LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

vendredi, décembre 24, 2010

La perspective de Reza : Janvier Noir, Bakou 1990


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un article du site Azerbaijan International décrit les efforts du célèbre photographe irano-azéri Reza, arrivé à Bakou au cours des journées sombres de janvier 1990, « pour que l'histoire [de la répression soviétique à Bakou] soit connue du monde entier ». Reza a rejoint Bakou le 24 janvier 1990 pour couvrir la reprise en mains de l’Azerbaïdjan par l’armée russe. Une semaine auparavant, de terribles pogroms anti-Arméniens s’étaient déroulés du 13 janvier au 20 janvier 1990, dans la capitale azérie. Notons que le célèbre photographe - qui a pour ambition de « raconter l’histoire » et d’être présent au bon moment (« A quoi bon arriver quand l'action est terminée ») - a débarqué à Bakou 11 jours après le début des événements.

L’année 2010 s’achève et il nous a semblé important de revenir sur l’un des faits marquants de l’année, à savoir la commémoration du vingtième anniversaire des pogroms anti-Arméniens qui ont eu lieu à Bakou en Azerbaïdjan, du 13 au 20 janvier 1990 (lire aussi : 1990/2010 – Les pogroms génocidaires de Bakou). Ces pogroms, qui ont fait au moins 400 morts et 200 000 déplacés arméniens, ont fait suite à ceux de Soumgaït le 28 février 1988, et de Kirovabad, le 23 novembre 1988. Ils ont précédé les atrocités perpétrées le 10 avril 1992, par les troupes armées azéries contre le village arménien de Maragha en 1992 (Haut-Karabagh). Le Collectif VAN vous propose la traduction commentée des extraits d’un article publié sur Azerbaijan International au printemps 1998.



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La perspective de Reza : Janvier Noir, Bakou 1990

USA : pas de génocide arménien au canard boiteux


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Nancy Pelosi, Speaker de la Chambre des Représenants US, n'a pas inscrit le vote sur le génocide arménien à l'ordre du jour de la session du canard boiteux. Il s'agit de la fameuse session des "Lame ducks" ou "canards boiteux" qui se tient durant la période où la majorité battue peut encore intervenir. Une session qui mérite bien son nom. Le lobbying menaçant d'Ankara semble avoir porté ses fruits. Le Collectif VAN vous propose la traduction du Communiqué de presse de l'ANCA publié le 22 décembre 2010.


Communiqué de presse de l'ANCA

Malgré ses promesses, Nancy Pelosi, la leader démocrate de la Chambre des Représentants, n'a pas inscrit à l'ordre du jour de cette dernière séance, le vote sur la résolution H.Res.252 du génocide arménien, malgré l'appui d'une large majorité bipartisane en faveur de cette mesure des droits de l'homme.

Ken Hachikian, le Président de l'ANCA, a fait la déclaration suivante en réponse à la décision de la leader démocrate de la Chambre des Représentants des États-Unis :

"Les Arméno-Américains sont en colère et déçus par l'échec de Pelosi et des dirigeants démocrates de la Chambre à honorer leur engagement de permettre à une majorité bipartisane de voter pour le passage de la résolution sur le génocide arménien."


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USA : pas de génocide arménien au canard boiteux

mardi, décembre 21, 2010

USA : vote du génocide arménien à la Chambre ?


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La diplomatie turque, ses lobbies, ses médias, sont sur le pied de guerre pour empêcher le vote éventuel de la résolution US sur le génocide arménien. La Chambre américaine des représentants, pourrait se prononcer sur cette résolution ce mardi, sur proposition de Nancy Pelosi, Speaker de la Chambre jusqu’à l’expiration du mandat de l'actuel Congrès. Cet article du quotidien turc de langue anglaise Hürriyet Daily News retranscrit bien l’effervescence des milieux politiques turcs et pro-Turcs et la pression d’Ankara sur l’administration Obama. Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet article publié le 20 décembre 2010.

