatasaray et le professeur Ahmet Insel. Ce dernier - ancien Vice-Président de Paris 1, maître de conférences d’Economie à Galatasaray et à Paris 1 - aurait fomenté une « Réunion de rebelles du PKK » (sic) dans les locaux de la faculté. Le Collectif VAN propose la traduction de cet article et met à disposition un dossier de quatre articles traitant du partenariat entre l’Université Paris 1-Sorbonne et l’Université Galatasaray d’Istanbul.


Légende photo: Université Galatasaray d'Istanbul (Turquie)


Dossier préparé par le Collectif VAN – 18 juin 2012
sur le Partenariat « Université Paris 1-Sorbonne/Université Galatasaray » d’Istanbul

ARTICLE 1

Sonsayfa*


Le 25 avril 2012

Une invitation de l'Université de Galatasaray adressée au PKK

Le représentant d'Akit à Ankara, Yener Dönmez, a démasqué le DPI (NdT : Democratic Progress Institute), l'organisation-vitrine du groupe terroriste PKK, en train de préparer une réunion le 28 Avril dans les locaux de l’Université de Galatasaray.


La liste des participants à cette réunion scandaleuse, fermée à la presse, est tombée entre les mains de HaberVaktim [NdT : organisation annexe d’Akit].

D’après les informations fournies par Dönmez, une réunion d’une organisation soi-disant internationale, le DPI, est prévue le 28 avril. Elle doit avoir lieu à l'Université de Galatasaray, réputée pour ses membres appartenant à la confrérie des francs-maçons.




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Université Galatasaray : « Réunion de rebelles du PKK »

lundi, juin 25, 2012

Turquie : l’ingénierie de la mémoire se fissure

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’universitaire turc Cengiz Aktar a signé le 6 juin 2012 dans le Today’s Zaman, média turc anglophone proche du pouvoir AKP, un article intitulé de manière fort optimiste « L’Anatolie guérie de son amnésie ». Afin de relater la cérémonie d’inauguration de la fontaine multi-jets très rare, rénovée dans l’ancien village arménien de Havav, il rappelle que Le livre de ma grand-mère publié en Turquie en 2004 et en France en 2006, avait révélé au grand jour l’ascendance arménienne de l’auteure et avocate Fethiye Çetin, soulevant, à travers toute la Turquie, le voile sur le sort des enfants arméniens, rescapés du génocide. L’ouvrage avait ouvert les vannes de ces histoires familiales refoulées, et mis en lumière le destin de ceux qu’on appelait “les restes de l’épée”. Ces jeunes enfants, essentiellement des petites filles, avaient été recueillis ou kidnappés, et islamisés de force en 1915, au sein de familles turques et kurdes. Depuis la parution du livre de Fethiye Çetin, et surtout depuis l’assassinat de Hrant Dink, de nombreux citoyens de Turquie se sont interrogés sur l’identité réelle de leur grand-mère et ont fini par découvrir leur origine, celle honnie du peuple arménien.

En Turquie, de trop rares femmes et hommes écrivent clairement, avec courage et sincérité - et souvent au prix de leur liberté - sur la thématique du génocide arménien.

Politologue courtisé par les médias français, le professeur Cengiz Aktar fait partie des intellectuels turcs qui œuvrent pour que la Turquie recouvre sa mémoire effacée. Pourtant, il a un positionnement assez complexe : depuis fin 2008 et l’initiative louable de la « pétition d’excuses aux Arméniens », il semble s’appliquer à imposer une ingénierie des mots et des définitions. Employant la terminologie de « désastre de 1915 », de « massacres » et de « Grande Catastrophe », il se garde bien d’utiliser le terme de « génocide », le seul pourtant qui ait un sens juridique. Et quand il l’utilise, c’est généralement pour insister sur « l’effet désastreux » que l’emploi de ce terme peut avoir sur la démocratie en Turquie…


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Turquie : l’ingénierie de la mémoire se fissure

jeudi, juin 21, 2012

Invasion de Chypre

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Un livre relatant les mémoires d'officiers turcs de haut rang pendant l'invasion de 1974, accentue encore la pression sur la Turquie afin qu’elle divulgue des informations sur l'emplacement et le destin des Chypriotes grecs disparus. Le gouvernement a demandé au Conseil de l'Europe de faire pression sur la Turquie afin d’obtenir l’accès aux rapports de l'armée turque et des archives contenant des informations sur l'identité de Chypriotes grecs tués en 1974 ainsi que la localisation des sites où ils ont été enterrés et des personnes capturées vivantes par l'armée turque, toujours manquantes aujourd'hui. » Le Collectif VAN vous livre la traduction d’un article en anglais paru sur le site Gibrahayer le 29 mai 2012.

Gibrahayer

Pression sur la Turquie au sujet des personnes disparues

De Stefanos Evripidou, publié le 29 mai 2012
– Un livre relatant les mémoires d'officiers turcs de haut rang pendant l'invasion de 1974, accentue encore la pression sur la Turquie afin qu’elle divulgue des informations sur l'emplacement et le destin des Chypriotes grecs disparus.

Le gouvernement a demandé au Conseil de l'Europe de faire pression sur la Turquie afin d’obtenir l’accès aux rapports de l'armée turque et des archives contenant des informations sur l'identité de Chypriotes grecs tués en 1974 ainsi que la localisation des sites où ils ont été enterrés et des personnes capturées vivantes par l'armée turque, toujours manquantes aujourd'hui.


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Invasion de Chypre