LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

lundi, octobre 31, 2011


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les deux pétitions de soutien aux intellectuels turcs et kurdes arrêtés arbitrairement en Turquie. La professeure Busra Ersanli et l’éditeur Ragip Zarakolu sont les dernières personnalités turques placées en garde à vue (depuis le vendredi 28 octobre 2011) à Istanbul. Ragip Zarakolu a publié de nombreux livres, tant sur l'oppression des minorités nationales en Turquie que sur le génocide arménien. « Sous prétexte de ‘combattre le terrorisme’, le gouvernement Erdogan utilise la justice, la police et les média pour punir tout activisme civique en faveur des droits demandés par les citoyens kurdes de Turquie. L’ironie est que la répression exercée par le gouvernement Erdogan à l’encontre des dissidents et des démocrates s’est visiblement intensifiée au moment où l’on salue la « démocratie turque » et où on la présente comme modèle pour le monde arabe. Depuis deux ans, pas moins de 7748 personnes ont été ...

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Stop aux arrestations en Turquie !

mercredi, octobre 26, 2011

Un mur entre le Karabagh et l’Azerbaïdjan ?


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « L’Azerbaïdjan veut construire un mur le long de la frontière avec le Karabagh. L’ex-ministre des Affaires étrangères de la République du Nagorno-Karabagh, Armen Melikyan, a qualifié ceci d’une autre tactique de propagande de l’Azerbaïdjan pour détourner l’attention de la communauté internationale. « Ils dépensent des sommes folles pour la propagande et certaines personnes en tirent des bénéfices », a dit Melikyan. “Ils suivent l’exemple d’Israël qui a essayé de délimiter sa frontière avec les territoires palestiniens en construisant un mur. Cela est fait dans un but de propagande visant à démontrer que les Israéliens sont en danger. » Le journal russe Nezavisimaya Gazeta a déclaré : « Il est possible de construire un mur, mais ni la Grande Muraille de Chine ni le Mur de Berlin n’ont résisté à l’épreuve du temps. » » Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru le 12 octobre 2011 sur le site du quotidien Asbarez.

Légende photo: Frontière Karabagh-Azerbaijan

Asbarez

Bakou veut construire un mur à la frontière Karabagh-Azerbaïdjan

Jeudi 13 octobre 2011

EREVAN (ArmRadio) - L’Azerbaïdjan a lancé un projet de construction dans le village d’Ota Gerbend, région d’Aghdam pour ériger un mur de 700 mètres de long, le long de la frontière avec la République du Nagorno-Karabagh, de Karavand à la région Tartar.

L’ex-ministre des Affaires étrangères de la République du Nagorno-Karabagh, Armen Melikyan, a qualifié ceci d’une autre tactique de propagande de l’Azerbaïdjan pour détourner l’attention de la communauté internationale.

« Ils dépensent des sommes folles pour la propagande et certaines personnes en tirent des bénéfices », a dit Malikyan. “Ils suivent l’exemple d’Israël qui a essayé de délimiter sa frontière avec les territoires palestiniens en construisant un mur. Cela est fait dans un but de propagande visant à démontrer que les Israéliens sont en danger. »


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Un mur entre le Karabagh et l’Azerbaïdjan ?

lundi, octobre 24, 2011

Les Kurdes se remettent en question


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Récemment, j'ai observé une sorte de réveil parmi les Kurdes, qui me donne bon espoir pour l'avenir. Tout d'abord, Osman Baydemir, le maire kurde de Diyarbakir et très récemment Altan Tan, un député kurde, ont fait certaines remarques provocantes, appelant chacun en Turquie à regarder le passé sous des angles différents. La première remarque émanait de Baydemir : “Nous ne devrions pas oublier que les Arméniens ont vécu dans cette région, tant en Mésopotamie qu’en Anatolie, pendant une longue période. Il est inacceptable que la relation n’ait pas encore été normalisée. … La génération d’aujourd’hui n’est pas responsable de ce qu’il s’est passé, mais elle est obligé de dire : ‘Oui, il y a eu un massacre, oui, nous en sommes désolés’.” » Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru le 18 octobre 2011 sur le site du quotidien turc Today Zaman.


Légende photo: Osman Baydemir (le maire kurde de Diyarbakir) et Altan Tan (député kurde)

Today's Zaman

Idées kurdes sur la tragédie arménienne

Mardi 18 octobre 2011
ORHAN KEMAL CENGİZ
o.cengiz@todayszaman.com

Les victimes de graves violations des droits humains ont tendance à devenir un peu égocentriques.