La Turquie presse la Chambre US de ne pas adopter la résolution du « génocide »


Lundi 20 décembre 2010
SEVİL KÜÇÜKKOŞUM
ANKARA - Hürriyet Daily News

La Turquie met tout en œuvre pour convaincre les législateurs des États-Unis de ne pas procéder à un vote éventuel sur les revendications de "génocide" arménien dans le vote de la Chambre prévue pour ce mardi. Des personnalités politiques turques de haut rang ont averti qu’un vote positif pourrait avoir un grand retentissement sur les relations américano-turques.

La Turquie redouble d'efforts pour empêcher un éventuel vote de la Chambre américaine des représentants mardi sur les revendications de "génocide" arménien, avec une lettre du Premier ministre du pays envoyée au président Barack Obama soulignant la gravité de la situation.



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USA : vote du génocide arménien à la Chambre ?

lundi, décembre 20, 2010

1990/2010 – Il y a 20 ans, les pogroms génocidaires de Bakou


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’année 2010 s’achève et il nous a semblé important de revenir sur l’un des faits marquants de l’année, à savoir la commémoration du vingtième anniversaire des pogroms anti-arméniens qui ont eu lieu à Bakou en Azerbaïdjan, du 13 au 20 janvier 1990. Ces pogroms, qui ont fait au moins 400 morts et 200 000 déplacés, faisaient suite à ceux de Soumgaït le 28 février 1988, et de Kirovabad, le 23 novembre 1988. Ils ont précédé les atrocités perpétrées le 10 avril 1992, par les troupes armées azéries à Maragha en 1992 (Haut-Karabagh). Oubliés, malgré une certaine médiatisation à l’époque, ces terribles pogroms de Bakou, se sont inscrits – en cette fin de 20e siècle - dans la lignée d’une politique centenaire faite de pogroms, massacres, et génocides à l’encontre des populations arméniennes, perpétrée par la Turquie d’un côté, et par ses alliés azerbaïdjanais (anciennement dénommés Tatars) de l’autre, avec la complicité tacite des forces russes : en 1990 à Bakou, Gorbatchev et le Kremlin ont mis une semaine avant d’intervenir, non pas pour faire cesser les massacres visant la population arménienne, mais pour empêcher la prise finale du pouvoir par le Front populaire d'Azerbaïdjan prévue le 20 janvier.

Il importe de revenir sur une période qui fait l’objet, de la part des autorités de Bakou, d’une véritable guerre de propagande, basée sur la falsification, le déni et les distorsions de l’histoire (notamment concernant les événements de Khojali en 1992. Voir la documentation édifiante sur : www.xocali.net.

Le Collectif VAN vous propose ici les vidéos du film « Ordinary Genocide. Baku, January 1990 », diffusé pour la première fois le mardi 19 janvier 2010 à Erevan, accompagnées de la traduction des commentaires. Comme indiqué dans ce documentaire, « Ces jours-là, la mémoire génétique des Arméniens témoigne : c’est le même génocide, le même mode opératoire, les mêmes bouchers. »

A noter : tout comme en Turquie, les assassins des Arméniens sont honorés comme des héros en Azerbaïdjan. Les auteurs des pogroms, les violeurs et les assassins sont enterrés dans une « Allée des Martyrs » de la ville moderne de Bakou. Les hauts dignitaires internationaux, en visite à Bakou, sont obligés de s’y rendre et de déposer une gerbe devant la flamme éternelle. Il y avait 200 000 Arméniens à Bakou avant 1988. Il n’en reste plus aucun. Cela mérite effectivement une gerbe. Mais pas devant la tombe de leurs bourreaux.



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1990/2010 – Il y a 20 ans, les pogroms génocidaires de Bakou

vendredi, décembre 17, 2010

Turquie : d’autres Dogan Akhanli dans les prisons


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Albrecht Kieser a été, en Allemagne, l’un des artisans du Comité de soutien à Dogan Akhanli, l’écrivain turco-allemand emprisonné en Turquie depuis le 10 août 2010, sous le prétexte d’une prétendue implication dans l’attaque d’un bureau de change d’Istanbul en 1989. Dogan Akhanli était guide dans un ancien bâtiment de la Gestapo transformé en musée de la Shoah (Musée de l'Histoire du national-socialisme, à Cologne en Allemagne) où il avait à cœur de prendre sa responsabilité, en tant que citoyen allemand d’adoption, pour les crimes de l’Allemagne à l’encontre de 6 millions de juifs. Par ailleurs, son courageux travail sur la nécessaire reconnaissance par la Turquie du génocide arménien de 1915, était bien sûr en lien direct avec son arrestation. Régulièrement informé de la situation de Dogan (Erdogan) Akhanli par Albrecht Kieser et par Tessa Hofmann (AGA), le Collectif VAN a été, en France, le relais de son Comité de soutien.

Le Collectif VAN a été, à ce titre, destinataire de ce mail d’Albrecht Kieser décrivant les conditions de la libération de l’intellectuel turc. En voici la traduction, avec l’autorisation des responsables allemands du Comité de soutien, accompagnée d’une photo illustrant la joie immense de Dogan (Erdogan) Akhanli et de ses proches, enfin réunis à Istanbul quelques heures après le verdict. Dogan est heureux parce qu’il vient d’échapper...

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Turquie : d’autres Dogan Akhanli dans les prisons

mercredi, décembre 15, 2010

Turquie : Sidar Yumlu, le Kurde devenu Arménien


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « En Turquie, de plus en plus d’Arméniens revendiquent leur identité. Selon des sources historiques, pendant le génocide arménien de 1915, environ 100.000 enfants arméniens et femmes ont été turquifiés [ou kurdifiés], et à l’heure qu’il est, selon des calculs approximatifs, il y a environ 300.000 Arméniens cachés et islamisés en Turquie. Sidar Yumlu, qui s'est toujours considéré comme un Kurde, et qui luttait activement pour les problèmes kurdes, a découvert un jour par hasard que ses ancêtres étaient des Arméniens islamisés. » Le Collectif VAN vous propose la traduction de ce témoignage capital et bouleversant. Un article de Gayane Abrahamyan paru dans ArmeniaNow le 26 novembre 2010.


Photo: Baloyan Taron

"... J'ai un long chemin à parcourir à la recherche de mon identité», explique Sidar.


| 26.11.10 | 14:06

Origine divulguée : de plus en plus d’Arméniens en Turquie revendiquent leur identité nationale

Par Gayane Abrahamyan

Journaliste ArmeniaNow

Quand l’oncle de Sidar Yumlu, résidant à Istanbul, lui a dit, à l'âge de 16 ans, qu'il était, en fait, un Arménien, et que les ancêtres de son père étaient des Arméniens, Sidar a été sonné.

Le jeune homme, qui s'est toujours considéré comme un Kurde, et qui luttait activement pour les problèmes kurdes, a découvert un jour par hasard que ses ancêtres étaient des Arméniens islamisés.

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Turquie : Sidar Yumlu, le Kurde devenu Arménien

mardi, décembre 14, 2010

Il y a 5 ans : la destruction du cimetière arménien de Djoulfa


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Entre le 10 et 16 décembre 2005, le patrimoine culturel arménien du Nakhitchevan (Azerbaïdjan) a été éradiqué. Un cimetière antique, où se dressaient à l’origine 12 000 Khatchkars médiévaux (Croix de pierre ciselées), a été effacé de la surface de la terre, méthodiquement détruit par l’armée azérie. Ces pierres tombales uniques et aux sculptures complexes, représentent un art classé par l’UNESCO au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Le réseau du Fonds du Patrimoine Mondial - qui contrôle des centaines de sites archéologiques et culturels majeurs -, signale deux monuments historiques délibérément (et complètement) détruits par le pouvoir en place. L’un d’eux est le site des...