C’est un processus inévitable. Après tant de souffrances et de luttes, leurs douleurs et leurs griefs deviennent à leurs yeux le centre du monde.

Si les victimes n’arrivent pas à se libérer de cet égocentrisme, elles ont le grand potentiel de devenir elles-mêmes des bourreaux.

Cet égocentrisme aggrave les choses. Puisqu’elles se concentrent sur leur état de victime, les victimes ne peuvent pas voir les autres. Elles ne peuvent pas voir le système global qui fait d’elles des victimes. Et bien sûr, après tout ceci, il ne leur reste qu’une haine aveugle envers les criminels, ce qui en retour a le grand potentiel de transformer les victimes en bourreaux.


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Les Kurdes se remettent en question

vendredi, octobre 21, 2011

Istanbul et le théâtre arménien


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Dans sa nouvelle saison, le Théâtre municipal d’Istanbul va présenter « Le dentiste oriental » (Adamnapuyjn Arevelyan) de l’écrivain arménien Hagop Baronyan, sous forme de comédie musicale. Ce sera la première fois qu’une œuvre arménienne sera présentée dans un théâtre en Turquie. « Les Arméniens sont les fondations du théâtre turc. Les artistes qui ont grandi dans cette région sont l’ADN de cette terre. Nous devons revendiquer notre passé si nous voulons nous moderniser. Malheureusement, nous sommes une société sans mémoire », a déclaré Aysenil Samlioglu, le directeur artistique général du Théâtre municipal d’Istanbul". Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru le 12 octobre 2011 sur le site du quotidien turc Hurriyet.

Légende photo : Cette photo montre les acteurs et les actrices lors de la répétition du « Dentiste oriental » classique célèbre de l’écrivain arménien Hagop Baranyan, adapté aujourd’hui en pour le théâtre. Photo DAILY NEWS.

Le Théâtre d’Istanbul présente l’œuvre d’un écrivain arménien

Mercredi 12 octobre 2011
VERCİHAN ZİFLİOĞLU

ISTANBUL- Hürriyet Daily News

Le Théâtre municipal d’Istanbul se prépare à présenter « Le dentiste oriental » du célèbre écrivain arménien Hagop Baronyan, dans sa nouvelle saison. « Les Arméniens sont les fondations du théâtre turc », a dit le directeur artistique Şamlıoğlu.

Dans sa nouvelle saison, le Théâtre municipal d’Istanbul présentera « Le dentiste oriental » (Adamnapuyjn Arevelyan) de l’écrivain arménien Hagop Baronyan, sous forme de comédie musicale. Ce sera la première fois qu’une pièce arménienne sera au programme d’un théâtre en Turquie.

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Istanbul et le théâtre arménien

jeudi, octobre 20, 2011

France/Turquie : coopération contre les Kurdes


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Tandis que Nicolas Sarkozy courtisait les Arméniens lors de sa visite d’Etat à Erevan, il dépêchait dans le même temps son ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, à Ankara, pour assurer le gouvernement turc de son soutien dans sa lutte contre les Kurdes. Ainsi, « la Turquie et la France vont mettre en place des mécanismes pour combattre ensemble le terrorisme, le crime organisé et le trafic de drogue dans le cadre d’un accord bilatéral important qui est le premier du genre pour la Turquie ». « Nous allons identifier les menaces communes à nos deux pays. Et nous agirons ensemble contre elles. Cela nécessitera sûrement des opérations conjointes également », a déclaré Claude Guéant. Dans la ligne de mire, les membres du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) : les subtilités de la politique internationale font que les Libyens qui luttent contre l’oppression sont qualifiés de « résistants », « combattants », « insurgés », mais que les Kurdes, opprimés violemmen ...

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France/Turquie : coopération contre les Kurdes

mardi, octobre 18, 2011

Erdogan : « Israël est une menace »


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « "Je considère aujourd’hui Israël comme une menace pour sa région, car il dispose de la bombe atomique" a dit Erdoğan lors d’un discours sur la politique étrangère durant une visite officielle en Afrique du Sud. Il a également accusé Israël de "terrorisme d’état". Erdoğan avait dans le passé accusé l’Occident d’avoir des "double standards", puisqu’il a essayé d’interdire à l’Iran de fabriquer des armes nucléaires, sans prendre de mesures similaires à l’encontre Israël. Israël n’a jamais admis officiellement détenir l’arme nucléaire.» Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais, paru dans le journal turc Hurriyet le 5 octobre 2011.

Israël est une menace nucléaire dans la région, déclare le Premier ministre turc


Hurriyet Daily News

Mercredi 5 octobre 2011

Israël est une "menace" pour sa région en raison de ses armes nucléaires, a déclaré mercredi le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan.