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Il y a 5 ans : la destruction du cimetière arménien de Djoulfa

lundi, décembre 13, 2010

Turquie : téléphoner peut être fatal


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La presse turque a révélé début décembre que l'Organisation de l’Unité de Vengeance Turque (Türk İntikam Birliği Teşkilatı : TIBT) avait projeté en 2009, d’assassiner un député d’Arménie en visite officielle en Turquie. Mutlu Erdogan et Selcuk Onur Ozyilmaz, les membres du groupuscule fasciste turc dont le complot a été dévoilé, avaient préparé leur attentat contre l’un des leaders de la FRA (Fédération Révolutionnaire Arménienne - Dachnagtsoutioun) grâce à des complicités pour le moins inquiétantes : ils avaient été avertis de la présence du parlementaire arménien en Turquie, dès que ce dernier avait acquis un téléphone portable turc…

Or un article du site turc Haber News, en date du 1er décembre 2010, révèle, que pour d’autres attentats ciblant des Kurdes, des « connaissances » chez l’opérateur de téléphonie Türk Telekom, avaient aidé le TIBT à pister ses cibles.

Dans un pays où le nationalisme agressif est érigé en dogme, il sera sans doute difficile d’empêcher d’autres fuites de ce type, provenant d’employés de Türk Telekom ou d’autres opérateurs de Turquie. D’autant plus que la police turque n’est pas en reste pour ce genre de sale besogne, tout comme l’administration pénitentiaire qui a autorisé des échanges téléphoniques entre les détenus d’Ergenekon et leurs relais à l’extérieur.

L’article de Haber précise que le TIBT n’a aucun lien idéologique avec la Brigade de la Vengeance Turque (TIT) qui avait menacé de mort l’intellectuel turc Baskin Oran en mai et octobre 2008.

Mais dans les faits, il existe de nombreux avatars de groupuscules extrémistes liés à l’Etat profond turc, que ce soit parmi les milieux militaro-kémalistes et laïcs, ou au sein de la nébuleuse islamo-fasciste : rappelons aussi le Bureau Spécial (ÖZEL BÜRO) du Gang Ergenekon qui planifiait en 2008 de tuer le Prix Nobel de Littérature Orhan Pamuk. Pas moins de 756 personnes y travaillaient pour combattre « toute organisation terroriste, en particulier le PKK, et toute allégation de génocide arménien ».

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Turquie : téléphoner peut être fatal

mercredi, décembre 08, 2010

USA : l’enseignement des génocides menacé ?


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Université du Minnesota [USA] fait face à un procès fédéral. Son crime ? Avoir publié sur le site de son Centre d’études de l'holocauste et du génocide, une liste de sites « douteux » précédée des avertissements suivants : "Les étudiants ne devraient pas utiliser ces sites en raison de [1] négationnisme, [2] soutien d’une organisation inconnue, ou [3] les contenus qui sont un étrange mélange de faits et d’opinions." Le premier de ces sites était celui de la Turkish Coalition of America qui n’a pas apprécié d’être désigné sur cette « liste noire » en raison de ses « vues sur le génocide arménien » : « La TCA [Turkish Coalition of America] et Sinan Cingilli, étudiant en première année, ont intenté un procès à l'université du Minnesota, au Président Bob Bruininks et au directeur Bruno Chaouat. » Bruno Chaouat, qui enseignait à l’Université du Minnesota depuis 2002 en tant que professeur agrégé de français, fait face à ce procès, alors qu’il vient d’être nommé le 1er juillet 2010 à la tête du Centre d’études de l'holocauste et du génocide de l’Université. Il a également travaillé sur les débats concernant les Juifs en France, la mémoire et la représentation de la Shoah, ainsi que sur l'impact du conflit au Moyen-Orient dans la littérature et la théorie. Bruno Chaouat collabore avec la revue l’Arche, dirigée par Meir Waintrater. En juillet 2006, il avait co-organisé le Colloque « Penser la terreur » au cours duquel était intervenue Janine Altounian avec son texte « Hériter de la terreur des survivants ». Le Collectif VAN vous propose la traduction d'un article en anglais publié sur le site du Minnesota Daily le 1er décembre 2010.