"Je considère aujourd’hui Israël comme une menace pour sa région, car il dispose de la bombe atomique" a dit Erdoğan lors d’un discours sur la politique étrangère durant une visite officielle en Afrique du Sud.

Il a également accusé Israël de "terrorisme d’état". Erdoğan avait dans le passé accusé l’Occident d’avoir des "double standards", puisqu’il a essayé d’interdire à l’Iran de fabriquer des armes nucléaires, sans prendre de mesures similaires à l’encontre Israël.

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Erdogan : « Israël est une menace »

vendredi, octobre 14, 2011

Sarkozy fustige le négationnisme collectif de la Turquie


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le président français Nicolas Sarkozy, lors de sa brève visite dans le Caucase, a exhorté la Turquie à reconnaître les massacres des Arméniens en 1915 comme étant un génocide, menaçant de faire passer une loi en France qui ferait de la négation de cet acte, un crime. Visitant un mémorial et musée du génocide à Erevan, Arménie, avec le président arménien Serge Sarkissian, Sarkozy a exhorté la Turquie – qui est engagée dans un processus d’adhésion à l’Union européenne – à regarder son passé en face. "Le génocide des Arméniens est une réalité historique. Le négationnisme collectif est pire encore que le négationnisme individuel", a déclaré Sarkozy aux journalistes. » Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru le 6 octobre 2011 sur le site du quotidien turc Today’s Zaman. Un article qui utilise trop souvent la rhétorique négationniste de l’Etat turc : « Le Parlement français a reconnu le prétendu génocide arménien en 2001 ».

Sarkozy menace de sanctionner pénalement la négation du 'génocide arménien'


Jeudi 6 octobre 2011/ TODAYSZAMAN.COM


Le président français Nicolas Sarkozy, lors de sa brève visite dans le Caucase, a exhorté la Turquie à reconnaître les massacres des Arméniens en 1915 comme étant un génocide, menaçant de faire passer une loi en France qui ferait de la négation de cet acte, un crime.

Visitant un mémorial et musée du génocide à Erevan, Arménie, avec le président arménien Serge Sarkissian, Sarkozy a exhorté la Turquie – qui est engagée dans un processus d’adhésion à l’Union européenne – à regarder son passé en face.

"Le génocide des Arméniens est une réalité historique. Le négationnisme collectif est pire encore que le négationnisme individuel", a déclaré Sarkozy aux journalistes.


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Sarkozy fustige le négationnisme collectif de la Turquie

Procès américain contre les banques turques (suite)


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Suite à son article du 27 septembre dans lequel il invitait les avocats des plaignants à lui présenter leurs arguments de défense, le journaliste turc Orhan Kemal Cengiz, ayant effectivement reçu une lettre de l’avocat arméno-américain Vartkes Yeghiayan, nous la présente ici. Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais, paru dans le journal turc Today Zaman le 29 septembre 2011.

Today's Zaman

Une lettre d’un avocat arméno-américain

Jeudi 29 septembre 2011
ORHAN KEMAL CENGİZ
o.cengiz@todayszaman.com

Est-ce que le procès se déroulant aux USA contre la Turquie, pour la restitution de propriétés qui appartenaient à des Arméniens ottomans, dont ils ont été expropriés en 1915, aura des conséquences juridiques concrètes ? Cela n’est pas encore très clair.

Dans ma rubrique, j’ai essayé de vous informer de l’évolution du procès Alex Bakalian, qui a lieu en Californie contre la République Turque et deux banques turques.

Dans mon dernier article, j’ai tenté de résumer les arguments de défense des deux banques turques, soumis à la cour californienne. Il y avait, comme on pouvait s’y attendre, quelques arguments clés relatifs au délai de prescription et le fait de savoir si une cour américaine pouvait ou non juger un pays souverain.


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Procès américain contre les banques turques (suite)

Procès américain contre les banques turques


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le journaliste turc Cengiz revient ici sur le procès entamé par des citoyens arméno-américains contre deux banques turques et la République de Turquie : « Je pense que ce procès a des dimensions nombreuses et variées. Au niveau politique, et en tant que moyen de publicité, il a déjà réussi à attirer l’attention internationale sur certaines revendications arméniennes. En termes de bataille juridique, cependant, il y a apparemment encore un long chemin à parcourir avant d’aboutir à des résultats concrets. » Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais, paru dans le journal turc Today Zaman le 27 septembre 2011.


Photos: la Banque Centrale de la République Turque et la banque Ziraat

Today Zaman

La défense des banques turques dans le procès pour compensations d’Arméniens en Californie

Mardi 27 septembre 2011
ORHAN KEMAL CENGİZ
o.cengiz@todayszaman.com

Dans mon article du 15 septembre, j’avais cité certaines déclarations des avocats représentant les plaignants dans l’affaire Alex Bakalian (Bakalian et al vs la Banque centrale de Turquie, la banque Ziraat et la République de Turquie), dans laquelle des Arméniens-Américains demandent des compensations pour les terres dont les citoyens arméniens ottomans ont été expropriés en 1915 et après.

Le terrain précis pour lequel ils réclament des compensations est désormais la base aérienne d’İncirlik, une installation de l’US Air Force en Turquie. Ce cas est jugé par une cour californienne et les plaignants portent plainte selon le Foreign Sovereign Immunities Act, qui permet aux plaignants de poursuivre en justice des nations souveraines devant des tribunaux américains.

Je pense que ce procès a des dimensions nombreuses et variées. Au niveau politique, et en tant que moyen de publicité, il a déjà réussi à attirer l’attention internationale sur certaines revendications arméniennes. En termes de bataille juridique, cependant, il y a apparemment encore un long chemin à parcourir avant d’aboutir à des résultats concrets.


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Procès américain contre les banques turques

jeudi, octobre 13, 2011

UE : exemption de visa pour les Turcs


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Union européenne prévoit pour la première fois de rédiger une feuille de route pour exempter de visa les citoyens turcs et dans le même temps, l’UE prendra des mesures pour faciliter les procédures de visa, selon Cecilia Malmstrom, la commissaire européenne aux affaires intérieures. Bağış a nié les allégations indiquant qu’une vague d’immigration de Turquie vers l’Europe suivrait l’exemption de visa, en disant qu’une migration contraire était déjà en cours. Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru le 29 septembre 2011 sur le site du quotidien turc Hurriyet Daily News.

Légende photo: Cecilia Malmstrom (g) et le ministre Bağış se rencontrent à Strasbourg. AA photo


Hurriyet Daily News

L’UE prépare une feuille de route pour exempter les Turcs de visa


Jeudi 29 septembre 2011

STRASBOURG - Anatolia News Agency

L’Union européenne prévoit pour la première fois de rédiger une feuille de route pour exempter de visa les citoyens turcs et dans le même temps, l’UE prendra des mesures pour faciliter les procédures de visa, selon Cecilia Malmstrom, la commissaire européenne aux affaires intérieures.

Ce processus débutera à l’automne et comprendra cinq étapes, à commencer par l’attribution de visa de plus longue durée, puis des visas à entrées multiples, puis un raccourcissement du processus de demande, puis une réduction du traitement des documents requis et ensuite l’extension possible, voire l’élimination des visas pour certains secteurs.


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UE : exemption de visa pour les Turcs

Aznavour : « Il a nié le 'génocide' »


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La presse turque s’est réjouie des déclarations faites par Charles Aznavour le dimanche 4 septembre 2011 dans l’émission « Vivement Dimanche » de Michel Drucker. Déformant les propos du chanteur, les médias turcs annoncent à la Une : « Il a nié le 'génocide' ». Si Charles Aznavour n’a bien entendu pas nié le génocide arménien perpétré en Turquie en 1915, il a par contre, en suggérant d’utiliser un autre terme à la place de « génocide », tenu des propos qui ont une portée politique dans la mesure où il est également Ambassadeur d’Arménie en Suisse et Ambassadeur d’Arménie auprès de l'Unesco. Si certains ont pu penser que Charles Aznavour s’est exprimé « à chaud » dans une émission de télévision (pourtant enregistrée) sans réfléchir à la portée de ses idées fantaisistes, la lecture d’une interview donnée par l’artiste dans le numéro juin-juillet 2011 de la revue Balthazar (Le magazine de l’homme), vient – hélas - les détromper. Aznavour y déclare : « Je ne sais pas pour quelle raison le gouvernement d'Ankara se bute à ce point sur ce sujet, mais je crois que cela vient d'une gêne de l'emploi du mot "génocide". Si on employait le mot "massacre", cela ne les aiderait-il pas à franchir le pas ? » La question désormais est donc de savoir si M. Aznavour annonce la nouvelle tendance de la diplomatie arménienne ou s’il s’évertue simplement à faire ce qu’il n’a jamais su faire : de la politique. Quoiqu’il en soit, il reste un immense artiste, et c’est pour cela qu’on l’aime… Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en turc paru le 7 septembre 2011 et vous invite à télécharger le pdf des extraits de l’interview de Charles Aznavour dans le numéro juin-juillet 2011 de la revue Balthazar.