Légende : Bruno Chaouat, Directeur du Centre d’études de l'holocauste et du génocide de l’Université du Minnesota [USA]

Un groupe turc intente un procès à l’université pour sa liste de sites ‘douteux’


Le groupe poursuit l’université en justice bien qu’elle ait effacé du site le label : sites “douteux”.

Minnesota Daily
Date 01/12/ 2010
Section News > Campus
De Laura Sievert

L'université du Minnesota fait face à un procès fédéral après l'affichage sur l’un de ses sites d’une liste de sources considérées comme "douteuses."

Jusqu'au 18 novembre, la liste de sources qualifiées de "douteuses" en raison de leurs vues sur le génocide arménien, pouvait être consultée sur le site du Centre d’études de l'holocauste et du génocide. La Turkish Coalition of America était le premier site de la liste.

Le gouvernement turc nie que les massacres des Arméniens en Turquie orientale, qui ont débuté en 1915, sont un génocide. Une vingtaine de pays dans le monde entier reconnaissent ces massacres comme étant un génocide.


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USA : l’enseignement des génocides menacé ?

USA : interdiction de signaler des sites internet « douteux »


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Aux Etats-Unis, tout un chacun défend avec ténacité la liberté d’expression tant que cela ne lui coûte pas d'argent. Car la tradition américaine de liberté d'expression est battue en brèche par une autre tradition locale : celle de la menace d’avoir à débourser de grosses sommes d'argent suite à des poursuites judiciaires lancées par des adversaires politiques qui veulent vous intimider. Ceux qui travaillent à faire progresser la négation du génocide arménien aux Etats-Unis, usent de plus en plus de ce levier juridique et financier. Et pour cause : ils en ont les moyens. Après l’affaire du Southern Poverty Law Center (voir nos liens plus bas), voici celle de l'Université du Minnesota qui - sous peine d’être exposée à des poursuites aux retombées financières très lourdes - a été contrainte d’enlever des pages internet de son « Centre de recherches sur l’holocauste et le génocide », une liste de sites qualifiés de « douteux », parmi lesquels figurait le site de la Coalition turque d’Amérique : turkishcoalition.org.

Ce n’est sans doute pas un hasard si la cible est le « Centre de recherches sur l’holocauste et le génocide » qui a accueilli comme enseignant, l’historien turc Taner Akçam, l’un des rares Turcs à reconnaître sans ambiguïté le génocide des Arméniens, perpétré par l’Empire ottoman en 1915.

Cerise sur le gâteau, c’est le Fonds d'enseignement du génocide arménien, décrit comme "soutenant la création et la distribution de ressources, de programmes d'études et d’ateliers pour instruire la communauté sur le génocide arménien de 1915" qui est accusé d’endoctriner les étudiants. Pourtant, les finances de ce centre de recherche n’ont rien de comparable avec les moyens colossaux dont dispose un Etat (la Turquie) pour financer aux Etats-Unis (et ailleurs) des Chaires et des études destinées à nier le génocide arménien. L’affaire Quataert est là pour nous le rappeler : en 2006, Donald Quataert, alors Président du Conseil de l’Institut des Études Turques basé à l’Université de Georgetown (Washington D.C), avait été contraint, par l’Ambassadeur de Turquie aux Etats-Unis, de démissionner après avoir qualifié de génocide les massacres perpétrés contre les Arméniens en 1915 dans l’Empire ottoman. Le Collectif VAN vous propose la traduction d'un article en anglais publié sur le site TwinCities le 19 novembre 2010.



L’université ôte son avertissement sur les sites 'douteux'

De Doug Belden
dbelden@pioneerpress.com
19/11/2010 09:30:27 PM CST

L'Université du Minnesota a enlevé une liste de sites "douteux" de l'une de ses pages internet vendredi, prévenant un procès fédéral potentiel pour diffamation présumée, ce qui a soulevé des inquiétudes quant à la liberté de l'enseignement.