HABERCEM

Il a nié le 'génocide', les Arméniens l’ont excommunié

07.09.2011 - 17:05

Lorsque le chanteur d’origine arménienne, Charles Aznavour, a envoyé des messages à la Turquie en disant « le mot génocide me dérange », il est devenu la cible d’attaques.

Le lobby arménien en France a réagi contre Charles Aznavour qui, lors d’une émission de télé à laquelle il avait participé ce dimanche, a dit « le mot génocide me dérange ».

On a pu observer que certains Arméniens ont critiqué le chanteur célèbre en envoyant des mails sur les sites des associations arméniennes, d’autres ont exprimé leur soutien à Aznavour.



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Aznavour : « Il a nié le 'génocide' »

mardi, octobre 11, 2011

Uruguay : reconnaissance du Nagorno-Karabagh


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Vendredi dernier, le chef de la diplomatie uruguayenne a annoncé que l’Uruguay envisageait de reconnaître la République du Haut-Karabagh. « Je suis personnellement convaincu que le Haut-Karabagh fait partie de l'Arménie historique, qu’il doit être indépendant et bientôt rattaché à l'Arménie. C’est la seule solution au problème de l'Artsakh », a déclaré Luis Almagro. Rappelons que l’Uruguay a été le premier pays à reconnaître officiellement le génocide arménien en 1965. Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru sur le site Asbarez.com le 9 septembre.


Légende photo : Luis Almagro, le ministre des Affaires étrangères de l'Uruguay

L’Uruguay pourrait reconnaître la République du Nagorno-Karabagh

Asbarez

Vendredi 9 septembre 2011 |

MONTEVIDEO – Vendredi, dans une annonce sans précédent, le ministre des Affaires étrangères de l'Uruguay, Luis Almagro, a dit que son gouvernement avait entamé le processus d’annonce officielle sur le statut du Haut-Karabagh.

« Nous examinons aujourd’hui la question [du Haut-Karabagh] afin de présenter la position gouvernementale officielle sur ce sujet », a déclaré Almagro. « Je suis personnellement convaincu que le Haut-Karabagh fait partie de l'Arménie historique, qu’il doit être indépendant et bientôt rattaché à l'Arménie. C’est la seule solution au problème de l'Artsakh. »

Almagro s’est exprimé dans la capitale de l'Uruguay, lors d’une conférence organisée par le Comité National Arménien d'Amérique du Sud et le groupe parlementaire Uruguay-Arménie, pour marquer le 20ème anniversaire de l'Indépendance de l'Arménie, et souligner les relations Uruguay-Arménie.


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Uruguay : reconnaissance du Nagorno-Karabagh

mercredi, octobre 05, 2011

Les représailles d’Israël


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un avertissement lancé par Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à Israël, réitérant la fermeté de son pays à assurer la liberté de la navigation en Méditerranée orientale, a envoyé des ondes de choc dans toute la région, car il a été interprété comme un prélude à une confrontation navale avec son ancien allié. Le ministre des Affaires étrangères d'Israël planifie une série de mesures pour exercer des représailles contre la Turquie, suite à la dispute récente concernant les excuses, y compris une aide militaire au Parti terroriste des Travailleurs du Kurdistan (PKK), a annoncé un bulletin d'information vendredi. Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru le 9 septembre sur le site du quotidien turc Today's Zaman.

Les déclarations mal interprétées d’Erdogan proposant d’escorter les navires d’aide humanitaire touchent un point sensible


9 septembre 2011 / TODAY’S ZAMAN, İSTANBUL

Un avertissement lancé par le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à Israël, réitérant la fermeté de son pays à assurer la liberté de la navigation en Méditerranée orientale, a envoyé des ondes de choc dans toute la région, car il a été interprété comme un prélude à une confrontation navale avec son ancien allié.

Mais des responsables à Ankara ont fait clairement savoir vendredi que les déclarations d’Erdogan lors de son interview avec Al Jazeera avaient été citées hors de leur contexte. Certaines citations ont été compilées plus tard par Al Jazeera et Reuters d’une façon qui sous-tendait que ces phrases s’enchaînaient, ont déclaré ces mêmes responsables. « Avant tout, les navires turcs sont autorisés à protéger nos bateaux qui transportent de l’aide humanitaire à Gaza », c’est ce qu’aurait dit Erdogan selon Reuters dans une interview diffusée par Al Jazeera, dans une traduction en arabe. « À partir de maintenant, nous ne laisserons pas Israël attaquer ces bateaux comme ce fut le cas avec la Flottille de la Liberté », aurait dit Erdogan toujours selon Reuters.

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Les représailles d’Israël