C'est la deuxième fois cet automne que l’université est confrontée aux allégations qu’elle musèle une enquête, par complaisance envers les donateurs selon certains, une accusation que les responsables nient.

Jusqu'à vendredi, le site du Centre de recherches sur l’holocauste et le génocide de l’université avait posté une liste de sites internet que les étudiants ne devraient pas utiliser dans leurs recherches, les qualifiant de "douteux".


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USA : interdiction de signaler des sites internet « douteux »

mardi, décembre 07, 2010

WikiLeaks/Turquie : une politique alimentée par la haine d’Israël


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Selon le contenu d'un document secret publié lundi par WikiLeaks, de hauts diplomates à Ankara voient le Premier ministre de Turquie comme "un fondamentaliste" religieux qui répand la haine contre Israël. Recep Tayyip Erdogan est décrit comme un démagogue dont la politique est alimentée par "la haine" plutôt que par des calculs politiques. » L'antisémitisme est malheureusement tendance en Turquie… Rappelons que, selon WikiLeaks, le gouvernement islamique de l'AKP, soutient Al Qaïda en Irak, au vu et au su des services de renseignement US. Une information peu exploitée par les médias internationaux qui préfèrent se focaliser sur des détails anecdotiques concernant le profil psychologique des chefs d‘Etat. Le Collectif VAN vous propose une traduction d’un article en anglais publié sur le site du journal israélien Haaretz le 29 novembre 2010.



Les télégrammes WikiLeaks montrent la peur U.S.A-Israël du 'fondamentaliste' Erdogan


• Publié 07:39 29.11.10
• Mise à jour 11:58 29.11.10

' Il nous déteste religieusement et sa haine se répand' avertit un haut diplomate israélien en Turquie dans le rapport.

De Barak Ravid et News Agencies

Selon le contenu d'un document secret publié lundi, de hauts diplomates à Ankara voient le Premier ministre de Turquie comme "un fondamentaliste" religieux qui répand la haine contre Israël.

Le document de l'ambassadeur américain en Turquie, James Jeffrey, détaille une conversation avec son homologue israélien, l’ambassadeur Gaby Levy et souligne un jugement partagé sur Recep Tayyip Erdogan, décrit comme un démagogue dont la politique est alimentée par "la haine" plutôt que par des calculs politiques.

Ceci se trouve dans une foule de documents américains classés confidentiels, diffusés par le groupe WikiLeaks pendant le week-end, et qui suscite l’inquiétude parmi les diplomates du monde entier, en raison d’une série de révélations saisissantes.


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WikiLeaks/Turquie : une politique alimentée par la haine d’Israël

vendredi, décembre 03, 2010

Günter Wallraff : « une grande faute morale »


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le 27 novembre 2010, le père de Dogan Akhanli s'est éteint dans son village natal de Ciritdüzü, au Nord-Est de la Turquie, où il a été enterré le lendemain. C'est avec une grande tristesse et consternation que Dogan Akhanli, l'écrivain et défenseur des droits de l'homme turco-allemand qui est maintenu en prison de manière injustifiée depuis le 10 août 2010, a appris la nouvelle de la bouche de son avocat lundi dernier. Erdogan Akhanli se trouve depuis le 20 août 2010 dans une prison de l'Ouest de la Turquie, Tekirdag. Günter Wallraff a expliqué à l'agence de presse Anadolu : « Avec ses décisions injustifiées de maintien en détention, le tribunal a empêché que père et fils puissent se voir encore une fois, et s'est chargé, ce faisant, d'une grande faute morale qui ne peut plus être réparée. » Le Collectif VAN diffuse ici la traduction du communiqué de presse en ligne sur le site « Justice pour Dogan Akhanli », en date du 30 novembre 2010.

Légende photo: L'écrivain turco-allemand Dogan (Erdogan) Akhanli, arrêté à l'aéroport d'Istanbul depuis le 10 août 2010, alors qu'il arrivait d'Allemagne pour voir son père malade, a appris lundi 29 novembre, dans sa prison de Tekirdag dans l'ouest de la Turquie, la nouvelle du décès de son père.


Communiqué de presse

30 novembre 2010

Consternation à propos de la mort du père de Dogan Akhanli

Le maintien en détention de Dogan Akhanli a empêché une dernière visite.

Le 27 novembre 2010, le père de Dogan Akhanli s'est éteint dans son village natal de Ciritdüzü, au Nord-Est de la Turquie, où il a été enterré le lendemain. C'est avec une grande tristesse et consternation que l'écrivain et défenseur des droits de l'homme turco-allemand, qui est maintenu en prison de manière injustifiée depuis le 10 août 2010, a appris la nouvelle de la bouche de son avocat lundi dernier. Dogan Akhanli se trouve depuis le 20 août 2010 dans une prison de l'Ouest de la Turquie, Tekirdag.

La onzième cour pénale d'Istanbul a rejeté comme chacun sait tous les recours introduits par Dogan Akhanli contre sa détention – avec pour résultat qu'il ne peut maintenant plus voir son père, après avoir déjà perdu sa mère et son frère en Turquie pendant son exil en Allemagne. La visite auprès de son père avait été le motif d’Akhanli pour se rendre en Turquie à tout prix et s'exposer au danger de poursuites par la justice d'opinions turque.

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Günter Wallraff : « une grande faute morale »

jeudi, décembre 02, 2010

WikiLeaks : Erdogan "exceptionnellement dangereux"


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Selon le quotidien allemand Der Spiegel, « le verdict des diplomates américains sur ce partenaire de l'OTAN [la Turquie], qui possède la deuxième plus grande armée de l'alliance, est dévastateur. La gouvernance turque est décrite comme divisée et les conseillers d'Erdogan, ainsi que le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, sont dépeints comme ayant peu de compréhension politique au-delà d'Ankara. » Une analyse étonnante lorsque l’on sait que la diplomatie ottomane, puis kémaliste et désormais néo-ottomane, a toujours su manœuvrer et imposer sa loi, aujourd’hui comme hier. Par ailleurs, rappelons que, selon WikiLeaks, le gouvernement turc de l'AKP (islamique), soutient la nébuleuse terroriste Al Qaïda en Irak, au vu et au su des services de renseignement US. Mais cette information ne met pas en émoi „la planète médiatique“ : elle se focalise sur les bons mots révélés par Wikileaks concernant les grands de ce monde. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais paru dans Der Spiegel du 28 novembre 2010.



Der Spiegel

28/11/2010

'La Tribune d’Anatolie'
Des câbles diplomatiques révèlent les doutes des USA sur le gouvernement turc


Photo

Le président américain Barack Obama avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan au sommet du G20 à Séoul : les câbles diplomatiques révèlent que des diplomates américains ont de sérieux doutes quant à la fiabilité de la Turquie.


Les télégrammes diplomatiques diffusés révèlent que des diplomates américains restent sceptiques quant à la fiabilité de la Turquie en tant qu’associé. Le leadership à Ankara est dépeint comme divisé et pénétré par les islamistes.

Les diplomates américains ont de sérieux doutes quand à la fiabilité de la Turquie. Les télégrammes secrets ou confidentiels de l'ambassade américaine à Ankara décrivent les tendances islamistes au sein du gouvernement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.

Le verdict des diplomates américains sur ce partenaire de l'OTAN qui possède la deuxième plus grande armée de l'alliance est dévastateur. La gouvernance turque est décrite comme divisée et les conseillers d'Erdogan, ainsi que le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, sont dépeints comme ayant peu de compréhension politique au-delà d'Ankara.

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WikiLeaks : Erdogan "exceptionnellement dangereux"